Mark Twain - Plus Fort Que Sherlock Holmès
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Et il se donne autant de prétextes pour afficher la fraîcheur, la force et la jeunesse du Nouveau Monde, le sien, et le lieu de cette aventure réelle.
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Fetlock Jones a été mis sous les verrous dans une cabane inoccupée pour attendre son jugement. L’agent Harris lui a donné sa ration pour deux jours, en lui recommandant de ne pas faire fi de cette nourriture; il lui a promis de revenir bientôt pour renouveler ses provisions.
Le lendemain matin, nous partîmes quelques-uns avec notre ami Hillyer, pour l’aider à enterrer son parent défunt et peu regretté, Flint Buckner; je remplissais les fonctions de premier assistant et tenais les cordons du poêle; Hillyer conduisait le cortège. Au moment où nous finissions notre triste besogne, un étranger loqueteux, à l’air nonchalant, passa devant nous; il portait un vieux sac à main, marchait la tête basse et boitait. Au même instant, je sentis nettement l’odeur à la recherche de laquelle j’avais parcouru la moitié du globe. Pour mon espoir défaillant, c’était un parfum paradisiaque.
En une seconde, je fus près de lui, et posai ma main doucement sur son épaule. Il s’affala par terre comme si la foudre venait de le frapper sur son chemin. Quand mes compagnons arrivèrent en courant, il fit de grands efforts pour se mettre à genoux, leva vers moi ses mains suppliantes, et de ses lèvres tremblotantes me demanda de ne plus le persécuter.
– Vous m’avez pourchassé dans tout l’univers, Sherlock Holmès, et cependant Dieu m’est témoin que je n’ai jamais fait de mal à personne!
En regardant ses yeux hagards, il était facile de voir qu’il était fou. Voilà mon œuvre, ma mère! La nouvelle de votre mort pourra seule un jour renouveler la tristesse que j’éprouvai à ce moment; ce sera ma seconde émotion.
Les jeunes gens relevèrent le vieillard, l’entourèrent de soins et furent pleins de prévenance pour lui; ils lui prodiguèrent les mots les plus touchants et cherchèrent à le consoler en lui disant de ne plus avoir peur, qu’il était maintenant au milieu d’amis, qu’ils le soigneraient, le protégeraient et pendraient le premier qui porterait la main sur lui. Ils sont comme les autres hommes, ces rudes mineurs, quand on ranime la chaleur de leur cœur; on pourrait les croire des enfants insouciants et irréfléchis jusqu’au moment où quelqu’un fait vibrer les fibres de leur cœur. Ils essayèrent de tous les moyens pour le réconforter, mais tout échoua jusqu’au moment où l’habile stratégiste qu’est Well-Fargo prit la parole et dit:
– Si c’est uniquement Sherlock Holmès qui vous inquiète, inutile de vous mettre martel en tête plus longtemps.
– Pourquoi? demanda vivement le malheureux fou.
– Parce qu’il est mort!
– Mort! mort! Oh! ne plaisantez pas avec un pauvre naufragé comme moi! Est-il mort? Sur votre honneur, jeunes gens, me dit-il la vérité?
– Aussi vrai que vous êtes là! dit Ham Sandwich, et ils soutinrent l’affirmation de leur camarade, comme un seul homme.
– Ils l’ont pendu à San Bernardino la semaine dernière, ajouta Ferguson, tandis qu’il était à votre recherche. Ils se sont trompés et l’ont pris pour un autre. Ils le regrettent, mais n’y peuvent plus rien.
– Ils lui élèvent un monument, continua Ham Sandwich de l’air de quelqu’un qui a versé sa cotisation et est bien renseigné.
James Walker poussa un grand soupir, évidemment un soupir de soulagement; il ne dit rien, mais ses yeux perdirent leur expression d’effroi; son attitude sembla plus calme et ses traits se détendirent un peu. Nous regagnâmes tous nos cases et les jeunes gens lui préparèrent le meilleur repas que pouvaient fournir nos provisions; pendant qu’ils cuisinaient, nous l’habillâmes des pieds à la tête, Hillyer et moi; nos vêtements neufs lui donnaient un air de petit vieux bien tenu et respectable. «Vieux» est bien le mot, car il le paraissait avec son affaissement, la blancheur de ses cheveux, et les ravages que les chagrins avaient faits sur son visage; et, pourtant, il était dans la force de l’âge. Pendant qu’il mangeait, nous fumions et causions; lorsqu’il eut fini, il retrouva enfin l’usage de la parole et, de son plein gré, nous raconta son histoire. Je ne prétends pas reproduire ses propres termes, mais je m’en rapprocherai le plus possible dans mon récit:
HISTOIRE D’UN INNOCENT
«Voici ce qui m’arriva:
«J’étais à Denver, où je vivais depuis de longues années: quelquefois, je retrouve le nombre de ces années, d’autres fois, je l’oublie, mais peu m’importe. Seulement, on me signifia d’avoir à partir, sous peine d’être accusé d’un horrible crime commis il y a bien longtemps, dans l’Est. Je connaissais ce crime, mais je ne l’avais pas commis; le coupable était un de mes cousins, qui portait le même nom que moi.
«Que faire? Je perdais la tête, ne savais plus que devenir. On ne me donnait que très peu de temps, vingt-quatre heures, je crois. J’étais perdu si mon nom venait à être connu. La population m’aurait lynché sans admettre d’explications. C’est toujours ce qui arrive avec les lynchages; lorsqu’on découvre qu’on s’est trompé on se désole, mais il est trop tard… (vous voyez que la même chose est arrivée pour M. Holmès). Alors, je résolus de tout vendre, de faire argent de tout, et de fuir jusqu’à ce que l’orage fût passé; plus tard, je reviendrais avec la preuve de mon innocence. Je partis donc de nuit, et me sauvai bien loin, dans la montagne, où je vécus, déguisé sous un faux nom.
«Je devins de plus en plus inquiet et anxieux; dans mon trouble je voyais des esprits, j’entendais des voix et il me devenait impossible de raisonner sainement sur le moindre sujet; mes idées s’obscurcirent tellement que je dus renoncer à penser, tant je souffrais de la tête. Cet état ne fit qu’empirer. Toujours des voix, toujours des esprits m’entouraient. Au début, ils ne me poursuivaient que la nuit, bientôt ce fut aussi le jour. Ils murmuraient à mon oreille autour de mon lit et complotaient contre moi; je ne pouvais plus dormir et me sentais brisé de fatigue.
«Une nuit, les voix me dirent à mon oreille: «Jamais nous n’arriverons à notre but parce que nous ne pouvons ni l’apercevoir, ni par conséquent le désigner au public.»
«Elles soupirèrent, puis l’une dit: «Il faut que nous amenions Sherlock Holmès; il peut être ici dans douze jours.» Elles approuvèrent, chuchotèrent entre elles et gambadèrent de joie.
«Mon cœur battait à se rompre; car j’avais lu bien des récits sur Holmès et je pressentais quelle chasse allait me donner cet homme avec sa ténacité surhumaine et son activité infatigable.
«Les esprits partirent le chercher; je me levai au milieu de la nuit et m’enfuis, n’emportant que le sac à main qui contenait mon argent: trente mille dollars. Les deux tiers sont encore dans ce sac. Il fallut quarante jours à ce démon pour retrouver ma trace. Je lui échappai. Par habitude, il avait d’abord inscrit son vrai nom sur le registre de l’hôtel, puis il l’avait effacé pour mettre à la place celui de «Dagget Barclay». Mais la peur vous rend perspicace. Ayant lu le vrai nom, malgré les ratures, je filai comme un cerf.
«Depuis trois ans et demi, il me poursuit dans les États du Pacifique, en Australie et aux Indes, dans tous les pays imaginables, de Mexico à la Californie, me donnant à peine le temps de me reposer; heureusement, le nom des registres m’a toujours guidé, et j’ai pu sauver ma pauvre personne!
«Je suis mort de fatigue! Il m’a fait passer un temps bien cruel, et pourtant, je vous le jure, je n’ai jamais fait de mal ni à lui, ni à aucun des siens.»
Ainsi se termina le récit de cette lamentable histoire qui bouleversa tous les jeunes gens; quant à moi, chacune de ces paroles me brûla le cœur comme un fer rouge. Nous décidâmes d’adopter le vieillard, qui deviendrait mon hôte et celui d’Hillyer. Ma résolution est bien arrêtée maintenant; je l’installerai à Denver et le réhabiliterai.
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