Janet Evanovich - Deux fois n’est pas coutume

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Deux fois n’est pas coutume: краткое содержание, описание и аннотация

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Stéphanie Plum est chasseuse de prime. Sa spécialité : ramener les libérés sous caution récalcitrants au tribunal. Un job sans grande surprise, sauf quand il s'agit de mettre la main sur Kenny Mancuso. Un vrai coriace trempé dans une affaire de trafic d'armes, qui passe son temps à découper des cadavres et à envoyer les morceaux à Stéphanie. Sans compter les quarante cercueils disparus d'une entreprise de pompes funèbres. Un vrai casse-tête. Évidemment, tout irait mieux si Morelli, flic et pot de colle, n'était pas toujours pendu à ses basques. Heureusement, Stéphanie à une grand-mère qui s'y connaît en flingues et en salons funéraires.

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Vu sous cet angle, je n’avais rien à dire.

Je me glissai derrière le rideau de la porte et attendis que mes yeux s’habituent à l’obscurité.

— Tu sais à quoi ressemble Spiro ? demandai-je à Lula.

— Un rase-mottes à tête de rat ?

— Oui, c’est ça. Fais le guet devant et si tu le vois arriver, tu tapes trois coups.

Lula ouvrit la porte d’entrée et regarda au-dehors.

— Personne à l’horizon, dit-elle.

Elle sortit en refermant la porte. Je verrouillai les deux portes d’accès et allumai la lumière de la salle à manger, réglant le variateur au minimum. Je commençai par fouiller méthodiquement les placards de la cuisine. Puis je vérifiai que le réfrigérateur ne contenait aucun Tupperware suspect et passai la poubelle au peigne fin.

Je répétai l’opération dans le salon et la salle à manger sans rien découvrir d’intéressant. La vaisselle du petit déjeuner était encore empilée dans l’évier ; le journal du matin étalé sur la table. Une paire de mocassins noirs avait été abandonnée au pied de la télé. A part ça, rien à signaler. Pas d’armes, pas de clefs, pas de lettres de menaces. Pas d’adresses gribouillées sur le bloc-notes accroché à côté du téléphone mural de la cuisine.

J’allumai la lumière dans la salle de bains. Des vêtements jonchaient le sol. Même pour un million de dollars, je ne poserais pas les doigts sur le linge sale de Spiro. Et tant pis s’il y avait un indice dans une de ses poches. J’inventoriai le contenu de l’armoire à pharmacie et, d’un coup d’œil, celui du panier à linge. Rien.

La porte de sa chambre était fermée. Je l’ouvris en retenant mon souffle et faillis m’évanouir de soulagement en trouvant la pièce vide. Le mobilier venait de chez Ikea ; le couvre-lit était en satin noir. Au-dessus du lit, le plafond était carrelé en miroir. Des revues porno étaient posées sur une chaise à côté du lit. Un préservatif usagé était collé sur l’une des couvertures.

La première chose que je ferais en rentrant serait de me mettre sous une douche la plus chaude possible.

Un bureau était accolé au mur face à la fenêtre. Je repris espoir. Je m’assis dans le fauteuil de cuir noir et examinai les prospectus, factures et correspondance personnelle éparpillés sur le plateau ciré. Toutes les factures me parurent raisonnables, et la plupart du courrier concernait le salon funéraire. Il y avait quelques lettres de remerciements de récents endeuillés : « Cher Spiro, merci du prix abusif que vous accordez à mon chagrin. » Des messages téléphoniques avaient été notés sur tout ce qui était à portée de main… sur le dos des enveloppes et dans les marges des lettres. Aucune phrase du genre : « Menace de mort de Kenny. » Je recopiai les numéros anonymes et mis la liste dans mon sac pour enquête ultérieure.

J’ouvris les tiroirs et farfouillai parmi des trombones, des élastiques et autres bazars de bureau. Il n’y avait pas de message sur son répondeur. Et il n’y avait rien sous son lit.

Il m’était difficile de croire qu’il n’y avait pas d’armes dans l’appartement. Spiro me semblait le genre de personne à collectionner les trophées.

Je palpai ses vêtements dans la commode puis m’attaquai à la penderie. Elle était pleine de costumes, de chemises et de chaussures de croque-mort. Six paires de mocassins noirs alignées côte à côte. Et six boîtes à chaussures. Ah, ah ! J’en ouvris une. Bingo ! Un Colt. Pointure 45. J’ouvris les cinq autres boîtes et me retrouvai avec une panoplie de trois armes de poing et de trois boîtes de munitions. Je recopiai le numéro de série des armes ainsi que les informations figurant sur les boîtes de munitions.

Je fis coulisser la fenêtre de la chambre et cherchai Lula des yeux. Assise dans la véranda, elle se limait les ongles. Je tapotai sur le carreau et la lime lui échappa des mains. Comme quoi elle n’était pas aussi calme qu’elle en avait l’air. Je lui fis signe que je partais et qu’elle vienne me retrouver derrière.

Je m’assurai que je laissais tout dans l’état où je l’avais trouvé en rentrant, éteignis les lumières et sortis par la porte du patio. Spiro allait tout de suite s’apercevoir que quelqu’un s’était introduit chez lui, mais il y avait de fortes chances pour qu’il fasse porter le chapeau à Kenny.

— Mets-moi au jus, dit Lula. T’as trouvé quelque chose ?

— Quelques flingues.

— La belle affaire. Un flingue, tout le monde en a.

— Tu en as un, toi ?

— Ouais, ma belle. Tu parles que j’en ai un.

Elle sortit un gros revolver noir de son sac.

— Et réglementaire en plus, dit-elle. C’est Harry l’Étalon qui me l’a filé quand je tapinais. Tu veux savoir pourquoi on l’appelait Harry l’Étalon ?

— Non, merci.

— Cet enfoiré faisait peur à voir. Il pouvait la caser nulle part. Je devais y aller à deux mains pour lui faire la gâterie du pauvre, je te jure !

Je redéposai Lula à l’agence et filai chez moi. Quand je me garai au parking, le ciel s’était noirci sous sa couverture de nuages et une pluie fine s’était mise à tomber. Je mis mon sac à l’épaule et courus à l’intérieur de mon immeuble, tout heureuse d’être au sec.

Mrs. Bestler faisait des tours de hall avec son déambulateur. Un pas, un pas, chbong. Un pas, un pas, chbong.

— Un jour de plus, un dollar de plus, me fit-elle.

— Comme vous dites.

J’entendis rugir et mourir la vague d’applaudissements d’un public à la télé tandis que Mr. Wolesky marmonnait derrière sa porte close.

J’enfonçai ma clef dans ma serrure et inspectai mon appartement d’un regard rapide et suspicieux. Tout semblait en ordre. Pas de messages sur mon répondeur. Et je n’avais pas trouvé de courrier dans ma boîte.

Je me fis un chocolat chaud et une tartine de miel et de beurre de cacahouètes. Je posai l’assiette sur ma tasse, coinçai mon téléphone sous mon bras, pris la liste des numéros de téléphone que j’avais recopiés chez Spiro, et charriai le tout jusqu’à la table de la salle à manger.

Je composai le premier numéro de la liste. Ce fut une femme qui décrocha.

— Je voudrais parler à Kenny, dis-je.

— Vous faites erreur. Il n’y a pas de Kenny ici.

— Ce n’est pas le Grill Colonial ?

— Pas du tout ! Vous êtes chez un particulier.

— Excusez-moi.

Encore sept numéros à vérifier. Même topo pour les quatre premiers : des numéros privés. Sans doute des clients. Le cinquième était celui d’une pizzeria qui livrait à domicile. Le sixième celui de l’hôpital St. Francis. Le septième celui d’un motel à Borden-town. Je me dis que le dernier pouvait peut-être mener quelque part.

J’offris quelques miettes de mon sandwich à Rex, poussai un gros soupir à l’idée de devoir quitter la chaleur et le confort de mon chez-moi, et endossai mon blouson. Le motel était situé sur la Route 206, pas très loin du péage de l’autoroute. C’était un établissement à bas prix construit avant la prolifération des chaînes hôtelières. Il comprenait quarante chambres, toutes en rez-de-chaussée, qui donnaient toutes sur une étroite véranda. De la lumière brûlait dans deux d’entre elles. Sur le bas-côté de la route, l’enseigne au néon signalait que des chambres étaient disponibles. L’extérieur des locaux était propre mais laissait présager un intérieur vieillot, des papiers peints fanés, des dessus-de-lit usés, des lavabos tachés de rouille.

Je me garai près du bureau de la réception et me précipitai au-dedans. Un homme entre deux âges y regardait la télévision.

— B’soir, dit-il.

— Vous êtes le gérant ?

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