Mark Twain - Plus Fort Que Sherlock Holmès

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Ce court recueil de nouvelles policières fait figure de «chef-d’œuvre inconnu» dans l’œuvre de Mark Twain. L’auteur s’y joue avec maestria des règles du genre en les moquant, en dépoussiérant les codes en vigueur dans l’ancien monde – celui que Sherlock Holmes incarne à merveille!
Et il se donne autant de prétextes pour afficher la fraîcheur, la force et la jeunesse du Nouveau Monde, le sien, et le lieu de cette aventure réelle.

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– Vraiment? Ceci est intéressant, très intéressant. Peut-être avez-vous rencontré vous-même l’assassin?

– Non, je n’ai rencontré personne.

– Ah! alors, pardonnez-moi cette remarque, je ne vois pas bien la valeur de votre renseignement.

– Il n’en a aucune à présent. Je dis, notez-le bien, pour le moment.

Stillmann continua:

– Je n’ai pas rencontré l’assassin, mais je suis sur ses traces, j’en réponds; je le crois même dans cette pièce. Je vous prierai tous de passer individuellement devant moi, ici, à la lumière pour que je puisse voir vos pieds.

Un murmure d’agitation parcourut la salle et le défilé commença.

Sherlock regardait avec la volonté bien arrêtée de conserver son sérieux. Stillmann se baissa, couvrit son front avec sa main et examina attentivement chaque paire de pieds qui passaient. Cinquante hommes défilèrent lentement sans résultat. Soixante, soixante-dix. La cérémonie commençait à devenir ridicule et Holmès remarqua avec une douce ironie:

– Les assassins se font rares, ce soir.

La salle comprit le piquant et éclata d’un bon rire franc. Dix ou douze autres candidats passèrent ou plutôt défilèrent en dansant des entrechats comiques qui excitèrent l’hilarité des spectateurs.

Soudain, Stillmann allongea le bras et cria:

– Voici l’assassin!

– Fetlock Jones! par le grand Sanhédrin! hurla la foule en accompagnant cette explosion d’étonnement de remarques et de cris confus qui dénotaient bien l’état d’âme de l’auditoire.

Au plus fort du tumulte, Holmès étendit le bras pour imposer silence. L’autorité de son grand nom et le prestige de sa personnalité électrisèrent les assistants qui obéirent immédiatement. Et au milieu du silence complet qui suivit, maître Sherlock prit la parole, disant avec componction:

– Ceci est trop grave! Il y va de la vie d’un innocent, d’un homme dont la conduite défie tout soupçon. Écoutez-moi, je vais vous en donner la preuve palpable et réduire au silence cette accusation aussi mensongère que coupable. Mes amis, ce garçon ne m’a pas quitté d’une semelle pendant toute la soirée d’hier.

Ces paroles firent une profonde impression sur l’auditoire; tous tournèrent les yeux vers Stillmann avec des regards inquisiteurs.

Lui, l’air rayonnant, se contenta de répondre:

– Je savais bien qu’il y avait un autre assassin!!!

Et ce disant, il s’approcha vivement de la table et examina les pieds d’Holmès; puis, le regardant bien dans les yeux, il lui dit:

– Vous étiez avec lui! Vous vous teniez à peine à cinquante pas de lui lorsqu’il alluma la bougie qui mit le feu à la mèche (sensation). Et, qui plus est, c’est vous-même qui avez fourni les allumettes!

Cette révélation stupéfia Holmès; le public put s’en apercevoir, car lorsqu’il ouvrit la bouche pour parler, ces mots entrecoupés purent à peine sortir:

– Ceci… ha!… Mais c’est de la folie… C’est…

Stillmann sentit qu’il gagnait du terrain et prit confiance. Il montra une allumette carbonisée.

– En voici une, je l’ai trouvée dans le baril, tenez, en voici une autre!

Holmès retrouva immédiatement l’usage de la parole.

– Oui! Vous les avez mises là vous-même!

La riposte était bien trouvée, chacun le reconnut, mais Stillmann reprit:

– Ce sont des allumettes de cire, un article inconnu dans ce camp. Je suis prêt à me laisser fouiller pour qu’on cherche à découvrir la boîte sur moi. Êtes-vous prêt, vous aussi?

L’hôte restait stupéfait. C’était visible aux yeux de tous. Il remua les doigts; une ou deux fois, ses lèvres s’entrouvrirent, mais les paroles ne venaient pas. L’assemblée n’en pouvait plus et voulait à tout prix voir le dénouement de cette situation. Stillmann demanda simplement:

– Nous attendons votre décision, monsieur Holmès.

Après un silence de quelques instants, l’hôte répondit à voix basse:

– Je défends qu’on me fouille.

Il n’y eut aucune démonstration bruyante, mais dans la salle chacun dit à son voisin:

– Cette fois, la question est tranchée! Holmès n’en mène plus large devant Archy.

Que faire, maintenant? Personne ne semblait le savoir. La situation devenait embarrassante, car les événements avaient pris une tournure si inattendue et si subite que les esprits s’étaient laissé surprendre et battaient la breloque comme une pendule qui a reçu un choc. Mais, peu à peu, le mécanisme se rétablit et les conversations reprirent leurs cours; formant des groupes de deux à trois, les hommes se réunirent et essayèrent d’émettre leur avis sous forme de propositions. La majorité était d’avis d’adresser à l’assassin un vote de remerciements pour avoir débarrassé la communauté de Flint Buckner: cette action méritait bien qu’on le laissât en liberté. Mais les gens plus réfléchis protestèrent, alléguant que les cervelles mal équilibrées des États de l’Est crieraient au scandale et feraient un tapage épouvantable si on acquittait l’assassin.

Cette dernière considération l’emporta donc et obtint l’approbation générale.

Il fut décidé que Fetlock Jones serait arrêté et passerait en jugement.

La question semblait donc tranchée et les discussions n’avaient plus leur raison d’être maintenant. Au fond, les gens en étaient enchantés, car tous dans leur for intérieur avaient envie de sortir et de se transporter sur les lieux du drame pour voir si le baril et les autres objets y étaient réellement. Mais un incident imprévu prolongea la séance et amena de nouvelles surprises.

Fetlock Jones, qui avait pleuré silencieusement, passant presque inaperçu au milieu de l’excitation générale et des scènes émouvantes qui se succédaient depuis un moment, sortit de sa torpeur lorsqu’il entendit parler de son arrestation et de sa mise en jugement; son désespoir éclata et il s’écria:

– Non! ce n’est pas la peine! Je n’ai pas besoin de prison ni de jugement. Mon châtiment est assez dur à l’heure qu’il est; n’ajoutez rien à mon malheur, à mes souffrances. Pendez-moi et que ce soit fini! Mon crime devait être découvert, c’était fatal; rien ne peut me sauver maintenant. Il vous a tout raconté, absolument comme s’il avait été avec moi, et m’avait vu. Comment le sait-il? c’est pour moi un prodige, mais vous trouverez le baril et les autres objets. Le sort en est jeté: je n’ai plus une chance de salut! Je l’ai tué; et vous en auriez fait autant à ma place, si, comme moi, vous aviez été traité comme un chien; n’oubliez pas que j’étais un pauvre garçon faible, sans défense, sans un ami pour me secourir.

– Et il l’a bigrement mérité, s’écria Ham Sandwich.

Des voix . – Écoutez, camarades!

L’agent de police . – De l’ordre, de l’ordre, messieurs.

Une voix . – Votre oncle savait-il ce que vous faisiez?

– Non, il n’en savait rien.

– Êtes-vous certain qu’il vous ait donné les allumettes?

– Oui, mais il ne savait pas l’usage que j’en voulais faire.

– Lorsque vous étiez occupé à préparer votre coup, comment avez-vous pu oser l’emmener avec vous, lui, un détective? C’est inexplicable!

Le jeune homme hésita, tripota les boutons de sa veste d’un air embarrassé et répondit timidement:

– Je connais les détectives, car j’en ai dans ma famille, et je sais que le moyen le plus sûr de leur cacher un mauvais coup, c’est de les avoir avec soi au moment psychologique.

L’explosion de rires qui accueillit ce naïf aveu ne fit qu’augmenter l’embarras du pauvre petit accusé.

IV

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