Frédéric Dard - San-Antonio polka

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San-Antonio polka: краткое содержание, описание и аннотация

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Sans vouloir me vanter, vous savez bien que je suis suffisamment sublime pour ne pas avoir besoin de me faire mousser, je suis un skieur de first quality. Selon Béru, je possède à fond la technique du « sale-homme géant », du « Juliénas léger » et du « rapage contrôlé ».
Et c'est peut-être grâce à ces qualités que j'ai pu éviter une catastrophe nationale !
Comment ?
Entrez dans la danse et vous le saurez. Et en avant la polka de San-Antonio.

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Béru la reconnaît à cet instant seulement.

— Tiens, vous avez réfléchi ! grommelle-t-il. C'est par humanité ou par peur des conséquences ?

La gosse nous virgule un regard tellement candide que Voltaire résilierait son abonnement à l'« Express ».

— Je ne fais pas partie de cette bande de gangsters, nous dit-elle. Mais je ne pouvais rien faire pour vous tant qu'ils étaient là.

— Qui êtes-vous ? m'enquiers-je.

— Vous le saurez bientôt.

Belloise croise ses mains sur sa poitrine et se renverse en arrière.

— Si je m'attendais à rouler dans une Cad cette nuit ! soupire-t-il.

Bérurier lui donne un rapide aperçu de ses conceptions philosophiques :

— La vie c'est commak, mon pote : un coup t'es mort, un coup, tu roules en Ravaillac. C'est ce qu'on appelle les ponts d'érable.

— Où nous conduisez-vous ? je demande.

Elle s'étonne.

— Mais… à Paris, naturellement !

— O.K., fait Bérurier, lequel parle couramment l'américain. Si ça ne vous faisait pas faire un détour, vous seriez bien bonne de me déposer à la « Brasserie Alsacienne ». Ça fait des cercles et des cercles que j'ai rien becqueté et moi, dans ces cas-là, c'est la choucroute mon plat d'érection ! Une belle choucroute génie jusqu'au toit, avec du pur porc en veux-tu en voilà !

Il essuie d'un revers de manche la salive qui dégouline sur ses bajoues.

Des larmes de contentement, produites non point par les glandes lacrymales mais par le pancréas, ruissellent sur sa bouille de gladiateur meurtri.

— Dans quelle région étions-nous ? demandé-je à ma ravissante sauveuse.

— Près d'Orléans, fait-elle.

— Vous êtes notre Jeanne d'Arc, dis-je en la couvrant d'un regard qui aurait fait fondre l'armure de la Pucelle.

Elle y répond par un autre regard plein de promesses. La Cadillac roule à cent vingt dans la campagne endormie. Eva ouvre sa boîte à gants et y pêche une boutanche plus étoilée qu'une nuit vénitienne.

— Je pense que vous avez besoin d'un petit coup de remontant, fait-elle.

Voir la réaction du Gravos ! Sa main avide gobe la bouteille. D'un coup de chicots il arrache le bouchon et se met à nous interpréter : « Descendez on vous demande. »

— Laissez-m'en un peu, implore Belloise. J'en ai autant besoin que vous !

Béru cesse de boire et c'est à moi qu'il présente le flacon.

— Tu permets, oui ! dit-il à Riri, mon supérieur rachitique passe avant toi ! D'abord tu m'as traité de flic, tout à l'heure dans le caveau. Si je m'écoutais, je te ferais faire ballon !

Belloise vient au renaud.

— Dites, la poule, vous commencez à me les briser menu avec vos combines ! On m'y reprendra à jouer les bonnes soeurs !

J'achève de liquider une solide rasade et je lui tends la dite bouteille.

— Tiens, Riri, colmate tes brèches et rouscaille pas. Maintenant on tient le bon bout !

Il porte le nectar à ses lèvres. Et voici que Béru murmure d'une drôle de voix :

— Bois pas… C'est du sirop de narcotique.

Sa grosse hure tuméfiée dodeline et s'abat contre mon épaule. J'essaie de réagir, mais une torpeur m'envahit. Je commence à voir trouble. Le regard intense de la mome Eva seul conserve toute son acuité. Il est pareil à deux trous dans un parasol.

— Qu'est-ce que c'est encore que ce coup fourré, miss Peau-de-Vache ! bredouillé-je.

Elle éclate de rire, son rire fait des ricochets dans mon subconscient. Je voudrais pouvoir lui dire des choses, lui poser des questions, lui tordre le cou ; mais je suis mollasson comme une limace en vadrouille dans de la purée. Je ne peux plus remuer le petit doigt, ni même soulever mes stores. J'entends la voix de Riri tonner, mais je n'ai plus assez d'entendement pour piger ce qu'il honnit.

Du sirop, les gars !

Un beau sirop couleur de miel. Le Gros et moi, on ne peut plus espérer se farcir le gros lot dans l'état où nous sommes. On est bon pour passer voir maître Lesage qui nous fourguera un bifton de la loterie avec un disque (ou un verbe) de l'Indicatif !

CHAPITRE X

Au réveil, j'ai une gueule de bois si prononcée qu'on pourrait me la vernir facile et me l'exposer chez un antiquaire : Un gars que l'on forcerait à bouffez un édredon en l'arrosant de goudron aurait le palais plus subtil que le mien en ce moment.

Je suis à nouveau allongé sur une surface dure et un moteur ronronne. J'ouvre un vasistas pour mettre à jour mon service d'informations. Non : nous ne sommes plus dans la vieille Cadillac. Les parois du véhicule sont métallisées. Une nouvelle fourgonnette ? Je bigle plus attentivement et j'ai l'aorte qui fait roue-libre. Nous nous trouvons dans un avion ! Aussi vrai que, j'ai l'honneur et l'avantage de vous le bonnir, mes chéries. Je pousse le Gravos. Il émet un vagissement, ses lèvres ont de la peine à se décoller.

— Je reprendrais bien encore un peu de choucroute, bavoche l'Obèse.

— Ne te gêne pas, ricané-je, tu peux finir le plat.

Il ouvre ses jolis yeux couleur d'égout en crue.

— Ah ! c'est toi ! fait-il.

Puis, réalisant :

— Mais où ce qu'on est ?

— En aéroplane, Gros.

— T'es encore ciragé ou quoi !

— Examine les lieux et juge.

Il obéit. Son groin se soulève, son regard porcin panoramique. Il retombe, out.

— Jamais vu une enquête pareille. On passe sa vie à se faire maillocher, droguer, trimbaler et mystifier ! On n'est plus des limiers, on est des têtes de pipe, San-A ! C'est nous les cracks de la poulaille ! Passez-moi les Nick Carter !

— Du calme, notre heure sonnera !

— M'est avis que la pendule qui doit la sonner est chez l'horloger !

Il se tourne vers Belloise, le regarde attentivement et fait la moue.

— J'ai z'eu tort de dire à sa pomme de pas boire. Ils l'ont endormi au jus de marteau, lui ! Vise un peu cette plaie qu'il a au plafonnier ! Nous z'au moins on a eu droit à de la fine par la même occasion !

— Drôle de fine, yes ! Ma tête est comme un bol dans lequel on battrait une mayonnaise !

— La mienne z'aussi. Tout ça se terminerait par une méningite que ça m'étonnerait pas.

— Oh ! toi, tu es paré, le rassuré-je.

— Biscotte ?

— Ecoute, Gros, pour faire une sinusite, faut avoir des sinus, non ? Pour faire une méningite, faut avoir des méninges !

Il se renfrogne.

— Je voudrais pas manquer de respect à mon supérieur hiéraldique, mais j'ai idée que depuis le début de cette affaire, les tiennes, de méninges, ont la batterie qui débloque, non ?

L'a-dessus, la porte de la soute flics-drogués s'ouvre et Eva paraît.

— Alors, les Laurel et Hardy de l'affaire Lormont sont réveillés ? plaisante-t-elle.

Je lui virgule un clin d'œil façon princesse incognito.

— Tiens, miss Somnifère fait partie du voyage ! Les hôtesses de l'air sont en grève ?

Je poursuis :

— Ce qu'il y a de merveilleux avec vous, ma Douceur, c'est votre fantaisie. On nous kidnappe, on nous enterre vivants, on nous déterre, on nous réconforte avec des somnifères, on nous balade en camionnette, en Cadillac, en avion ! C'est fabuleux. Quand Je raconte rai ça à mes arrière-petits-enfants, ils croiront que je débloque.

— Parce que vous comptez avoir des arrière-petits-enfants ? plaisante-t-elle :

Yes, beauty. Et mon rêve ce serait de les avoir avec vous. Je suis certain qu'on réussirait une drôle de race, vous et moi !

Elle se penche sur Belloise et fait une grimace aussi véhémente que celle de Béru naguère.

— Il est clamsé ? demandé-je.

— J'espère que non. Il a voulu faire du zèle dans la voiture tout à l'heure et José l'a frappé avec une clé anglaise. Assommer les gens en conduisant est une performance difficile, comprenez-vous ?

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