Frédéric Dard - Les cochons sont lâchés

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Les cochons sont lâchés: краткое содержание, описание и аннотация

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« Si un jour on te demande quel est le plus gaulois des
le plus vert, le plus salingue, le plus rabelaisien, le plus scatologique, le plus grivois, le plus too much, réponds sans hésiter que c'est
Peut-être parce que c'est le seul ou San-Antonio ne joue aucun rôle, sinon celui du romancier ? Dans ces pages paillardes, Béru et Pinuche sont lancés seuls à l'aventure, afin de dénouer une ahurissante affaire. Mais le pénis « hors paire » de Bérurier sera leur braguette de sourcier.
Grâce à cet appendice exceptionnel, ils franchiront tous les obstacles !
Comment ?
Lis et tais-toi !
L'heure est grave ; l'heure est folle :
Retiens ton souffle, ma jolie. Et surtout ne déboucle pas ta ceinture si tu ne veux pas qu'il t'arrive un turbin ! »

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— Ça va, la santé, Alexandre-Benoît ? demande dame Pinuche d’une voix un tantisoit altérée.

— Ça peut pas être mieux, assure cet optimiste.

— La famille se porte bien, aussi ?

— La pêche ! Apollon-Jules est chez M meFélicie, la mère à l’Antonio, vu qu’ ma Berthe a parti en Normandie soigner sa sœur qui s’est nazé les deux guitares en changeant ses rouleaux d’ papier tue-mouches au plafond. C’te grosse vache qui met un tabouret su’ la table pour grimper dessus. Cent vingt kilos ! Un tabouret à trois pieds !

La Pinaude pinée émet les lamenteries d’usage.

— Si vous pouviez un peu plus fort, Evariste, implore-t-elle, et me soutenir les jambes : je fatigue des jarrets.

Lui, chose payée, chose due. Prestation irréprochable. La cliente est souveraine. Il lui ramasse les cannes de ses deux bras arrondis et pousse les feux.

César regarde, attendri.

— C’est beau, la jeunesse ! dit-il, ému. Si je devais lui faire ça maintenant !..

Le téléphone sonne. Il se lève pour aller répondre. Béru s’empare du gros tube de vaseline posé sur le sol. Il lit la marque. Il demande si ça ne « cuit » pas. Le masseur assure que « pas le moins du monde ». La dame Pinaud confirme.

— Je peux vérifier ? les en prie Bérurier.

Ils sont d’accord. Le masseur décule, Bibendum dégaine son infatigable panoche. Le masseur siffle d’admiration. Il demande comme quoi est-ce que ce monsieur serait d’accord, une bite pareille, de faire des extras avec lui ? Y aurait gros à affurer. La duchesse de Branloche, par exemple, qui est insatiable, paierait une fortune pour être entreprise par un goumi aussi féroce. Le Gros répond « qu’y faut voir » et comble M mePinaud à ras bord. Elle gémit. Il pousse. La table ne peut supporter ses assauts et se disloque. Il écrase de son poids la femme de son ami. Le masseur vole au secours ! La table est cassée, M mePinaud aussi : un orteil ! C’est peu, mais ça fait souffrir.

Béru déconfite et dégode également. Une mesure pour rien ! Incident de parcours. La vie !

Réapparition de Pinuchet. Soucieux, le front bandonéon. Il a glavioté son mégot. Il ne s’aperçoit même pas du désastre.

— Viens par ici, Alexandre-Benoît, j’ai à te parler.

Béru rajuste sa braguette démoniaque, mais la fermeture reste coincée au tiers du parcours de remontée. Il abandonne, fataliste. Dans le fond, ces endroits-là, plus ils sont aérés, mieux ça vaut ; tout le monde y gagne.

Les voilà au salon. Un luxe ! Le meilleur architecte d’intérieur de Paris : mélange habile d’ancien et de plexiglas, tissus de chez Etamine the must ! Sur les murs, un Botero, un Mathieu et une eau-forte de Rembrandt, juste pour vous dire !

César amène la cave à liqueurs roulante entre leurs deux fauteuils.

Un porto de cinquante ans d’âge ? propose-t-il.

— Banco ! Mais tu m’fil’ras une giclette de marc de Bourgogne dedans pour l’muscler. Alors, qu’est-ce t’as à m’dire ?

— Le coup de fil que je viens de prendre…

— Moui ?

— C’était Berthe.

Le Mastar sourcille.

— Pourquoi qu’é t’appelle, toi ?

— Elle avait quelque chose d’ennuyeux à te dire et elle a préféré que je m’en charge.

— En v’là des mystères, bordel à cul ! Si c’est qu’sa sœur est clamsée, faut pas qu’é s’gêne, j’m’en tartine la prostate !

— Elle n’est pas chez sa sœur.

— Ah ! bon ?

— Elle est en Argentine.

— En quoi ?

— Tu sais où se trouve l’Argentine ?

— C’te connerie : à côté du Maroc !

— Un peu plus loin, de l’autre côté de l’Atlantique.

— Qu’est-ce elle a été foutre là-bas ?

— C’est Alfred qui lui a payé le voyage : il a gagné un million de nouveaux francs au tiercé.

— L’salaud ! Il aurait pu m’emm’ner aussi.

— Il n’a pas dû y penser. Ils sont à Mar de Plata, une station balnéaire en vogue.

— Ah ben, dis donc : elle a une façon d’ r’voir sa Normandie, c’te morue !

— Il y a un os ! bêle Pinaud. Figure-toi qu’Alfred a eu des rapports sexuels avec une cliente de leur hôtel et que, dans une crise de démence, il l’a tuée à coups de couteau !

SUITE

Un temps. Alexandre-Benoît vide son verre. Il se ressert : un quart de porto, trois quarts de marc. Reboit cul sec.

— Alfred, rapiérer une frangine, lui qui s’évanouit quand il voit du sang ! Je m’ marre !

Pinaud hausse les épaules.

— Berthe est formelle. D’ailleurs elle va te le dire elle-même, j’ai laissé le téléphone décroché et elle est toujours en ligne.

Le Mammouth s’arrache.

— J’espère qu’la communicance est à la charge d’Alfred.

Il va saisir le combiné.

— Berthy ?

La voix pathétique de la femme adultère lui gouzille la trompe d’Eustache.

— Oh ! mon Sandre, mon Sandre, te voilà ! râle-t-elle.

— Ton Sandre, y t’pisse au cul, salope ! Vous tailler en Argenterie les deux, sans me proposer d’viendre ! Tu croives, qu’j’vous aurais gênés ? C’est nouveau, ça, d’ filer en loucedé, sous prétesque qu’ta charogne d’sœur s’est fané les guibolles ! T’as tort, Berthe. T’as tort. J’veuille bien qu’ tu m’trompes, mais j’veuille pas qu’tu m’mentes ! Entre époux mariés, c’est pas convenab’. Et t’v’là bien avancée av’c ton Rital d’Alfredo encabané, car y l’ont enchtibé, mes collègues d’là-bas, bien sûr ?

— Oui.

Elle pleure.

— Bien fait pour ce gommeux ! Toujours à rouler ses épaules en bouteille Perrier, à draguer la première pétasse v’nue ! Ça y f’ra les pinceaux d’moisir en taule. Quand y r’sortira, l’aura des champignons ent’ les doigts d’pieds. N’en attendant, t’as plus qu’à rentrer fissa, la mère. Tu biches l’premier avion ou l’premier train, au choix, autr’ment sinon, j’fais constater par huissier ton abandonnage d’ domicile et j’d’mande l’ divorce.

— Mais j’peuve pas rentrer ! sanglote la Baleine ; la police d’ici éguesige qu’ j’demeurasse à sa disposance.

— Y t’a filé dans une drôle d’merderie, ton merlan de mes fesses ! T’t’rends compte que, pendant des années, tu t’ayes fait monter par un assassin, Berthe ? En es-tu-t-il consciente ou pas ?

— J’arrive pas à y croire ! lamente-t-elle. Caisse il a pu lui prendre, un garçon si doux, si prév’nant ?

— Il y a pris qu’c’t’un sadique, Berthe. Quinze piges qu’tu es tirée par un monstre plein d’instinctes ! Et moi j’passe derrière : la voiture balai ! Merci bien. Si tu croives qu’j’vais continuyer d’ troncher les restes d’un meurtrier, tu t’ goures. T’iras t’faire zébrer par les nègres du dix-huitième et tu mouriras du sida, ça t’évit’ra d’ d’vnir vieille !

Furax, il raccroche avec tant de violence qu’il écrase le poste téléphonique comme un camion une merde. Son courroux le fait trembler, le Gravos. Il arpente la pièce en balançant des louises d’énervement. Il psalmodie des injures, des présages bien funestes. Il dit que, quand sa mégère rentrera, il la mettra au turf, rue Saint-Martin, avec des cuissardes, pas de culotte et des chaînes en guise de vêtements. Qu’elle pompe des cilles, des pasteurs, des employés de la voirie, n’au moins ça rapportera d’l’artiche !

Apercevant le bar roulant, il revient se servir. Cette fois, c’est le verre empli de marc avec quelques gouttes de porto pour parfumer.

Pinaud le contemple avec tristesse.

— Cette charognasse aura gâché ma vie ! dit Bérurier. Ah ! si j’aurais eu un’ épouse modèle, comme la tienne. La femme rangée, d’belle éducance, qui se fait piner sobr’ment à la maison par une personne qualifiée…

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