Mark Twain - Plus Fort Que Sherlock Holmès

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Ce court recueil de nouvelles policières fait figure de «chef-d’œuvre inconnu» dans l’œuvre de Mark Twain. L’auteur s’y joue avec maestria des règles du genre en les moquant, en dépoussiérant les codes en vigueur dans l’ancien monde – celui que Sherlock Holmes incarne à merveille!
Et il se donne autant de prétextes pour afficher la fraîcheur, la force et la jeunesse du Nouveau Monde, le sien, et le lieu de cette aventure réelle.

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Nous avons enterré le vrai coupable l’autre soir, l’homme le plus malheureux du siècle, Flint Buckner. Son véritable nom était «Jacob Fuller».

Ainsi, ma chère mère, ma mission est terminée. Je viens d’accomplir mon mandat. Sans m’en douter, j’ai conduit à sa dernière demeure votre mari, mon père. Qu’il repose en paix!

CANNIBALISME EN VOYAGE

Je revenais dernièrement de visiter Saint-Louis, lorsqu’à la bifurcation de Terre-Haute (territoire d’Indiana), un homme de quarante à cinquante ans, à la physionomie sympathique, aux manières affables, monta dans mon compartiment et s’assit près de moi; nous causâmes assez longtemps pour me permettre d’apprécier son intelligence et le charme de sa conversation. Lorsqu’au cours de notre entretien, il apprit que j’étais de Washington, il se hâta de me demander des «tuyaux» sur les hommes politiques, sur les affaires gouvernementales; je m’aperçus d’ailleurs très vite qu’il était au courant de tous les détails, de tous les dessous politiques, et qu’il en savait très long sur les faits et gestes des sénateurs et des représentants des Chambres aux Assemblées législatives. À une des stations suivantes deux hommes s’arrêtèrent près de nous et l’un d’eux dit à l’autre:

«Harris, si vous faites cela pour moi, je ne l’oublierai de ma vie.»

Les yeux de mon nouveau compagnon de voyage brillèrent d’un singulier éclat; à n’en pas douter, ces simples mots venaient d’évoquer chez lui quelque vieux souvenir. Ensuite son visage redevint calme, presque pensif. Il se tourna vers moi et me dit:

– Laissez-moi vous conter une histoire, vous dévoiler un chapitre secret de ma vie, une page que j’avais enterrée au fin fond de moi-même. Écoutez-moi patiemment, et ne m’interrompez pas.

Je promis de l’écouter; il me raconta l’aventure suivante, avec des alternatives d’animation et de mélancolie, mais toujours avec beaucoup de persuasion et un grand sérieux.

Récit de cet étranger:

«Le 19 décembre 1853, je quittai Saint-Louis par le train du soir qui va à Chicago. Tous compris, nous n’étions que vingt-quatre voyageurs hommes; ni femmes ni enfants; nous fîmes vite connaissance et comme nous paraissions tous de bonne humeur, une certaine intimité ne tarda pas à s’établir entre nous.

«Le voyage s’annonçait bien; et pas un d’entre nous ne pouvait pressentir les horribles instants que nous devions bientôt traverser.

«À 11 heures, il neigeait ferme. Peu après avoir quitté le village de Welden, nous entrâmes dans les interminables prairies désertes qui s’étendent horriblement monotones pendant des lieues et des lieues; le vent soufflait avec violence, car il ne rencontrait aucun obstacle sur sa route, ni arbres, ni collines, ni même un rocher isolé; il chassait devant lui la neige qui tombait en rafales et formait sous nos yeux un tapis épais. Elle tombait dru, cette neige, et le ralentissement du train nous indiquait assez que la locomotive avait peine à lutter contre la résistance croissante des éléments. Le train stoppa plusieurs fois et nous vîmes au-dessus de nos têtes un double rempart de neige aveuglant de blancheur, triste comme un mur de prison.

«Les conversations cessèrent; la gaieté fit place à l’angoisse; la perspective d’être murés par la neige au milieu de la prairie déserte, à cinquante lieues de toute habitation, se dressait comme un spectre devant chacun de nous et jetait une note de tristesse sur notre bande tout à l’heure si joyeuse.

«À deux heures du matin, je fus tiré de mon sommeil agité par un arrêt brusque. L’horrible vérité m’apparut dans toute sa nudité hideuse: nous étions bloqués par la neige. «Tous les bras à la rescousse!» On se hâta d’obéir. Chacun redoubla d’efforts sous la nuit noire et la tourmente de neige, parfaitement convaincu qu’une minute perdue pouvait causer notre mort à tous. Pelles, planches, mains, tout ce qui pouvait déplacer la neige fut réquisitionné en un instant.

«Quel étrange spectacle de voir ces hommes lutter contre les neiges amoncelées, et travailler d’arrache-pied, les uns plongés dans une obscurité profonde, les autres éclairés par la lueur rougeâtre du réflecteur de la machine!

«Au bout d’une heure, nous étions fixés sur l’inutilité complète de nos efforts; car la tempête remplissait en rafales les tranchées que nous avions pratiquées. Pour comble de malheur, on découvrit que les bielles de la locomotive s’étaient brisées sous la résistance du poids à déplacer. La route, eût-elle été libre, devenait impraticable pour nous!!

«Nous remontâmes dans le train, fatigués, mornes et découragés; nous nous réunîmes autour des poêles pour examiner l’état de notre situation. Nous n’avions pas de provisions de bouche; c’était là le plus clair de notre désastre! Largement approvisionnés de bois, nous ne risquions pas de mourir de froid. C’était déjà une consolation.

«Après une longue délibération, nous reconnûmes que le conducteur du train disait vrai: en effet quiconque se serait risqué à parcourir à pied les cinquante lieues qui nous séparaient du village le plus rapproché aurait certainement trouvé la mort. Impossible de demander du secours, et l’eussions-nous demandé, personne ne serait venu à nous. Il nous fallait donc nous résigner et attendre patiemment du secours ou la mort par la faim; je puis certifier que cette triste perspective suffisait à ébranler le cœur le plus stoïque.

«Notre conversation, pourtant bruyante, produisait l’illusion d’un murmure vague, qu’on distinguait à peine au milieu des rafales de vent; la clarté des lampes diminua peu à peu, et la plus grande partie des «naufragés» se turent, les uns pour réfléchir, les autres pour chercher dans le sommeil l’oubli de leur situation tragique.

«Cette nuit nous parut éternelle; l’aurore glacée et grise commença à poindre à l’est; à mesure que le jour grandissait, les voyageurs se réveillèrent et se donnèrent du mouvement pour essayer de se réchauffer; l’un après l’autre, ils étirèrent leurs membres raidis par le sommeil, et regardèrent par les fenêtres le spectacle horrible qui s’offrait à leurs yeux. Horrible! il l’était en effet, ce spectacle. Pas une habitation! pas un atome vivant autour de nous! partout le désert, blanc comme un linceul; la neige, fouettée en tous sens par le vent, tourbillonnait en flocons dans l’espace.

«Nous errâmes toute la journée dans les wagons, parlant peu, absorbés dans nos pensées; puis vint une seconde nuit, longue, monotone, pendant laquelle la faim commença à se faire sentir.

«Le jour reparut; silencieux et triste, nous faisions le guet, attendant un secours qui ne pouvait pas venir; une autre nuit lui succéda, agitée de rêves fantastiques pendant lesquels des festins somptueux et les fêtes bacchiques défilaient sous nos yeux! Le réveil n’en fut que plus pénible! Le quatrième et le cinquième jour parurent! Cinq jours de véritable captivité! La faim se lisait sur tous les visages déprimés qui accusaient l’obsession d’une même idée fixe, d’une pensée à laquelle nul n’osait ni ne voulait s’arrêter. Le sixième jour s’écoula, et le septième se leva sur notre petite troupe haletante, terrifiée à l’idée de la mort qui nous guettait. Il fallait pourtant en finir et parler. Les lèvres de chacun étaient prêtes à s’entrouvrir pour exprimer les sombres pensées qui venaient de germer dans nos cerveaux. La nature, trop longtemps comprimée, demandait sa revanche et faisait entendre un appel impérieux!

«Richard H. Gaston, de Minnesota, grand, d’une pâleur de spectre, se leva. Nous savions ce qui allait sortir de sa bouche; un grand calme, une attention recueillie avaient remplacé l’émotion, l’excitation factice des jours précédents.

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