Frédéric Dard - Trempe ton pain dans la soupe

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Trempe ton pain dans la soupe: краткое содержание, описание и аннотация

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Si je m’attendais à cette nouvelle !
Moi, l’éternel polisson, le cavaleur effréné, le trousseur de jupons, le détrousseur de culottes, l’homme qui justifie la position verticale et en invente d’autres.
Moi, Sana, devenu…
Non, je ne peux pas t’annoncer ça de but en blanc, ce serait gâcher la marchandise.
Par ailleurs, sache qu’autour de l’événement, se déroulent des aventures à en paumer son dentier dans la chaglatte d’une friponne !
Pour célébrer la chose, chantons tous en chœur Ça le mérite !

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Ces différentes emplettes achevées, nous récupérons Othello et Gargantua sur le banc où ils ont mis à sécher leurs ecchymoses. Mes malheureux troupiers prennent possession du salon mobile et s'allongent sur la peluche des sièges avec un soulagement proche de la volupté.

Go !

* * *

C'est Elnora qui conduit. Moi, je me tiens accagnardé contre la portière, de façon à demeurer face à elle, l'arquebuse en pogne, toute poisseuse de ma sueur.

Bien joli, mais une telle situation peut-elle se prolonger ? Je te prends un exemple : va bien falloir qu'elle se rende aux chiches ? Je me vois mal brandir ma pétoire pendant que ses sphincters font relâche.

Difficile à solutionner.

Tu connais mon ange gardien (lequel est durement à la tâche en ce moment, et très peu à l'honneur) ? Il se manifeste sous l'apparence d'un vaste magasin rutilant de lumières ; sa façade grouille de personnages grandeur nature, évoquant le folklore cow-boy.

Je prie la belle Utérus de se ranger sur le parking attenant. Elle obéit. A ma demande, Alexandre-Benoît s'arrache à son début de dorme pour venir me remplacer.

— Si cette beauté tente quoi que ce soit, n'hésite pas à défourailler ! lui recommandé-je.

L'endroit se nomme Texas Shop. C'est un antre dans lequel tu dégauchis tout ce qui peut avoir trait à l'univers western. Je drague un moment entre les rayons débordants de camelote et ne tarde pas à trouver ce qu'il me faut : une paire de menottes réglementaires. Jamais lésiner sur son confort, je me bute à te le seriner !

De retour à la limousine-appartement, je passe la boucle d'une poucette à la cheville d'Elnora, et l'autre après la pédale du frein. Tout cela sans un mot.

Sa Majesté retourne se vautrer à l'arrière.

Cette fois, nous taillons le ruban pour de bon !

La tombée du jour nous prend à Savannah, en Géorgie.

Je décide une halte dans un motel moyen des faubourgs. Son enseigne verte et rose fait songer à un cornet de glace pistache-framboise.

Un jeune mulâtre aux tifs décolorés, occupé à construire une maquette d'avion de chasse allemand de la guerre de Quatorze, nous loue distraitement deux bungalows contigus.

J'installe mes éclopés dans l'un, réservant l'autre à ma prisonnière et à moi-même.

Il fallait bien que cela arrive : nous sommes en tête à tête dans une petite construction préfabriquée comportant une chambre équipée d'une kitchenette et d'une salle de douche avec gogues. L'endroit pue le rance et le Bulgomme moisi. Quelques bestioles du genre cloportes vident les lieux précipitamment. L'éclairage est chiche. Pour unique décoration : le poster d'une Hollandaise en costume, l'air aussi con que le moulin à vent de l'arrière-plan. Deux chaises d'osier, une table en bois blanc, un lit constituent le mobilier de l'apparte.

La môme qui s'assoit en soupirant, semble lasse, avec ses yeux cernés et ses traits accusés.

En cours de trajet, nous nous sommes arrêtés une seule fois pour faire le plein du réservoir et le vide de nos vessies. La double opération s'est déroulée sans encombre.

— On boit une bière ? questionné-je.

— Vous n'avez rien de plus fort ?

— Du bourbon ?

— Je préfère.

Ayant fait l'acquisition de quelques flasques, j'en décapsule une, la lui présente. Elle y pratique une ponction pour gardes-côtes dans la bourrasque. Ces filles ricaines ont la dalle en pente raide, je te le garantis.

— Vous étiez très attachée à mister Hamouel ? je risque.

— C'était un amant merveilleux, répond-elle.

Exactement le genre de confidence susceptible de piquer au vif le garçon qui s'en coltine une chouette dans la poche ventrale du slip. Rien de plus agaçant que d'entendre une femme chanter les prouesses amoureuses d'un autre mec. Je considère cela comme une insulte perso.

— Vous êtes belle, vous n'aurez pas de mal à en tomber un autre !

Elle me file une œillade flétrisseuse, dirait un fleuriste. Ma riposte ne lui semble pas de bon goût. Au reste, elle ne l'est pas.

Pour mettre en fuite l'instant désagréable que nous traversons, je fais appel au bourbon (merci Henri IV) qu'elle paraît fortement apprécier.

Ce dont j'escompte se produit, assurerait l'homme qui se trimbale deux sacs tyroliens en guise de testicules : la Miss est beurrée en moins de temps qu'il n'en faut à un Chinois pour attraper la jaunisse.

L'alcool modifie les comportements, les sentiments et les attitudes plus sûrement que ne le font dix ans de vie monacale. La haine d'Elnora s'atténue à mon endroit, puis se mue en convivialité.

A raison d'une rasade toutes les cinq minutes, elle finit par se laisser voguer sur des vapeurs dues à la distillation du maïs. Je l'amène progressivement au relâchement et de là aux confidences.

Ma parfaite connaissance de la femme m'est d'une grande aide. Je sais jouer des silences, des débuts de questions auxquelles je semble brusquement ne pas vouloir donner suite, comme pris de timidité. L'élocution de la chérie devient de moins en moins assurée.

J'ai rapproché mon siège du sien ; ma main de velours s'est insinuée sous les plis de sa jupe et caresse son genou bien rond. L'instant devient capiteux.

Il existe dans ce bungalow une sorte de petite cheminée bidon au foyer de fausses braises. T'introduis un nickel dans la fente d'une bûche et — ô miracle ! — ça se met à grésiller en fournissant une lumière d'âtre en cours d'assoupissement. Pour créer le climat, j'ai éteint la méchante lampe à abat-jour de raphia.

Moment délicieux, prometteur de félicités.

Ma dextre abandonne la rotule pour emprunter la voie express de ses cuisses desserrées. Fin duvet sous la peau ultrasensible de mes doigts.

Elnora respire plus rapidement ; mais ce que je veux obtenir, c'est du parfait halètement de femelle en partance.

On atteint doucement la rive des vagissements incontrôlés. Langage préhistorique du fion qui se caramélise ! Éternel retour au culte du cul et à sa digue.

Voici enfin sa chevelure antarctique gagnée par l'inondation du plaisir, comme l'écrit si joliment ma chère Françoise Xénakis dans son livre intitulé : « Mouillance ». Les râles incontrôlés deviennent onomatopées sélectives.

Songeant que la sexualité de ma compagne a commencé entre les jambons de Pamela Grey, je l'entreprends (l'habitude m'y incite) par une tyrolienne pharyngée de grand style.

Cette fois, elle déferle !

Tu te rappelles, Adèle, le rugissement de l'hyène tachetée ?

Eh bien, ça ! A s'y méprendre.

Je te fous mon bifton, qu'à cette heure, la disparition de Los Hamouel ne l'interpelle pas davantage que les crises de goutte de Louis XVIII. Le meilleur amant du monde, elle disait, parlant de son copain Los ? Te vais lui faire réviser cette appréciation, moi. Bouge pas, Minette ! Lui brouter la toundra kif une vache un pré ! Le menton bas, enfoncé dans ses plis d'aisance. Les dents certes rentrées, mais néanmoins râteleuses. La menteuse étalée telle un jabot de vicaire, couvrant une large surface de frifri incandescent.

Elle peut plus, la Ricaine ! Ébroue du fion, n'au point que je suis obligé de maintenir ses cannes en position pour perpétrer mon œuvre libératrice. Elle s'explose une première fois, au débotté, prise de court par la jouissance, puis enchaîne sec sur une nouvelle phase de déliquescence impétueuse. Et moi, souverain, la denture dépilatoire, arc-boute de la langue. Une féerie !

Je triomphe bien au-delà de mes espoirs. La voilà-t-il pas qui me tire par les oreilles pour mieux m'incruster dans ses parties molles ! Alors là, il est oublié complet le divin secrétaire. Banni à jamais de ses souvenirs. On assiste à une reconversion inouïse ! Clovis, embrassant le catholicisme à pleine bouche ! Malaparte abjurant le fascisme ! Elle vocifère qu'elle m'aime, m'adore, m'idolâtre. Que je suis l'homme et la queue de sa vie ! Qu'au grand jamais elle n'avait ressenti pareilles sensations éperdues. Qu'elle est ma chose ! Ma chatte mouillée ! Que tiens, arrête-toi un instant, elle va sans plus attendre m'affûter la lance, me déguster Monsieur Séraphin d'un seul happement !

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