Janet Evanovich - Deux fois n’est pas coutume

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Deux fois n’est pas coutume: краткое содержание, описание и аннотация

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Stéphanie Plum est chasseuse de prime. Sa spécialité : ramener les libérés sous caution récalcitrants au tribunal. Un job sans grande surprise, sauf quand il s'agit de mettre la main sur Kenny Mancuso. Un vrai coriace trempé dans une affaire de trafic d'armes, qui passe son temps à découper des cadavres et à envoyer les morceaux à Stéphanie. Sans compter les quarante cercueils disparus d'une entreprise de pompes funèbres. Un vrai casse-tête. Évidemment, tout irait mieux si Morelli, flic et pot de colle, n'était pas toujours pendu à ses basques. Heureusement, Stéphanie à une grand-mère qui s'y connaît en flingues et en salons funéraires.

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Je passai un coup de fil à ma compagnie d’assurances pour signaler le vol de ma voiture. J’appris que mon contrat ne me donnait pas droit au prêt d’un véhicule et que je recevrais mon paiement dans trente jours si ma voiture n’était pas retrouvée d’ici là. J’en étais encore à pousser de gros soupirs quand le téléphone sonna. L’envie de hurler qui me prit avant même d’avoir décroché m’avertit que ce devait être ma mère.

— Ta voiture a été retrouvée ? me demanda-t-elle.

— Non.

— Ne t’inquiète pas. On a pensé à une solution. Tu peux utiliser celle de Sandor.

Mon oncle Sandor, quatre-vingt-quatre ans, était entré en maison de retraite le mois dernier et avait fait don de sa voiture à la seule de ses sœurs à être encore de ce monde : mamie Mazur. Mais ma grand-mère n’avait jamais appris à conduire. Ni mes parents ni aucun citoyen des pays libres n’étaient particulièrement désireux qu’elle s’y mette.

Même si je ne suis pas du genre à faire la fine bouche devant les cadeaux que l’on m’offre, il n’était pas question que j’accepte. La voiture d’oncle Sandor était une Buick 1953 bleu pastel au toit d’un blanc aveuglant, aux pneus à flanc blanc aussi gros que ceux d’un tracteur, et aux hublots au chrome étincelant. Elle avait la taille et la forme d’un béluga et, les jours avec, bouffait dix litres au kilomètre.

— C’est hors de question, dis-je à ma mère. Merci d’y avoir pensé, mais c’est la voiture de mamie.

— Elle veut que tu l’aies. Ton père te l’amène. Conduis-la en toute tranquillité.

Zut. Je déclinai son invitation à dîner et raccrochai. J’allai m’assurer que Rex ne faisait pas de réactions à retardement suite à son épreuve de la veille au soir. Il ne semblait pas traumatisé, aussi je lui donnai un brocoli et une noix, pris mon blouson, mon sac, et filai. Je descendis par l’escalier à pas lourds et attendis à l’extérieur que mon père fasse son apparition.

Le bruit lointain d’un moteur éléphantesque s’empiffrant d’essence fut audible du parking, et je me plaquai contre la façade, espérant une grâce, priant pour que ce ne soit pas la Buick.

Le nez bulbeux d’une méga-voiture apparut au coin de la rue et j’entendis mon cœur battre au rythme des pistons. C’était bien la Buick, dans toute sa splendeur, sans une égratignure. Mon oncle Sandor l’avait achetée neuve en 1953 et l’avait toujours bichonnée.

— Écoute, je ne crois pas que ce soit une bonne idée, dis-je à mon père. Et si je la raye ?

— Elle ne se rayera pas, me répondit mon père. C’est une Buick.

— Mais je préfère les petites autos.

— Voilà ce qui ne va pas dans ce pays : les petites voitures. C’est quand ils ont commencé à importer les petits modèles du Japon que tout est allé à vau-l’eau.

Il donna un petit coup de poing sur le tableau de bord.

— Ça, c’est de la bagnole ! s’exclama-t-il. Faite pour durer ! Voilà le genre de voiture qu’un homme est fier de conduire. Une voiture qui a des cojones.

Je pris place à côté de mon père et me penchai par-dessus le volant, contemplant bouche bée l’étendue du capot. Bon d’accord, elle était énorme et hideuse, mais elle en avait.

Je pris le volant d’une main ferme et mon pied gauche se retrouva au plancher avant que mon cerveau n’enregistre « pas d’embrayage ».

— Automatique, me dit mon père. C’est ça le secret de l’Amérique.

Je raccompagnai mon père à la maison.

— Merci, lui dis-je, avec un sourire forcé.

Ma mère, du seuil, me cria :

— Sois prudente ! Et verrouille bien les portières !

Morelli et moi entrâmes ensemble chez Big Jim. Ranger y était déjà, assis dos au mur à une table qui offrait une vue panoramique sur la salle. Plus chasseur de primes que jamais, mais se sentant sans doute un peu nu car il avait laissé la plus grande partie de son arsenal dans la voiture, sans doute en l’honneur de Morelli.

Inutile de consulter le menu. Chez Jim, les initiés mangeaient tous le même plat : côtelette-haricots verts. On commanda et on attendit en silence qu’on nous apporte les boissons. Ranger inclina sa chaise en arrière et croisa les bras sur sa poitrine. Morelli s’affala en une pose moins agressive, plus indolente. Moi, je restai assise sur le bord de ma chaise, coudes posés sur la table, prête à bondir et à prendre mes jambes à mon cou si jamais ils décidaient de se tirer dessus rien que pour le fun.

— Alors, fit Ranger, qu’est-ce qui se passe ?

Morelli se pencha légèrement en avant.

— L’armée a perdu certains de ses joujoux, dit-il à voix basse et l’air de rien. Ils ont réapparu à Newark, à Philadelphie et à Trenton. Tu as entendu parler de ce trafic d’armes ?

— Les trafics d’armes, c’est pas ce qui manque.

— C’est différent, fit Morelli. Je te parle de balles perforantes, de « LAWs », de M-16, de nouveaux Beretta 9 mm estampillés « propriété du gouvernement américain ».

Ranger hocha la tête.

— J’étais au courant pour la bagnole à Newark et le flic à Philadelphie. Et qu’a-t-on à Trenton ?

— On a le revolver avec lequel on a tiré sur Moogey.

— Non, sans blague ?

Ranger renversa sa tête en arrière et éclata de rire.

— De mieux en mieux ! fit-il. Kenny Mancuso tire sans le vouloir dans le genou de son meilleur pote, il est pris en flagrant délit par un flic qui, par le plus grand des hasards, s’arrête à la station-service pour faire le plein, et il se trouve que son revolver est une arme volée.

— Quoi de neuf, docteur ? fit Morelli. Tu sais quelque chose ?

— Nada, lui répondit Ranger. Kenny a révélé quelque chose ?

— Nada, fit Morelli.

La conversation s’interrompit le temps de pousser les couverts et les verres pour faire de la place pour les assiettes.

Ranger ne quittait pas Morelli des yeux.

— J’ai comme l’impression qu’il y a autre chose, dit-il.

Morelli choisit une côtelette et fit son imitation du lion du Serengeti.

— Les armes viennent de Braddock.

— Volées pendant que Kenny travaillait là-bas ?

— Y a des chances.

— Et je parie que le bon petit diable y avait accès ?

— Jusqu’à présent, tout ce qu’on a, ce sont des coïncidences, dit Morelli. Ce serait bien si on pouvait avoir des infos sur la distribution.

Ranger balaya la salle du regard puis reporta son attention sur Morelli.

— Tout a été calme ici, dit-il. Je peux me rancarder à Philadelphie.

Mon Alphapage sonna dans les profondeurs de mon sac. J’y plongeai tête la première, y farfouillai un moment pour finalement me décider à en sortir le contenu un à un – menottes, torche électrique, bombe lacrymo, boîtier paralysant, bombe de laque, brosse à cheveux, porte-monnaie, baladeur, couteau suisse, Alphapage.

Ranger et Morelli m’observaient avec une fascination morne.

Je jetai un coup d’œil à l’affichage numérique.

— Roberta, dis-je.

Morelli releva la tête de ses côtelettes.

— Tu es du genre à faire un pari ?

— Pas avec toi.

Une cabine téléphonique se trouvait dans l’étroit couloir qui menait aux toilettes. Je composai le numéro de Roberta et m’adossai au mur. Roberta décrocha au bout de plusieurs sonneries. J’espérais qu’elle avait retrouvé les cercueils, mais mes espoirs furent déçus. Elle avait vérifié tous les hangars et n’avait rien trouvé d’inhabituel, mais elle se souvenait avoir vu plusieurs fois une même camionnette aux alentours du numéro 16.

— C’était vers la fin du mois dernier, dit-elle. Je m’en souviens parce que je faisais les factures du mois et je l’ai vue faire deux ou trois allées et venues.

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