Frédéric Dard - Bons baisers où tu sais

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Bons baisers où tu sais» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1987, ISBN: 1987, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Bons baisers où tu sais: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Bons baisers où tu sais»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Combien d'temps croyez-vous-t-il que ça durera-t-il, c't'absence de mon Béru, commissaire ? Ce silence ? J'vais prendre un avocat et m'reconstituer partie civique. Réclamer des hommages et intérêts ! Un homme comme mon homme, ça vaut son poids d'pognon, croiliez-moi ! Faut qu'l'Etat va m'le payer, commissaire. Sans compter qu'un chibre comme l'sien, au grand jamais j'retrouv'rai l'même. C'tait classé monument hystérique, un nœud de c't'acabit ! Les taureaux faisaient la gueule quand y voiliaient limer c'pauv'Alexandre-Benoît dans la nature.
Ça va faire deux mois que j'étiole du frifri, commissaire. C'est plus une vie !
(Doléances de Berthe Bérurier)

Bons baisers où tu sais — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Bons baisers où tu sais», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Merci, madame, vous êtes bien aimable, chevroté-je.

Elle sent bon, elle rit jeune, son cul ressemble à deux melons d’Israël dans un filet à provisions. Pour lors, je m’en trouve ragaillardi.

— Fallait pas vous donner c’te peine, petite maâme, gazouille une voix d’orang-outan enrhumé ; ça lu fait du bien d’ se baisser un peu, grand-père. Y n’est tout de même pas encore dans un état comm’ ma queue [8] Tout nous incite à supposer que Bérurier veut parler là d’un « état comateux ». .

La serviable au dargif ensorceleur sourit et s’esbigne. Le Mastard prend place en face de moi.

— C’est fou c’ que tu prends un coup d’ buis quand t’est-ce j’ sus plus av’c toi, ricane-t-il.

Il consulte sa tocante.

— J’ai l’ temps d’écluser un pot : ma marquise est z’en train d’ se mignarder le baigneur en prévision de ma troussée du soir et ça y prend une bonne d’mi-heure.

— Ainsi donc, tu m’as reconnu, penaudé-je.

Il rit gras comme un chemin vicinal du Nord à l’époque des betteraves.

— En passant la lourde, j’ t’ai retapissé bille en tête, mec ! Técolle, tu pourrais affubler une soutane blanche pour t’ déguiser en cardinal, de dos j’ saurais qu’ c’est toi !

— Tu as fait ami-ami avec les goret’s brothers, à ce que je vois ?

— On est cul et chemise, les trois.

— Lequel des deux Japs fait la chemise ?

Mais les facéties du premier degré restent plus absconses pour lui qu’une affiche égyptienne annonçant le mariage de Ptolémée XIV avec sa frangine.

— D’après selon c’ que je croye comprend’, grand, t’as branché le négro sur la potesse à mes lards jaunes ?

— Affirmatif.

— Et ta pomme, tu chiques les gâteux pour supervisionner la noce ?

— Textuel. Tu me racontes, ta copinerie avec ces messieurs ?

— Fastoche. Y nous ont pris en train de bouillaver dans le téléphéérique, moi et Antonella ; parce qu’y a un p’tit téléphéérique à Rotberg, pour descend’ au village. Une cabine de tout juste huit places, qu’ tu commandes soi-même en appuillellant sur un bouton, kif un encenseur, tu mords ?

— Et alors ?

— Bon, on rentrait d’la vallée où qu’on était été faire des emplettes, moi et la marquise. Et soudain, d’ traverser ces sapins, et la cabine qui trinquebale, je chope le goumi. La vieille, toujours partante, m’ conjure d’ lu placer Popaul dans le module d’haute fréquence. Et rran ! V’là-t-il pas que je bourre la reine dans l’ téléphéérique. Là-bas, c’est plein de petits z’écureuils farceurs qui nous adressaient des mignons encouragements au passage.

Il s’interrompt pour appréhender le serveur galonné.

— Garçon : du champ’, plize ! Comment ça, une coupe ? V’ v’ f’tez de moi, mon grand ! Qu’est-ce v’ dites ? Un quart ? Ai-je-t-il la gueule à boire des quarts ? Répondez-moi en silence. Non, hein ? Une demie ? Franch’ment y me croive malade, ce gus ! D’mande à mon grand-père ici présent si j’ serais l’homme des demi-m’sures ! Une boutanche entière, mon pote ; et au trot, j’ai une créature de rêve qui se fourbit le fion en m’attendant. Qu’est-ce tu dis ? T’as pas de grande boutanche frappée ? Fais-toi pas d’souci : j’la frapperai moi-même, c’est pas la force qui m’ manque ! Bon, où en étais-je-t-il, Sana ? Oui : la bouillave dans le téléphéérique. La marquise, sa ramonée céleste, elle raffolait. La cabine dodelinait dans les azurs. On se croillerait dans une nacelle.

« Des moments, comme y avait un chouïa de zef, je déjantais. Et puis bon, on arrive au terminus avant d’avoir fini not’ besogne. J’la calçais en levrette, la mère. Ça s’ prêtait, l’ plancher étant en pente. J’en avais rien à cirer qu’on soye parvenus à destine, j’ continuais d’embroquer en père Turbable qu’ j’ sus. Et j’y fignole la brosse, médème. Stoppant à des moments pour y créer l’ manque qu’exalte toujours les rombiasses. Un petit coup de pourliche dans la moniche avant de lui renquiller l’ trésor. Du bel art, tu m’connais, pépé ? On termine notre performance. Elle était aux questches, Antonella. Lessivée à mort. Chez elle, j’ai toujours peur qu’ le guignol me lâche dans un transport ; à son âge, tu penses. Déjà qu’elle se cogne des bonbonnes de Végétaline pour s’ mett’ le palpitant au pli.

« Brèfle, je l’aide à s’rel’ver. Qu’à cet instant, qu’est-ce j’aperçois-je, leurs frimes déjà plates écrasées cont’ les vit’, ces messieurs les colosses ! En train d’ se marrer comme des citrouiles entamées. Quand j’ai sorti du téléphéérique, y m’ont gratulé comme si je viendrais d’ remporter l’ marathon du Salaud-de-Paulo. On se comprend un peu biscotte y causent anglais EUX AUSSI ! N’à partir d’ c’t’ instant, on s’est plus lâchés, les quatre ! La baise, ça les amuse pis qu’ les films à Defuneste. Chaque fois que j’enfile la marquise, faut qu’ je les préviende pour qu’y matent la séance à la chambre. Y z’apportent du saké, et puis, naturellement, leurs appareils photo : japonais, comme ils sont, tu penses ! J’ t’arrête tout d’suite ; y a rien de viceloque là-dessous. Eux, la pointe connaissent pas. Ça leur sert juste à pisser. Y nous regardent comme si on s’rait Son et Loupiote sur l’Acre Paul, tu saisis ? C’est des visuels, quoi ! Des artiss dans leur genre. Y z’admirent le boulot, la grâce, la souplesse. Y nous considèrent comme des danseurs. La marquise, pour eux, elle est coryphédrine à l’Opéra et moi Roland Petit, en gros. Tu mords ? J’ sais pas si y sont terroriss dans la vie, mais dans l’ private, tu peux pas trouver plus gentils garçons. Et bouffeurs, là, champions ! Tu voudras qu’ j’ te dise ? C’est pas d’ gaieté d’ caeur. Eh ben, y m’ battent à table. Avant-hier, on a fait un concours. On est été dans un restau faire la clinique buissonnière. On s’est commandé trois dindes : une chacun ! J’ai dû déclarer vingt culs ! Ce sont z’eux qu’a fini la mienne ! J’ai honte visse-à-visse d’ la France d’être étalé par ces Niacouets, mais c’t’ ainsi, mon pote ! Faut s’ faire mettre ou s’ résolver. »

Il stoppe son interminable tirade pour vider à moitié la bouteille de Dom Pérignon qui vient de lui être amenée. D’énormes rugissements, mêlés de feulements en consécutent, créant la panique dans le bar à peu près plein à cette heure. Les consommateurs croient que les pensionnaires d’une ménagerie se sont échappés et investissent l’hôtel. Des dames hurlent d’effroi. Un homme d’affaires du Moyen-Orient tire son parabellum de voyage de son attaché-case, prêt à défendre chèrement sa vie et son H.

Le Gros qui sort de cure n’en a [9] Astuce san-antoniaise, pauvrette, mais qui mérite un sourire. Merci. .

— En somme, vous êtes devenus inséparables ?

— C’est pas le rêve pour un drauper, ça, Tonio ? Les gars qu’il doit surveiller deviennent ses amis d’enfance et l’invitent de viendre av’c eusss !

— L’exploit, mec. T’ont-ils dit ce qu’ils venaient faire à Paris ?

— Trouver la fille qui les manage, paraît-il. Qu’après quoi, y d’vront z’aller à London dans un grand théâtre pour s’ reproduire.

— Et tu leur as dit que tu travaillais dans quoi ?

— Dans rien. J’ vis d’ mes rentes. Mon côté fils à papa, Sana. Je chique les p’tits lords désœuvrés quand j’ m’en donne la peine. Le play bosse de lusc, c’est bibi.

Un silence ! De courte durée, car il écluse la boutanche complète et le gaz part ! Dans toutes les directions ! Mais cette fois, les voisins ont pigé la source de ces cris de bêtes féroces et ne s’en formalisent plus. La jungle, la savane, la forêt vierge, ils savent qu’un seul et même individu les assume. Un gros dégueulasse qui est Disneyland à lui tout seul.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Bons baisers où tu sais»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Bons baisers où tu sais» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Bons baisers où tu sais»

Обсуждение, отзывы о книге «Bons baisers où tu sais» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x