Mark Twain - Plus Fort Que Sherlock Holmès
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Et il se donne autant de prétextes pour afficher la fraîcheur, la force et la jeunesse du Nouveau Monde, le sien, et le lieu de cette aventure réelle.
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«- Messieurs, il est impossible d’attendre davantage! L’heure a sonné. Il nous faut décider lequel d’entre nous mourra pour servir de nourriture aux autres.
«M. John J. Villiams, de l’Illinois, se leva à son tour: – Messieurs, dit-il, je propose pour le sacrifice le Révérend James Sawyer de Tennessee.
«- Je propose M. Daniel Hote de New-York, répondit M. W. R. Adams, d’Indiana.
«M. Charles Langdon: – Que diriez-vous de M. Samuel Bowen de Saint-Louis?
«- Messieurs, interrompit M. Hote, j’opine plutôt en faveur du jeune John A. Van Nostrand, de New-Jersey.
«H. Gaston: – S’il n’y a pas d’objection, on accédera au désir de M. Hote.
«M. Van Nostrand ayant protesté, la proposition de M. Hote fut repoussée, celles de MM. Sawyer et Bowen ne furent pas acceptées davantage.
«M. A.-L. Bascom, de l’Ohio, se leva: – Je suis d’avis de clore la liste des candidatures et de laisser l’Assemblée procéder aux élections par vote.
«M. Sawyer: – Messieurs, je proteste énergiquement contre ces procédés irréguliers et inacceptables. Je propose d’y renoncer immédiatement, et de choisir un président à l’Assemblée; nous pourrons ensuite poursuivre notre œuvre sans violer les principes immuables de l’équité.
«M. Bell, de Iowa: – Messieurs, je proteste. Ce n’est pas le moment de s’arrêter à des formalités absurdes. Voilà huit jours que nous ne mangeons pas; et chaque minute perdue en discussions vaines rend notre situation plus critique. Les propositions précédentes me satisfont entièrement (ces messieurs en pensent autant, je crois); pour ma part, je ne vois donc pas pourquoi nous ne nous arrêterions pas à l’une d’elles, il faut en finir au plus vite.
«M. Gaston: – De toutes façons, l’élection nous demanderait au moins vingt-quatre heures, et c’est justement ce retard que nous voulons éviter. Le citoyen de New-Jersey…
«M. Van Nostrand: – Messieurs, je suis un étranger parmi vous; je n’ai donc aucun droit à l’honneur que vous me faites, et j’éprouve une certaine gêne à…
«M. Morgan d’Alabama, l’interrompant: – Je demande que la question soit soumise au vote général. Ainsi fut fait, et le débat prit fin, bien entendu. Un conseil fut constitué, M. Gaston nommé président, M. Blake secrétaire, MM. Holcomb, Baldwin et Dyer firent partie de «la Commission des candidatures»; M. R.-M. Howland, en sa qualité de pourvoyeur, aida la Commission à faire son choix.
«La Commission s’accorda un repos d’une demi-heure avant de procéder à ses grands travaux. L’Assemblée se réunit, et le comité porta son choix sur quelques candidats: MM. George Ferguson, de Kentucky, Lucien Herrman, de la Louisiane, et W. Messick, du Colorado. Ce choix fut ratifié.
«M. Rogers, de Missouri, se leva: – Monsieur le Président, les décisions ayant été prises maintenant selon les règles, je propose l’amendement suivant, en vue de substituer au nom de M. Herrman celui de M. Lucius Harris, de Saint-Louis, qui est honorablement connu de tous ici. Je ne voudrais en quoi que ce soit amoindrir les grandes qualités de ce citoyen de la Louisiane, loin de là. J’ai pour lui toute l’estime et la considération que méritent ses vertus. Mais il ne peut échapper à personne d’entre nous que ce candidat a maigri étonnamment depuis le début de notre séjour ici. Cette considération me porte à affirmer que le comité s’est fourvoyé en proposant à nos suffrages un candidat dont la valeur morale est incontestable, mais dont les qualités nutritives sont…
«Le Président: – Le citoyen du Missouri est prié de s’asseoir; le Président ne peut admettre que les décisions du comité soient critiquées sans suivre la voie régulière.
«Quel accueil fera l’Assemblée à la proposition de ce citoyen?
«M. Halliday, de Virginie: – Je propose un second amendement visant la substitution de M. Harvey Davis, de l’Orégon, à M. Messick. Vous estimerez sans doute avec moi que les labeurs et les privations de la vie de frontière ont dû rendre M. Davis quelque peu coriace; mais, messieurs, pouvons-nous, à un moment aussi tragique, ergoter sur la qualité de la chair humaine? Pouvons-nous discuter sur des pointes d’aiguilles? Avons-nous le droit de nous arrêter à des considérations sans importance? Non, messieurs; la corpulence, voilà tout ce que nous demandons; l’embonpoint, le poids sont à nos yeux les principales qualités requises: le talent, le génie, la bonne éducation, tout cela nous est indifférent. J’attire votre attention sur le sens de mon amendement.
«M. Morgan ( très agité ): – Monsieur le Président, en principe, je suis pour ma part absolument opposé à cet amendement. Le citoyen de l’Orégon est vieux; de plus, il est fortement charpenté, et très peu dodu. Que ces messieurs me disent s’ils préfèrent le pot-au-feu à une alimentation substantielle? et s’ils se contenteraient de «ce spectre de l’Orégon» pour assouvir leur faim? Je demande à M. Halliday, de Virginie, si la vue de nos visages décavés, de nos yeux hagards ne lui fait pas horreur; s’il aura le courage d’assister plus longtemps à notre supplice en prolongeant la famine qui déchire nos entrailles et en nous offrant le paquet d’os que représente le citoyen en question? Je lui demande s’il réfléchit à notre triste situation, à nos angoisses passées, à notre avenir effroyable; va-t-il persister à nous jeter en pâture cette ruine, cette épave, ce vagabond misérable et desséché, des rives inhospitalières de l’Orégon? Non! il ne l’osera pas! ( Applaudissements .)
«La proposition fut mise aux voix et repoussée après une discussion violente. M. Harris restait désigné, en conformité du premier amendement. Le scrutin fut ouvert. Il y eut cinq tours sans résultat. Au sixième, M. Harris fut élu, tous les votes, sauf le sien, s’étant portés sur son nom. Il fut alors proposé que ce scrutin serait ratifié par un vote unanime à mains levées; mais l’unanimité ne put être obtenue, M. Harris votant encore contre lui-même.
«M. Radiway proposa alors que l’assemblée fît son choix parmi les derniers candidats, et que l’élection eût lieu sans faute pour le déjeuner. Cette proposition fut acceptée.
«Au premier tour, il y eut scission: les uns penchaient en faveur d’un candidat réputé très jeune; les autres lui préféraient un autre homme de belle stature. Le vote du président fit incliner la balance du côté du dernier, M. Messick; mais cette solution déplut fortement aux partisans de M. Ferguson, le candidat battu; on songea même un instant à demander un nouveau tour de scrutin; bref, tous décidèrent d’ajourner la solution, et la séance fut levée de suite.
«Les préparatifs du repas détournèrent l’attention du parti Ferguson et au moment où le fil de la discussion allait reprendre, on annonça en grande pompe que M. Harris était servi . Cette nouvelle produisit un soulagement général.
«Les tables furent improvisées avec les dossiers de fauteuils des compartiments, et nous nous assîmes, la joie au cœur, en pensant à ce régal après lequel nous soupirions depuis une grande semaine. En quelques instants, nous avions pris une tout autre physionomie. Tout à l’heure le désespoir, la misère, la faim, l’angoisse fiévreuse, étaient peints sur nos visages; maintenant une sérénité, une joie indescriptible régnaient parmi nous; nous débordions de bonheur. J’avoue même sans fausse honte que cette heure de soulagement a été le plus beau moment de ma vie d’aventures.
«Le vent hurlait au dehors et fouettait la neige autour de notre prison, mais nous n’en avions plus peur maintenant.
«J’ai assez aimé Harris. Il aurait pu être mieux cuit, sans doute, mais en toute justice, je dois reconnaître qu’aucun homme ne m’agréa jamais autant que Harris et ne me procura autant de satisfaction. Messick ne fut pas précisément mauvais, bien qu’un peu trop haut en goût; mais pour la saveur et la délicatesse de la chair, parlez-moi de Harris.
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