Frédéric Dard - Du brut pour les brutes

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Boris Alliachev, vous connaissez ?
Espion international…
Recherché dans une tripotée de pays…
Enfin le genre de mec que tout flic normalement constitué rêve d'agrafer à son palmarès !
Figurez-vous que je l'ai précisément sous les yeux, en ce moment…
Il est assis dans un restaurant russe et il jaffe du caviar comme un qui aurait la conscience tranquille et le larfouillet bourré.
Seulement voilà qu'un pastaga démarre dans les parages : un jules, laid comme un dargif de singe, entreprend de dérouiller sa poule, une ravissante môme de vingt berges.
Mais ce n'est pas le genre de chose qu'on fait devant S. -A, pas vrai ?
Alors je sors mon uppercut des grands jours…
Et pendant la bagarre, le Boris, lui, il prend la tangente !
Vilaine affure, les gars, mais cette brute de S. -A. n'a pas dit son dernier mot !

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— Pas mauvais, assure le gendarme.

— Fromage cuit ? insiste le Gravos.

— Non, fromage gras.

— A combien ?

— Cinquante-cinq pour cent.

— C’est la bonne moyenne ! décrète l’Enflure.

— Ensuite ? coupé-je.

Le brigadier va pour continuer, mais un marmot barbouillé de confiture entre en chialant et dit à son papa que le fils du voisin vient de le traiter de fils de bourrique.

Le brigadier console, en bon père, promet ses sévices et, comme son hoir ne se calme pas assez vite, l’évacue du burlingue à coups de savate dans le prosper.

— On causait de quoi ? me demande-t-il, un peu égaré en dégrafant son col.

— De Monique… Vous la connaissez ?

— Comme je vous vois. Elle venait de temps à autre voir son vieux. Elle roulait dans des autos de luxe…

— Une M.G. ? demande Pinaud, infaillible dans ses déductions.

— Non, y avait pas d’initiales dessus… La dernière fois elle s’est annoncée avec une bande de mal embouchés, ç’a été la goutte d’eau qui met le feu aux poudres. De Souvelle l’a virée.

— C’était quand ?

— Semaine passée.

— Décrivez-moi la jeune personne, please, brigadier.

L’autre se concentre comme un athlète qui va essayer les douze mètres cinquante au saut à la perche.

Il annonce, d’un ton haché menu et saupoudré de persil :

— La vingtaine… Taille un mètre soixante-cinq environ. Cheveux blonds. Front moyen. Yeux clairs. Nez droit. Signes particuliers : néant.

Il se tait, s’essuie les quelques centimètres carrés de peau qui lui servent de front et me regarde.

— Vous voyez, commissaire ?

— Je vois.

Et c’est vrai. Je vois.

Je vois que c’est bien miss de Souvelle qui m’a joué la grande scène de « Madame en reveut » hier soir. C’est la fille du comte qui m’a prêté sa chignole. Une tire achetée au nom de son dabe pour des raisons imprécises…

Alors là, les potes, j’avoue que je suis dans les vapes. S’amuser à flouer un poulet sous son vrai blaze, l’envoyer au casse-pipe dans sa propre bagnole, voilà qui n’est pas courant. A vrai dire, c’est la toute première fois que ça m’arrive…

— Ça te la coupe, hein ? remarque le bienheureux Pinaud.

J’acquiesce.

— Vous permettez que j’use de votre téléphone, brigadier ?

— Abusez-z-en ! renchérit le gradé.

Je décroche le bigophone à moulinet gyroscopique à bain d’huile monté sur plate-forme tournante et j’obtiens une voix féminine et méridionale qui me demande ce qu’il y a pour mon service…

Je lui réclame la communication avec un grand journal du soir que je ne nommerai pas afin de ne pas faire une publicité disproportionnée à M. Pierre Lazareff.

L’ayant obtenue, je me fais brancher sur le service de mon ami Larronde, le champion du monde du bobard toutes catégories.

— Mais c’est le commissaire de Mé-choses ! brame le loustic en identifiant mon organe. Alors, bel emplumé, quoi de sensationnel dans ton compartiment de fumeurs ?

— Je t’apporte une information, mon grand.

— La principauté de Monaco déclare la guerre à l’U.R.S.S. ?

— Mieux que ça !

— Oh ! oh !

— Tu as entendu parler du comte de Souvelle ?

— Nenni, c’est un bon ami à toi ?

— Non.

— Dommage, les bons comtes font les bons amis !

— Très drôle, mais je l’ai déjà faite dans un précédent bouquin, grincé-je. En même temps que l’existence de ce personnage, je t’informe de son décès.

La voix de mon pote devient sérieuse.

Je l’entends appuyer sur le déclencheur de son stylo à bille.

— Assassiné ?

— Suicidé seulement !

Il s’emporte :

— Et c’est pour cette broutille que tu me fais perdre mon temps ! Alors que je suis jusqu’au trognon sur les amours d’une grande vedette de l’écran avec un prince homologué !

— A force de passer ta vie dans les bidets, tu vas finir par te noyer, prophétisé-je. Si je te dis de tartiner sur mon comte, c’est que j’ai mes raisons. Affaire à suivre, si tu vois ce que je veux dire ? Cette fin de comte n’est peut-être qu’un commencement…

Larronde cesse d’ergoter.

— O.K. ! La une, ça te botte ?

— Sur au moins deux colonnes, j’accepte…

— Conclu. Où ce qu’il perche, ton défunt à blason ?

— Domaine de Lamain-Aupanier par Courmois-sur-Lerable.

— C’est parti. A bientôt, valeureux chevalier. Ton Bérurier est toujours aussi immonde ?

— De plus en plus. Je l’ai sous les yeux et je peux te dire que je n’invente pas.

Il ricane une plaisanterie sur les malheurs conjugaux du Gros [1] Voir : On t’enverra du monde . , et raccroche.

— Puis-je te demander les raisons de… ? commence le Pinaud des Charentes.

— Plus y aura de publicité sur le décès du comte, plus ça attirera du monde aux obsèques.

— Je comprends.

— En attendant, je te charge d’une mission de confiance, Pinuche.

— Je n’en attendais pas moins de toi, bêle le Vioque, satisfait de cette considération.

Il sent qu’il éblouit le gendarme et rend Béru boudeur ; ce sont deux raisons suffisantes pour porter son orgueil à l’incandescence.

— Tu vas t’acheter des conserves et t’installer au château pour veiller le de cujus en attendant l’arrivée possible des siens, tu mords ?

Il se renfrogne illico. Faut admettre qu’il y a de quoi refroidir les optimistes. Loger dans cette vaste masure démeublée en compagnie d’un cadavre, ça n’est pas exactement ce à quoi rêvent les jeunes filles ; ni même les vieux poulets rances.

— Tu garderas la liaison avec la gendarmerie. Le brigadier se fera un plaisir, je pense, de t’assister…

— Et comment, s’enorgueillit l’homme sans cors au pied. Je m’appelle Névudautre, Jean Névudautre, mon père était lieutenant des douanes, vous avez dû entendre causer ?

Ebloui par cette hérédité, je lui tends une main de fer.

— Bravo, brigadier, en vous apercevant, on sent tout de suite à qui on a affaire.

Je propose une vraie cigarette à Pinaud, manière de colmater sa mélancolie. Il l’accepte, l’écosse, en fait deux avec la même et me sourit.

— S’il y a du neuf je t’appelle ? demanda-t-il.

— Et comment. De toute façon, j’assisterai aux funérailles.

Là-dessus, après avoir malaxé des cartilages, je me taille, flanqué du brave Béru qui pleure la faim.

— J’aurais dû choisir un métier où ce qu’on briffe à heures régulières, se lamente le Gros. Moi, c’est mon cauchemar.

— A ta place, je présenterais un numéro de boulimie dans un music-hall, conseillé-je. Comme ça, tu pourrais tortorer régulièrement, sauf le dimanche lorsqu’il y a deux matinées.

CHAPITRE VI

LA FAIM… ET LES MOYENS

Il est treize heures à ma montre et une heure moins cinq à celle de Béru lorsque nous pénétrons dans la capitale. Le temps est maussade, les pensées de mon compagnon itou.

— Je te préviens loyablement que si nous n’allons pas becter tout de suite, je fais un malheur, avertit le preux Béru.

C’est alors qu’il me vient une idée qui vaut son pesant de matière grise.

— T’aimes la cuisine russe, Gros ?

Il tourne vers moi une façade convulsée.

— Mets-toi une chose dans le crâne une fois pour toutes, San-A., annonce mon bâfreur diplômé : j’aime toutes les cuisines, tu m’entends ?

Il passe sur ses lèvres graisseuses une langue large comme la traîne d’un manteau de sacre.

— Toutes ! répète-t-il avec dévotion. Toutes. C’est physique, quoi !

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