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Frédéric Dard: Les prédictions de Nostrabérus

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Frédéric Dard Les prédictions de Nostrabérus

Les prédictions de Nostrabérus: краткое содержание, описание и аннотация

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Tu sais qu'il se passe des drôles de choses en Suède ? Viens-y avec moi, tu verras ! Tu verras ce que t'as encore jamais vu. Tu verras : des merderies modèles, des partouzes géantes, des mariages d'hommes, que sais-je ?… Tu crois que c'est à cause du froid que les frangines de là-bas ont le réchaud incandescent, toi ? Et ce serait les brunes nordiques qui refileraient à Béru ce don de double vue ? Je le savais déjà voyeur, le Gros. Pas mal voyou, aussi, dans son genre. Mais voyant, alors ça, je te jure ! Viens te rendre compte comme les petites Suédoises s'enflamment facilement. Suffit de savoir les frotter ! Viens, je te dis !

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« On créerait une Fac d’Amour, avec des enseigneuses comme ta souris, ce serait une bénédiction pour la paix des ménages. Tu crois que le jules à qui on joue des solos de clarinette pareils, il a envie de chercher du cheptel ailleurs, toi ? Pas si nave ! Des calumets de ce tonnage, on les garde pour soi. Si j’ te disais que j’ai les cannes qui flahutent. Et pourtant, y’a pas un gus qui surmonte une pipanche aussi vite que mézigue. A tel point que pour moi, généralement, une petite taille express, ça m’ met plutôt en appétit. J’y considère comme un amuse-gueule. Le pianisse qui s’offre une gamme avant d’attaquer dans le gras. Mais ce dont elle vient de me pratiquer, parole, c’est carrément la croisière grand large…

Il célébrerait encore le culte d’Eggkarte Téquïst, si ma communication avec Paris n’était établie à cet instant. La voix maussade du Vieux retentit. En fond sonore je perçois de la musique de danse. Doit y avoir fiesta à son hôtel particulier. Je me rends brusquement compte que mes préoccupations ne sont pas les siennes.

On pense jamais assez à son correspondant quand on tube à un gazier, surtout à des heures peu protocolaires. Egoïstement, on se le figure disponible, en quasi-attente de vous ; prêt à vous accueillir à pleines trompes d’Eustache. Tu parles !

— Qu’est-ce que c’est ? jette-t-il rudement.

— Ici San-Antonio, monsieur le directeur. J’espère que je ne vous importune pas trop ?

Son silence me glace la moelle ; un type qui ne répond pas à une question pareille, qui n’a pas la réaction banale, spontanée, de politesse, tu peux être certain que tes actions auprès de lui font du rase-mottes.

Je prends une goulée d’air climatisé et je repars.

— C’est à propos de votre ordre de mission que m’a remis Bérurier.

— Eh bien ?

— Figurez-vous que ce soir même…

Je lui bonnis l’histoire Maeleström, sans mentionner toutefois la particularité gastronomique du monsieur. Lorsque j’ai terminé, le Dirluche ne moufte pas. C’est tellement silencieux dans le combiné, que je m’y crois seulâbre.

— Allô ! Allô !

— Oui ? fait sa voix plus nordique que toute la Scandinavie.

— Que pensez-vous de ce hasard, monsieur le directeur ?

— Que deux personnes au moins ont envie de retrouver Borg Borïgm, mon vieux. C’est tout ?

Je bredouille un début de quelque chose qui peut passer soit pour une phrase en camerounais ancien, soit pour un gargarisme au citron chaud.

Le Dabe en profite pour me répondre « Bonsoir » et raccrocher.

J’en fais autant de mon côté.

Avoir le prix Nobel et se faire traiter comme un malpropre, t’admettras qu’il y a de quoi foutre sa démission, non ?

Bérurier qui vide son énième (au moins) scotch, murmure :

— Il doit être en panne de mazout, Pépère, ces temps-ci. Y a pas plus teigneux que lui.

Tout sur une merderie modèle plus quelques bricoles à propos d’un étrange meurtrier

Il faisait un délicat soleil d’hiver, le lendemain (qui à vrai dire n’était pas le lendemain, mais seulement le jour de la même nuit) lorsque notre taxi nous arrêta devant le perron de la majestueuse demeure.

Dans la blancheur irréelle de cette matinée, la maison du scatophage ressemblait à un conte d’Andersen.

En mieux.

Ses colonnes de marbre blanc n’étaient, dans le blanc ambiant, apparentes que par leurs ombres, et il se dégageait du paysage une telle harmonie que Béru et moi nous nous arrêtâmes, lui pour pisser, moi pour pleurer d’une noble et artistique émotion.

La gouvernante de la vieille répondit à la pression de mon index sur le clitoris de la sonnette. Elle ne comprenait pas le français et pour tout bagage linguistique charabiait un anglais entremêlé d’allemand. Ce dialecte lui suffit cependant pour nous expliquer que le délicat Maeleström visitait sa merderie, laquelle était située au fond du parc, entre le chenil et le potager à edelweiss.

Nous nous y rendîmes, d’abord parce que je tenais à rencontrer d’urgence mon hôte de la veille, ensuite parce que j’étais curieux de voir à quoi ressemblait sa fabrique alimentaire.

Elle se composait d’un agréable bâtiment, tout en longueur et généreusement vitré.

Un homme jeune et grave, d’un blond cendré, et dont la narine gauche s’ornait d’une très belle verrue de couleur mauve, nous reçut. Il était le chef-chieur de la merderie. Je le crus d’autant plus volontiers qu’il portait sur le visage le poids de son écrasante charge et qu’il en avait des traces sur les doigts ; aussi m’abstins-je de serrer la main qu’il me proposait et le suivis-je dans un dédale de couloirs vitrés.

Le bon Maeleström y déambulait, mains au dos, le regard prompt et vigilant. Il portait un complet de hobereau suédois, de drap vert, qui accentuait son teint cadavérique (en réalité merdavérique). Il s’arrêtait parfois, s’inclinait, examinait la cloison, hochait sa belle tête d’intellectuel et tapotait la vitre isoplane. Il adressait un geste à quelqu’un situé de l’autre côté. Sa mimique variait, elle marquait soit l’approbation, voire la satisfaction, soit au contraire le mécontentement.

Le bruit de nos pas attira son attention. Il vint à nous, souriant, espérant beaucoup de ma visite inopinée.

— Ravi de vous revoir, mon cher lauréat.

Nous nous congratulâmes avec cette chaleur marquant des retrouvailles après une fâcherie.

Je présentai Bérurier comme étant un ami, sans plus. Le Gros eut droit à un shake hand prolongé qui eût amorcé une pompe.

— Je fais mon inspection matinale, me dit le Suédois, car c’est l’heure de la défécation. Il faut avoir l’œil à tout, sinon on est carotté comme au coin d’un bois. Les gens manquent de sérieux, généralement. Pour un chieur consciencieux, j’en ai trois qui n’en font qu’à leur tête.

Et il nous entraîna.

Nous découvrîmes que chacune des vitres séparait le couloir d’un water-closet, comme nous disons en France. La cuvette des multiples cabinets était de verre, si bien qu’on pouvait suivre la production du chieur en action. Ses produits, au lieu de s’engloutir en d’évasives canalisations, étaient recueillis dans un bac de plexiglas en forme de passoire. Si bien qu’au moment même de la production, Maeleström était en état, sinon de la juger, du moins de porter une première appréciation, et donc d’intervenir auprès du responsable, à chaud, si j’ose (et j’ose !) dire.

Le premier chieur que nous découvrîmes, solide gaillard au front bref, lisait le journal en s’escrimant. D’un poing péremptoire sur le verre de la cloison, notre scatophage le rappela à l’ordre.

— Voilà qui perturbe la concentration, dit-il. La mobilisation de l’esprit provoque un relâchement du sphincter, et nous assistons à des chieries désordonnées.

Il nous prit chacun par un bras.

— Belle organisation, n’est-ce pas ? nous dit-il. Je dois reconnaître que cette merderie modèle est tout à fait d’avant-garde. Il m’a fallu des années pour arriver à une complète mise au point. Mais que vois-je !

Il venait de stationner devant un gogue occupé par un type jeune et maigre, au visage et au cul chafouins.

— Chibrdöm ! appela-t-il d’une voix furieuse.

Le chef-chieur qui nous avait introduits se précipita.

— Monsieur ? demanda-t-il en suédois.

Maeleström vitupéra un bon moment.

Quand il eut passé son savon, il nous donna la raison de son irritation :

— Ce voyou a encore mangé du chocolat en cachette ! Quand je vous disais que je dois tout contrôler personnellement.

Nous continuâmes la revue, d’une allure de cortège officiel inaugurant une exposition. Une jeune femme brune lui donna un sujet de satisfaction. Il applaudit aux performances d’un aimable quinquagénaire rondouillard. S’enrogna devant la pitoyable prestation d’un Japonais (qu’il n’avait pris qu’à l’essai fort heureusement) et mit à l’amende un constipé récidiviste qui entamait son troisième jour de rétention ; d’après Maeleström, il s’agissait d’une forte tête : un Français, il s’en excusait, décidé à obtenir de l’augmentation et qui semait un esprit de fronde dans les rangs des autres chieurs.

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