Frédéric Dard - Baisse la pression, tu mes les gonfles !

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Baisse la pression, tu mes les gonfles !» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1988, ISBN: 1988, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Baisse la pression, tu mes les gonfles !: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Baisse la pression, tu mes les gonfles !»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Un compresseur.
Deux cons pressés.
Deux comprimés.
Deux cons primés.
Bérurier devenu obsédé sexuel.
M. Félix dont le paf est classé monument historique.
Une Autrichienne qui nous fait passer des moments hystériques.
Une dizaine de cadavres.
Ça, c'est le résumé de ce livre.
Maintenant, si tu veux tous les détails croustillants, faut l'acheter, mon pote; qu'est-ce que tu veux que je te dise! Je ne vais tout de même pas te faire peur et te faire triquer juste avec une quatrième page de couverture!

Baisse la pression, tu mes les gonfles ! — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Baisse la pression, tu mes les gonfles !», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Tellement limpide que ça me donne soif, cher Félix!

— Après avoir passé la journée en compagnie de leur poussah de fils, reprit le professeur Nimbus de la verge, les Ferguson rentrèrent se coucher. La mamy se mit à procéder à ses préparatifs nocturnes dans la salle de bains. En l'attendant, le vieux brancha la télé. C'est alors qu'il remarqua, à côté du poste, un objet étrange qui ne s'y trouvait pas le matin. Il s'agissait d'un cube d'acier d'environ sept centimètres de côté. L'une des faces coulissait. Elle était fermée par un cachet de cire comportant un signe qu'il ne sut interpréter. Le bonhomme fit sauter le cachet et coulisser le couvercle. Le cube s'avéra être une sorte de boîte contenant neuf petites ampoules dans des compartiments de bois. L'une d'elle était brisée. Ferguson père flaira la chose qui ne dégageait aucune odeur spéciale. Il se demandait comment ce minuscule container d'acier avait échoué au pied du poste de télé. Regardant alentour, il constata que sa fenêtre était ouverte, à cause de la chaleur (le climatiseur ne fonctionnait pas) et qu'en face de ladite, à deux ou trois mètres, la fenêtre du bungalow voisin l'était aussi. En homme de jugeote, il pensa que quelqu'un avait dû lancer la boîte d'une tente à l'autre. Alors il s'en saisit et sortit. Ce fut pour constater que des policiers exploraient le bungalow des deux filles. Ils fouillaient les lieux avec minutie. Le vieux leur montra sa trouvaille et leur demanda si, par hasard, ce n'était pas «ce machin-là» qu'ils cherchaient. Les flics s'écrièrent qu'effectivement; Ferguson expliqua où il avait déniché la boîte. Ils le remercièrent chaleureusement, placèrent la boîte d'acier dans un sac en plastique et se retirèrent.

— Formidable, Prof! exulté-je. Cette boîte contenait le virus de la variole et le vieux fut contaminé par l'ampoule qui s'était brisée sous l'effet du choc quand l'une des gonzesses l'a balancée d'un bungalow dans l'autre à l'arrivée des perdreaux!

— Tout nous permet de Le penser, n'est-ce pas?

— C'est l'évidence.

Là-dessus, la Carabosse revient en trombe dans le salon. Elle est en surexcitance indignée. Faut l'entendre clamer en autrichien moderne! De ses criailleries, il appert (de couilles et du verbe apparoir) que ce satané Toinet vient de lui faire une propose honteuse, à M meFrau. Il lui demande ni plus ni moins qu'elle lui montre sa bosse; en contrepartie, lui s'engage à lui laisser toucher sa guiguite.

— Mon Dieu, ma chère, je conçois mal votre indignation, la calme Félix, le marché est équitable et je dirais même que je le trouve plutôt avantageux pour vous. Votre gibbosité est un amas excédentaire qui, sans vouloir vous vexer, n'intéresse que quelques esprits curieux, tandis que les génitoires de ce petit garçon sont des bijoux que vous n'aurez probablement plus jamais l'occasion de tripoter. Voilà une offre inespérée, ma bonne, que seul un petit Français de France pouvait vous faire. Quelle autre nation, en effet, produit des enfants aussi délurés?

Elle renaude encore, la chouette déplumée. Balance des mein Got, mein Got pour catastrophe nationale. Les Popoffs radineraient sur Wien avec leurs chars, elle serait moins perturbée!

On la darde en silence jusqu'à ce qu'elle s'évacue. J'ai idée que le gars Toinet va la rendre jobastre avant la fin de notre visite. Tu parles d'une emplette qu'elle a faite en draguant Félix, la vieille peau! Sa quiétude bourgeoise morfle sérieusement.

Lorsque enfin elle nous lâche les baskets, on est obligés de se reconnecter le circuit pour revenir à l'affaire Félix.

— Que vous disais-je, Antoine?

— Vous acheviez de me relater l'histoire du container à variole… Une fois acquise cette info primordiale, qu'avez-vous fait?

— Une connerie, répond sans hésiter Félix. Et majeure!

— Mais quoi encore, Félix?

— Nous sommes allés à la police pour rapporter aux autorités ce que nous venions de découvrir.

— La police d'Atlanta?

— Oui.

— Vous avez raconté aux flics des événements qu'ils connaissaient déjà, noté-je.

— Certes, mais ils n'en connaissaient pas les prolongements. Ainsi ignoraient-ils l'épidémie de variole qui en a résulté dans le Maine. Cela dit, ça n'a pas eu l'air de les émouvoir beaucoup. Notre déclaration a été enregistrée par un gros flic porcin qui fumait un cigare de vingt centimètres. Il a pris nos coordonnées, nous a fait signer le papier et n'a même pas répondu à notre salut lorsque nous l'avons quitté.

Félix prend l'air gêné du monsieur que son épouse embrasse en présence de sa maîtresse.

— Qu'est-ce qui vous chicane, Félix?

— Je viens de penser que le docteur Smith ne voulait pas que nous nous rendions chez les flics d'Atlanta; il tenait à conserver notre découverte pour ceux d'Augusta puisque c'était dans la région d'Augusta qu'avait sévi l'épidémie; c'est moi qui ai insisté, triple idiot que je suis! Si je l'avais écouté, il vivrait probablement encore.

Je sursaute.

— Il est mort?

— J'allais y venir, Antoine. Une fois notre rapport fait aux autorités de Géorgie, j'ai proposé à mon compagnon de visiter la région. J'aime les belles demeures de style colonial comme on en voit dans les films au sucre glace des grands confiseurs d'Hollywood, style Autant en emporte le vent. Il a accepté. Nous avons alors loué une voiture pour sillonner la contrée. Smith était un bon compagnon, très porté sur le sexe. Il nous est même arrivé une double bonne fortune dans un restauroute servant de halte aux bus Greyhound. Deux voyageuses, la mère et la fille… Je me trouvais aux toilettes. Je n'avais pas pris garde au fait qu'il en existait pour les white men et pour les coloured men. Bien entendu, distrait comme vous me savez, j'étais entré dans les secondes. Un grand vieux nègre à barbe survint, qui s'indigna de ma présence. Dans le Sud, ces gens ont pris l'habitude de pisser entre eux et je n'eus que le temps de m'évacuer, la bite à la main. C'est alors que je croisai la dame évoquée plus haut: la maman. Jeune maman. Elle rôdait autour de la quarantaine et ne pouvait laisser passer un sexe de la dimension du mien. La manière dont elle le regarda me laissa entendre que, déjà, elle le convoitait. Je le lui proposai pour après ma miction, car j'en avais besoin pour la satisfaire. Elle accepta. Je prévins le docteur Smith de ce qui s'ourdissait et il consentit à «s'occuper» de la fille. Nous conduisîmes ces deux dames dans la campagne environnante et pûmes les fourrer convenablement, nonobstant l'inconfort. Ce genre d'exploit bucolique ne pénalise que nos charmantes partenaires car nous sommes mieux adaptés qu'elles, nous autres mâles, à de furtives étreintes.

Lorsque nous eûmes batifolé à loisir, nous nous aperçûmes que leur bus était reparti sans les attendre et nous dûmes le courser en voiture pour le rattraper. Je vous signale la chose pour vous dire que c'est la fille qui, au cours de cette poursuite, nous avertit que nous étions suivis. Effectivement, une Lincoln noire nous collait au train. Nous rejoignîmes le Greyhound à l'entrée d'une agglomération et les deux polissonnes purent y prendre place. Ensuite de quoi, nous nous occupâmes de la Lincoln, laquelle attendait cent mètres derrière nous.

«Cette fichue voiture noire nous rendit perplexes. Nous vérifiâmes qu'elle en avait bien après nous, en empruntant des routes secondaires. Puis en accélérant. Smith possédait un bon coup de volant. Bientôt, nous abordâmes une région montagneuse, déserte et escarpée. Nos poursuivants étaient implacablement à nos trousses. Nous nous perdions en conjectures. Qu'est-ce que ces gens pouvaient bien nous vouloir? Les vitres teintées de leur véhicule ne nous permettaient pas de les apercevoir et aoutaient à notre angoisse. Smith perdait la tête. Il roulait à une telle allure au bord du précipice que je le suppliai de lever le pied. Mais il ne m'obéissait pas et ce qui devait advenir advint: ce pauvre docteur rata un virage et nous partîmes dans le vide. Mon cher Antoine, il ne se passe plus de nuit que je ne rêve à ce plongeon. L'horreur! L'attente! Cela n'en finit pas. Tout votre être est glacé, vos pensées patinent. Vous êtes l'épouvante en personne. Vous ne voyez plus rien, ne sentez plus rien. La notion de mort elle-même vous abandonne. C'est la trouille chimique! La pétoche à l'état pur!

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Baisse la pression, tu mes les gonfles !»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Baisse la pression, tu mes les gonfles !» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Baisse la pression, tu mes les gonfles !»

Обсуждение, отзывы о книге «Baisse la pression, tu mes les gonfles !» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x