Frédéric Dard - Les cochons sont lâchés

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Les cochons sont lâchés: краткое содержание, описание и аннотация

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« Si un jour on te demande quel est le plus gaulois des
le plus vert, le plus salingue, le plus rabelaisien, le plus scatologique, le plus grivois, le plus too much, réponds sans hésiter que c'est
Peut-être parce que c'est le seul ou San-Antonio ne joue aucun rôle, sinon celui du romancier ? Dans ces pages paillardes, Béru et Pinuche sont lancés seuls à l'aventure, afin de dénouer une ahurissante affaire. Mais le pénis « hors paire » de Bérurier sera leur braguette de sourcier.
Grâce à cet appendice exceptionnel, ils franchiront tous les obstacles !
Comment ?
Lis et tais-toi !
L'heure est grave ; l'heure est folle :
Retiens ton souffle, ma jolie. Et surtout ne déboucle pas ta ceinture si tu ne veux pas qu'il t'arrive un turbin ! »

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— Toi, c’qu’t’es, j’trouve pas d’mots ! riposta l’époux bafoué. La plus pute et vérolée des putes, c’est la p’tite sœur Thérèse d’ Lisieux, comparée à toi. Faudrait quoi pour t’calmer, saleté ? Qu’on t’enfourne un tomb’reau d’betteraves sucrières dans le fion ? Qu’on t’l’cimente ? Qu’on t’entifle dix litres d’essence av’c un entonnenoir et qu’on y flanque l’feu ? Une vache comme toi, les bras vous tombent ! Madame a marié la plus grosse bite d’France, après celle d’M. Félix, et ça y suffit pas ! Faut qu’elle aille s’faire planter d’l’aut’ côté des océans par un connard comme Alfredo. Et quand ce maboul est enchristé, suite d’assassinat, la v’là qui viole des p’tits groumes qu’ont une cacahuète comme zézette ! Non mais c’est ben la rage du cul, ça ! Tu vas t’envoilier des bourrins, si tu continues ! Des z’éléphants ! L’obélisqu’ d’la Concorde ! Un régiment d’légionnaires ! L’T.G.V. ! La tour Eiffel ! Not’ gosse me ressemblerait pas comme une goutte d’eau, y aurait pas déjà un chibre d’âne, je’croiererais pas qu’il est d’moi !

Berthe s’est assise en tailleuse, si bien que Pinaud n’ose plus s’approcher d’elle pour l’embrasser. Il regarde à distance et pense au tunnel sous la Manche qui nous rend ces cons d’Anglais un peu plus voisins.

La Grosse sait combien cette posture excite son mari. Elle murmure :

— Tombe pas dans l’éguesagération, Sandre. Certes, j’sus une pauv’ femme avec des faiblesses, beaucoup d’faiblesses. J’ai du tempérament, qu’ veux-tu ! Mais la faute à qui ? Qui c’est, l’mec qu’a su m’embraseser l’essence ? Il s’appelle comment est-ce ? Hmm ! Oui : Béru ! Y m’arrive d’papillonner et de prend’ des pafs, mais d’cœur je t’ai resté fidèle. J’t’aye dans la peau, Sandre. J’sus amoureuse de toi pour la vie. Et si tu mourrirais, bien sûr, j’m’ferais encore sauter, mais jme remarierais jamais !

Là-dessus, elle a la belle initiative d’éclater en sanglots.

Complètement retourné, Alexandre-Benoît tombe à genoux et prononce les mots qu’il faut :

— J’t’ d’mande pardon, Berthy, ma pensée a dépassé mes paroles !

Larmes.

Ensuite, le couple turbulent se joint. Berthe se met au bord du lit, les jambes pendantes. Béru enfouit son visage d’agenouillé entre les délectables cuisseaux de sa moitié. Il retrouve avec émotion ce goût subtil de charcuterie bavaroise qui tant l’ensorcelle. Oublie la comtesse, trop parfumée de la chatte pour son robuste appétit.

Devant cette sorte de prière païenne, Pinaud se sent remué par un sentiment profond fait d’admiration, de reconnaissance, de foi profonde en l’humain, si fragile et si fort aussi ! Il va s’asseoir dans un fauteuil et regarde le Gros déguster Berthe avec une tendre voracité. Elle a appliqué ses deux mains de lavandière sur la nuque puissante du taureau fougueux comme pour l’imprimer en creux dans son sexe béant.

Elle a une douloureuse grimace de jouissance, apostrophe Pinuche :

— R’gardez comme il s’y met d’bon cœur, m’sieur César ! Quel ogre ! Y va tout m’disloquer la craquette à ce train d’enfer ! C’t’un bouffeur-né, mon Sandre ! Et vous n’voiliez pas sa menteuse ! Un vrai caméléon ! Il tire un panais gros comme un’ escalope, l’apôtre ! Vous pouvez croire qu’y s’régale. Oh ! Oh ! la la ! Ça me gouzille partout ! Je pâme déjà ! Quel artiste ! Si on organis’rait des championnats d’minette, y gagnerait la coupe ! Ça y est : y m’déclenche, l’sagouin ! Je pars en liqueur, m’sieur César ! Ah ! le gros salingue ! Mais y m’en laissera pas, hein ! y veule tout pour lui, c’goret de merde ! Voui ! Vouiiii ! Sandre : je t’aémaeu !

Elle fade. Le Goulu poursuivant toujours sa manœuvre, elle lui décoche un coup de genou dans la gueule en grondant :

— Mais y va pas lâcher prise, ce con ! Un vrai bulldog, bordel ! Arrête, nom de Dieu ! J’ai donné !

Le Mastar décélère en soufflant fort et dégage une trogne cramoisie et barbouillée du haut lieu où elle s’était encastrée. Il est haletant, ébloui, dévasté par trop de bonheur.

— Berthe, chuchote-t-il, ô Berthy, ma toute petite, mon zoiseau, t’es unique !

Pinaud ramène le trio aux problèmes de l’heure, après cette page d’amour si nécessaire au rétablissement de l’harmonie. Il dit, pendant que Berthe se torchonne la babasse, manière de pouvoir réintégrer sa culotte la tête haute :

— A présent, il faudrait que nous parlions de cette pénible affaire, ma chère amie. Je pense que vous devriez nous raconter par le menu les événements, en commençant par votre arrivée à l’hôtel.

La Vouivre acquiesce.

— Je pourrais-je-t-il vous parler seul à seul, m’sieur César, j’m’sentirerais plus libre.

— Si j’s’rais d’trop, dis-le ! s’emporte le mari. Comme si je pourrerais pas tout entendre ! J’le sais qu’t’as fait la chienne av’c c’criminel d’Alfredo. Et j’t’ai déjà eu vue lu pomper l’nœud ou t’faire embroquer par ce connard ; qu’est-ce tu veux ajouter d’mieux, pétasse ?

Elle rengracie :

— D’accord, j’causais pour ménager ta susceptibilité, Sandre.

— Fais-toi pas d’mouron pour elle, j’sus blindé d’puis l’temps !

Elle hausse les épaules.

— Bon, souate. On est arrivés ici, Freddy et moi, le mardi. Installation.

— Séance de lonche n’à peine les valoches défaites, hein ? grince Sa Majesté encornée.

Et la perfide, se piquant au jeu :

— Avant !

— Salope !

— Alfred est très sensib’ aux chambres d’hôtel.

— Salaud ! Et bien entendu, y s’est hâté d’te pratiquer le « tourniquet japonais » dont à propos duquel y m’casse les couilles ?

— Fectivement !

— Fumier ! Et « la chaise du roi », œuf corse ?

— Testuel !

— Le gueux ! Sans compter le « i grec en folie », j’présompte ?

— Naturellement.

— Le grand jeu, quoi !

— En plein !

— Qu’il crève ! J’espère qu’y z’ont la peine d’mort en Argenterie pour les assassins ! Et, bien sûr, toutes ces saloperies, vous les avez faites habillés ?

— C’est meilleur.

— Tu veuilles qu’j’t’éventrasse à coups d’talon, morue ?

Elle se fait pathétique. Mère Courage ! La Dame aux Camélias dans sa phase bacillaire !

— Si ça peut te soulager, mon pauvre Sandre.

Il repleure.

Pinuche intervient :

— Ecoutez, mes enfants, vous n’allez pas passer le restant de vos jours à vous déchirer pour de menus incidents de parcours ! Nous ne sommes que des êtres vivants lâchés dans le cosmos. Il faut s’aimer, se pardonner, s’aider. Alors arrêtons les frais, question jalousie.

Il est beau comme l’abbé Pierre rasé de frais. Son clope jaune pendouille de sa lèvre inférieure tel une bistougnette de lapereau. De la sanie sort de ses yeux comme de la mayonnaise en tube. Il arbore son tendre et miséricordieux sourire. Il y a de l’évangéliste chez cet homme. Je sais que Dieu l’aime beaucoup.

— Reprenons, chère Berthe. Vous vous êtes donc installés ici. Ensuite ?

— Ben on a commencé les vacances, quoi : la bouffe, des siestes, des bains de soleil, des parties d’ cartes au bar.

— Une vie de con, en somme ! résume l’actif Bérurier.

Elle lui sourit désarmant ; c’est son nouveau style à Berthaga : la coupable qui accepte l’opprobre, joue les martyres résignées. Ça paye !

— Vous connaissiez la personne qui a été trucidée ? reprend le vieil enquêteur chevronné.

— Quand j’ai vu sa photo dans l’journal, j’m’ai rappelé l’avoir entrecroisée pendant not’ séjournement, moui. L’était seule. Une brune, pas beaucoup de formes.

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