Frédéric Dard - Rue des macchabées

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Rue des macchabées: краткое содержание, описание и аннотация

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Au lieu de passer au centre des chèques postaux, aujourd'hui, j'aurais mieux fait de me consacrer à des amours ancillaires (celles que je préfère).
Au guichet, j'avise un vieux type blême et pâle des crayons qui retire de l'artiche. Où ça se complique, c'est quand je retrouve pépère, assis dans sa bagnole, bien sagement, mais un peu mort ! Alors je me mets en piste, courant de surprise en surprise au long de la rue des Macchabées.

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Ça me fait plaisir de le prendre en défaut.

— C’est vrai, reconnaît-il… Alors elle a fait bouillir le lait avant d’ouvrir tous les robinets… Elle a attendu qu’il se déverse sur la cuisinière… Puis elle a éteint la flamme… Ensuite elle a fait ce que je vous ai dit précédemment… Avant de partir elle a fermé les autres robinets, ne laissant ouvert que celui sur lequel se trouvait la casserole de lait…

Je sens qu’il a raison, André… À mesure qu’il jacte ça fait le cinéma en relief dans mon crâne.

— Bravo, m’écrié-je, vous êtes le nouveau Sherlock…

Il a une petite moue amusée…

— Rien ne prouve que j’aie raison, c’est une hypothèse et je suis particulièrement bien placé pour savoir que rien n’est plus fragile !

— Tout de même les choses ont dû se passer comme ça…

Je poursuis :

— Bon. Et après ? Pendant que vous y êtes, docteur, dites-moi la suite, c’est passionnant…

— Après ? fait-il…

— Oui, la fille est revenue ici, à Goussenville… Dans la nuit, seulement elle n’était pas seule… Quelqu’un l’accompagnait. Ce doit être Jo…

— Mais vous venez de me dire que Jo n’est pas sorti de l’immeuble ?

— Probable qu’il a un système particulier puisqu’il a réussi à foutre le camp !

— Évidemment… Alors il serait venu ici avec la fille, l’aurait tuée, brûlée ?…

— Ça vous choque ?

— Oui, à cause du mouton. Le mouton, c’est une très belle idée. Mais c’est une idée qui implique la préméditation, vous ne pensez pas ?

— Fatalement…

— Quand on est un brave petit citadin, on ne se procure pas un mouton comme on se procure une cravate… Si Jo nourrissait de telles pensées, il a dû agir avant, de façon à avoir l’animal sous la main…

— Bien sûr…

— Sous quel prétexte alors aurait-il amené la fille ici, en pleine nuit ? Je sais, ils étaient complices, mais ceci n’explique pas le voyage.

— Peut-être avait-il quelque chose à cacher ?

— Ou bien un rendez-vous ?

— Ou bien un rendez-vous, oui…

— Avec le docteur, par exemple ?

— Pourquoi pas ?

— D’autant que pour faire entrer un corps dans une chaudière il faut préalablement le découper. Qui donc mieux qu’un boucher ou un médecin accomplirait mieux cette répugnante besogne ?

— Voulez-vous dire que Bougeon aurait aidé à l’assassinat de sa fille ?

— On a vu des choses plus extraordinaires…

— Il l’aurait découpée ?

— Enfin, comment savait-il que c’étaient ses cendres que vous tripatouilliez ?

André réfléchit un long moment :

— Et tout cela dans quel but, commissaire ? Avez-vous mis en pratique le vieil adage : « Cherchez à qui le crime profite ? ». À qui pouvaient profiter ces crimes successifs ?

— Au docteur ?

— En ce cas, comment ? Qu’il tue Parieux, ça se comprend puisque, paraît-il, il le haïssait… Mais pourquoi Balmin… Balmin avec l’assistance de Parieux ? Pourquoi sa fille ?

— Oh ! marre ! je ronchonne. Ma chaudière à moi va exploser si je continue à tourniquer là-dessus comme un corbeau autour d’une charogne.

— Vous étudierez cela à votre retour des États-Unis, à moins que vos collègues ne parviennent à mettre la main sur le petit pédéraste et que ce dernier n’avoue…

Nous nous levons de table… L’aubergiste se casse en deux et nous escorte jusqu’à la porte.

— Au plaisir, messieurs, nous dit-il…

Au plaisir ?

Comme je m’apprête à prendre place dans la voiture, une voix crie :

— Commissaire ! Commissaire !

Je regarde et je vois radiner un taxi parisien, un vieux G7. Le corps engagé à l’intérieur, il y a Chardon… Un Chardon gesticulant, excité, semant des cacahuètes et des postillons.

Le taxi stoppe.

— Vous êtes ici ? fait le gros flic. Je suis sur les traces du docteur. À peine avais-je commencé ma faction devant son domicile qu’il est sorti. Il est grimpé dans sa voiture et il est parti. Il n’y avait pas de taxi en vue… Je suis alors monté chez lui. Une femme de ménage m’a dit qu’il était parti comme un fou en lui disant qu’il allait dans sa propriété de Goussenville… Moi j’ai réquisitionné un taxi, mais ces tacots vont tellement doucement…

— Eh bien ! ne te fatigue pas, fais-je… J’ai vu le toubib, il est mort. Il s’est tiré une balle dans le crâne… Fais le nécessaire… Que personne n’entre dans la maison… Surtout pas les gendarmes…

— Tué ! balbutie Chardon.

— Oui, lui dis-je en débrayant, tu vois : encore une mort naturelle !

CHAPITRE XVI

Ne perdez jamais une occasion de descendre à la cave

Il est un peu plus de quatre heures (seize heures pour mes lecteurs chefs de gare) lorsque je quitte la strass du patron. J’avoue que je suis un peu sonné par la mission qu’il vient de me confier… J’ai déjà exécuté bien des boulots, mais des comme ça jamais. Enfin, il faut un début à tout… Je vous parlerai de ça plus tard !

Enfin, ma devise est « Vivons l’instant »… Lorsque je serai dans l’avion, cette nuit, je commencerai à penser à ça…

Je remise mon passeport, mes dollars et mon mot de recommandation dans une fouille, puis je redémarre sur le sentier de la guerre…

Il me reste quelques heures devant moi avant le décollage et l’expérience me prouve que quelques heures bien employées valent largement une existence inutile.

Je prends le vent, incertain, puis j’opte pour la rue Chaptal… C’est décidément la rue des Macchabées, avec ce voisinage du Grand Guignol où, chaque soir, le sang coule à flot !

Je commence par rendre une petite visite à la voisine de feu Parieux, la vieille fille.

Elle mijote dans une odeur de cacao et de vieux calendrier.

Elle pousse un petit cri de souris épouvantée en me voyant.

— Ouuuu, glapit-elle, le policier…

— Eh bien ! Eh bien ! dis-je en entrant, ne croirait-on pas que vous avez peur de la police, chère mademoiselle…

— Je n’ai pas peur de la police, mais des hommes, minaude cette vieille tordue desséchée…

Je la regarde éloquemment…

Pour s’en prendre à sa vertu, faudrait se munir d’un pic pneumatique, moi je vous le dis !

— Allons, allons, chère demoiselle, les hommes ne sont pas tous des butors. Il existe aussi des gentlemen…

Et je complète :

— Rarement dans la police, nous sommes d’accord, on peut même dire que je suis l’oiseau rare de la maison poulaga.

Aussitôt je reviens à… mon mouton !

— Dites voir, le soir où ce pauvre M. Parieux a cassé sa pipe…

— Un peu de décence, coupe-t-elle.

— Pardon, le soir où il a clamsé, la radio marchait-elle, chez lui ?

— Oui… Il écoutait l’émission des avant-premières… C’était le dimanche soir, hein ?

— En effet… Et, lorsque la… compagne de Parieux est partie, la radio s’est-elle tue ?

— Oui… Un peu avant…

Tiens, tiens, le docteur André aurait-il mis dans la cible ? Isabelle a éteint la radio avant de sortir… Parieux dormait… pour toujours !

Je regarde la vieille fille. Ses yeux en fente de tirelire ne me quittent pas.

— Quel dommage que vous ne vous soyez pas mariée, fais-je…

— Pourquoi ? se rebiffe-t-elle.

— Parce que je suis certain que vous auriez fait le bonheur d’un homme.

Elle a une nuance de regret dans la voix…

— C’est la destinée, dit-elle.

— Eh oui… Mais vous devez vous trouver bien seule ?

— J’ai mes habitudes…

— Sûrement… Enfin… Vous regardez le mouvement de la rue, je parie que vous restez longtemps à la fenêtre…

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