Janet Evanovich - Deux fois n’est pas coutume

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Deux fois n’est pas coutume: краткое содержание, описание и аннотация

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Stéphanie Plum est chasseuse de prime. Sa spécialité : ramener les libérés sous caution récalcitrants au tribunal. Un job sans grande surprise, sauf quand il s'agit de mettre la main sur Kenny Mancuso. Un vrai coriace trempé dans une affaire de trafic d'armes, qui passe son temps à découper des cadavres et à envoyer les morceaux à Stéphanie. Sans compter les quarante cercueils disparus d'une entreprise de pompes funèbres. Un vrai casse-tête. Évidemment, tout irait mieux si Morelli, flic et pot de colle, n'était pas toujours pendu à ses basques. Heureusement, Stéphanie à une grand-mère qui s'y connaît en flingues et en salons funéraires.

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— Es-tu en train de me dire que quelqu’un a fait flamber mes cercueils ?

— Spiro a mis des clauses restrictives afférentes à l’état des cercueils ou bien es-tu payée que tu les ramènes morts ou vifs ?

— Je te retrouve là-bas.

La fabrique de tuyaux était située sur un bout de terrain coincé entre Low Street et la voie ferrée. Elle avait été fermée dans les années 70 et laissée à l’abandon depuis. De chaque côté s’étendait une zone non constructible, et au-delà survivaient quelques industries : un cimetière de voitures, un fournisseur en plomberie, les Transports et Entrepôts Jackson.

Le portail donnant sur le parking de la fabrique était mangé par la rouille, le macadam, craquelé et boursouflé par endroits, était jonché de débris de verre et de détritus jetés aux quatre vents. Un ciel plombé se reflétait dans des flaques d’eau noirâtre. Un camion de pompier, dans le parking, laissait tourner son moteur au ralenti. Une voiture à l’allure officielle était garée à côté du camion ; celle de la police et celle du capitaine des pompiers se trouvaient tout à côté de l’aire de chargement où l’incendie avait fait de gros dégâts.

Je me garai à côté de Morelli et on se dirigea vers un groupe d’hommes qui parlaient et prenaient des notes, clipboard en main.

Ils levèrent les yeux à notre approche et saluèrent Morelli d’un signe de tête.

— Quel est le binz ? demanda Morelli.

Je reconnus l’homme qui lui répondit : John Petrucci. Quand mon père travaillait à la poste, c’était sous les ordres de Petrucci. Et maintenant, le voilà devenu capitaine des pompiers. Allez y comprendre quelque chose.

— Incendie criminel, dit Petrucci. Limité à l’aire de chargement. Quelqu’un a arrosé d’essence un lot de cercueils et y a foutu le feu. Le schéma est clair.

— Vous avez un suspect ? demanda Morelli.

Ils le regardèrent comme s’il était tombé sur la tête.

Morelli se fendit d’un sourire.

— Je demandais ça à tout hasard, dit-il. Ça vous ennuie si on jette un coup d’œil ?

— Faites comme chez vous. Nous, on en a terminé. L’expert de la compagnie d’assurances a vu ce qu’il voulait voir. Il n’y a pas eu beaucoup de dégâts matériels. Tout est en ciment. Le site devrait être condamné sous peu.

Morelli et moi nous hissâmes sur l’aire de chargement. Je sortis ma torche électrique de mon sac, l’allumai et la braquai sur un tas de détritus carbonisés et imbibés d’eau qui se trouvait au beau milieu de la plate-forme. À l’autre bout, on pouvait reconnaître des débris de cercueils. Une boîte en bois dans une caisse en bois. Aucune garniture. Tout était noirci par le feu. Je touchai un coin et le cercueil et son conditionnement s’effritèrent avec un soupir.

— Si tu voulais faire du zèle, tu pourrais ramasser les poignées et me dire combien de cercueils il y avait, dit Morelli. Puis tu pourrais les apporter à Spiro et lui demander s’il les reconnaît.

— Il y en avait combien, à vue d’œil ?

— Un paquet.

— Ça me suffit.

Je sélectionnai une poignée, l’enveloppai dans un Kleenex et la mis dans ma poche.

— Pourquoi voler des cercueils pour les brûler ensuite ? dis-je, songeuse.

— Une blague ? Une vengeance ? Peut-être que chourer des cercueils a semblé une bonne idée sur le coup, puis la personne n’a pas su quoi en faire.

— Spiro ne va pas être content.

— Ouais, fit Morelli. Et ça a l’air de te faire chaud au cœur…

— J’avais besoin de ce fric.

— Pour quoi faire ?

— Finir de payer ma Jeep.

— Mais tu n’a plus de Jeep, petit chou.

La poignée du cercueil pesait lourd dans ma poche. Non en termes d’unités de masse mais en termes d’unités de mesure de ma trouille. Je n’avais pas du tout envie d’aller frapper à la porte de Spiro. Ma règle en pareil cas était de remettre à plus tard.

— Je pense que je vais aller déjeuner chez mes parents, dis-je à Morelli. Comme ça, j’emmènerai ma grand-mère avec moi chez Stiva. Il y a un autre corps exposé, et mamie adore aller aux expos d’après-midi.

— Très délicat de ta part, me dit Morelli. Je suis invité au déjeuner ?

— Non. Tu as déjà eu du pudding. Si je t’invite encore à manger à la maison, ils ne me lâcheront pas. Deux repas, autant dire qu’on est fiancés.

Je fis le plein d’essence en chemin et fus soulagée de ne pas voir Morelli à mes basques. Finalement, ça ne se goupillait pas si mal que ça, songeai-je. Je ne toucherais sans doute pas la prime mais du moins en avais-je fini avec Spiro. Je tournai dans Hamilton Avenue.

Mon cœur cessa de battre quand j’arrivai dans High Street et vis la Fairlane de Morelli devant chez mes parents. Je tentai de me garer derrière lui, évaluai mal la manœuvre et lui arrachai son feu arrière droit.

Morelli descendit de sa voiture et alla constater les dégâts.

— Tu le fais exprès ou quoi ? dit-il.

— Non ! C’est cette Buick ! On ne voit pas où elle se termine.

Je le fusillai du regard.

— Qu’est-ce que tu fiches ici ? lui demandai-je. Je t’avais dit pas de déjeuner.

— Je te protège. Je t’attendrai dans la voiture.

— Parfait.

— Plus que parfait.

— Stéphanie ! cria ma mère de la porte. Qu’est-ce que tu attends pour rentrer avec ton petit ami ?

— Tu vois ? fis-je à Morelli. Qu’est-ce que je t’avais dit ? Te voilà mon « petit ami » maintenant.

— Veinarde.

Ma mère nous faisait signe d’entrer.

— Venez, venez ! cria-t-elle. Quelle bonne surprise. Une chance, j’ai fait beaucoup de soupe. Et on a du pain frais que ton père vient d’aller acheter à la boulangerie.

— J’adore la soupe, dit Morelli.

— Pas de soupe pour toi, lui dis-je.

Mamie Mazur apparut aux côtés de ma mère sur le seuil.

— Qu’est-ce que tu fais avec lui ? me demanda-t-elle. Tu m’avais dit qu’il n’était pas ton genre.

— Il m’a suivie.

— Si j’avais su, je me serais mis du rouge à lèvres.

— Il ne reste pas.

— Bien sûr que si qu’il reste, fit ma mère. J’ai de la soupe pour tout le monde. Que vont penser les voisins s’il ne reste pas ?

— Ça, c’est vrai, dit Morelli. Que vont penser les voisins ?

Mon père était en train de changer le joint du robinet de la cuisine. Il parut soulagé de voir arriver Morelli. Il préférerait sans doute que je ramène quelqu’un d’utile, comme un boucher ou un mécanicien auto, mais je suppose qu’à ses yeux un flic est un cran au-dessus d’un croque-mort.

— Passez à table, dit ma mère. Servez-vous. Prenez du pain et du fromage. Des crudités. J’ai acheté ces assiettes anglaises chez Giovichinni. Je n’en ai pas trouvé de meilleures que les siennes.

Pendant que tout le monde se bâfrait, je sortis la page de la brochure où figurait la photo du cercueil de mon sac et comparai les poignées du modèle avec celle que j’avais ramassée sur le lieu du sinistre. Elles semblaient identiques.

— C’est quoi cette photo ? voulut savoir ma grand-mère. On dirait un cercueil.

Elle y regarda de plus près.

— Tu n’envisages quand même pas d’acheter ça pour moi ? s’exclama-t-elle. J’en veux un sculpté. Je ne veux pas de ce modèle militaire.

Morelli releva la tête de son assiette.

— Militaire, vous dites ?

— Il n’y a que l’armée pour avoir des cercueils pareils, dit ma grand-mère. L’autre jour, j’ai vu à la télé qu’ils avaient des tas de cercueils comme celui-là depuis la guerre du Golfe. Il n’y pas assez d’Américains qui sont morts là-bas, et du coup l’armée a des kilomètres carrés de ces cercueils sur les bras. Elle en est réduite à les vendre aux enchères. C’est… comment on appelle ça déjà… du surplus.

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