Emile Chevalier - Le chasseur noir

Здесь есть возможность читать онлайн «Emile Chevalier - Le chasseur noir» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: foreign_antique, foreign_prose, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le chasseur noir: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le chasseur noir»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le chasseur noir — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le chasseur noir», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Le visage du trappeur ne fut bientôt plus qu’une masse de chairs pantelantes et saignantes. Il tombait à tout instant, et se remuait déjà avec difficulté, lorsque Pathaway l’acheva par un coup sous le menton.

Bill Brace roula sur le sol.

– Ainsi je punis l’impudence, dit le chasseur.

Puis, se tournant vers Joice et Beck:

– A qui le tour? ajouta-t-il.

Brace recouvrait ses sens.

Il essaya de se mettre sur pied, en hurlant d’impuissantes imprécations. Mais, trop faible pour se tenir debout, il retomba avec une telle faiblesse que toutes les jointures de son corps en craquèrent.

Cédant alors à une rage indicible, il s’écria:

– Vos couteaux, camarades! Hachez-moi ce gredin en chair à pâté. C’est le diable! – le diable en personne, Ben Joice. Sers-lui du baume d’acier, Zene Beck, et je serai ton débiteur pour la vie.

Prompt comme la pensée, Pathaway passa la main derrière son cou et en tira une de ces armes terribles qui portent le nom du célèbre combattant texien, – Bowie le brave, l’intrépide, l’audacieux!

La lame brillante étincela et réfléchit les rayons de la lune comme les facettes d’un diamant:

Joice et Beck sortirent de leurs mitasses des armes semblables, et ils se précipitaient sur le chasseur, avec des cris forcenés, quand ils furent arrêtés par l’attitude déterminée du gladiateur.

– Pourquoi hésiter, poltrons? leur dit-il. Venez-donc! le mangeux de lard, vous apprendra comment on se sert de ce joujou.

Et il montrait son large coutelas.

– N’ayez pas peur, quoique ce soit le diable, grommela Brace d’une voix caverneuse.

Honteux de leur incertitude, Joice et Beck marchèrent sur Pathaway, qui les attendait imperturbablement.

Ils fondirent en même temps sur lui.

Mais, les évitant aussi lestement qu’il l’avait fait dans sa rencontre avec Brace, il laboura le bras droit de Joice avec son couteau.

Ce misérable laissa échapper son arme.

Au même moment, une flèche atteignit Beck à l’épaule et les deux chiens, Maraudeur et Infortune, lâchés par Sébastien, chargèrent vigoureusement les trappeurs, tandis qu’une voix criait à quelque distance:

– Qu’est-ce que c’est que ça? qu’est-ce que c’est que ça? Encore une maudite petite difficulté, je le jure, ô Dieu, oui!

V. LA HUTTE

Un personnage de haute stature apparaissait à quelques pas. Derrière lui marchait un individu moins grand, mais plus large des épaules.

Le premier était notre ami Nicolas.

Son interpellation fit suspendre aussitôt les hostilités.

Cependant les chiens s’acharnaient après Bill Brace, et pour refroidir leur ardeur Nick dut user du pied.

– La paix, Maraudeur! A bas, Infortune! Que diable s’est-il passé ici? On se bat, ô Dieu, oui! Quel est ce matin étendu sur l’herbe? Il a la figure d’une pomme pourrie, je le jure, oui bien, votre serviteur! D’ordinaire, il ne doit pas être beau garçon, dame non! mais comme ça faut avouer qu’il a la plus vilaine tête qu’on puisse imaginer. Je ne crois pas que, dans tous ses voyages à travers l’Afrique centrale, mon grand-père ait jamais rencontré un pareil échantillon de nature humaine, quoiqu’il ait vu des nègres, rouges comme l’écarlate, des singes qui parlaient et des sapajoux qui faisaient l’exercice militaire, avec leurs maréchaux, généraux et caporaux… oui bien, je le jure, votre serviteur!

A la voix de leur maître les chiens se turent, Nicolas se tourna alors vers Pathaway, et commença à l’examiner avec une attention toute philosophique quoique peu courtoise assurément.

– Étranger, dit-il ensuite, vous avez tapé ferme sur ce gaillard-là; je ne sais ni le commencement ni la fin de votre histoire, mais je crois que la justice est de votre côté.

– C’est aussi mon opinion, répliqua le jeune homme. Il fallait me défendre ou me laisser voler. J’ai préféré me défendre, et ce bandit a reçu une leçon qu’il n’oubliera pas de longtemps, j’espère.

– S’il l’oublie, c’est qu’il a la mémoire courte, répliqua Nick, en regardant Bill Brace dont le visage s’était tellement enflé qu’on avait peine à distinguer ses traits.

– Je l’ai ménagé autant que j’ai pu, dit Pathaway.

– Ma foi, monsieur, reprit le trappeur émerveillé, on ne dirait pas que vous êtes capable de remuer une pareille masse de chair. Mais vous l’avez prodigalement servi, ô Dieu, oui! je vous en fais mon compliment. Quant à lui, il ne paraît pas qu’il vous ait touché. Qu’a-t-il, donc fait?

– Parlé plus qu’agi, répliqua simplement Pathaway.

– Vous êtes un luron, monsieur, oui bien, je le jure, fit Nick. Au surplus, vous ressemblez comme deux gouttes d’eau à mon oncle. L’avez-vous connu, mon oncle l’historien? Trait pour trait, c’était vous. Il avait la même taille, seulement un peu plus courte. Son bras droit c’était le vôtre, quoique un peu plus long. Ses jambes avaient, Dieu me pardonne, une similitude complète avec celles sur lesquelles vous êtes juché, pourtant elle n’étaient pas aussi droites. Il me semble qu’il cageottait, mon grand oncle l’historien. Sa physionomie était plus ouverte que la vôtre, parce que sa bouche était plus large. Il possédait un nez remarquable, mon oncle. Je n’en ai jamais rencontré un pareil avant le vôtre; mais j’ai idée qu’il était un peu plus gros, étranger… Oui un peu plus gros, étranger… Je l’ai vu une fois, illuminé par les rayons de la lune et je vous garantis que ça avait l’air d’une meule de foin. Ah! quel organe c’était que le nez à mon oncle l’historien! Du reste, ce nez il était dans sa branche d’affaires, car, étant historien, il vous sentait les faits à dix siècles de distance… et même plus…

Le chasseur noir sourit.

Son visage ne présentait plus une seule trace d’excitation. L’expression en était agréable. Ses muscles qui avaient été aussi rigides que des barres d’aciet s’étaient relâchés de leur tension anormale, et paraissaient aussi flexibles que ceux d’une femme. L’esprit du gladiateur s’était éteint dans ses yeux. Ce n’était plus un vengeur implacable et sans pitié, mais un jeune homme bon, à l’air doux et avenant.

Il avait adroitement caché son arme et remettait son habit noir.

Les autres témoins de cette scène demeuraient silencieux.

Ben Joice se glissa sournoisement vers le compagnon de Nick qui, dès son arrivée, lui avait fait divers signaux télégraphiques.

– Eh! pourquoi diable ne parlez-vous pas, Jack Wiley? dit Nick. Est-il besoin de faire ainsi des mouvements de main et de bras, comme un muet! Est-ce que vous avez honte de notre compagnie? Vous n’avez pas oublié vos vieilles connaissances, n’est-ce pas?

– Non, répondit alors Wiley à Joice, en parlant à voix basse, la main à demi collée sur sa bouche.

– Non, que diable veux-tu dire? fit brusquement Ben.

– N’as-tu pas le sens commun? reprit Wiley sur le même ton. Je ne veux pas que tu me reconnaisses devant ces gens-là. Ce grand blagueur doit être veillé de près; tu entends? Il prétend que les Indiens l’appellent Ténébreux, et je t’assure qu’il est rusé. Je ne serais pas surpris qu’on l’eût envoyé pour nous guetter, bien qu’il m’ait rendu un bon service. Ne ma parle pas trop.

Nick, avec sa subtilité habituelle avait observé ce qui se passait, et deviné que Wiley et les autres trappeurs étaient des oiseaux de même plumage.

– Jeune homme, dit-il, en s’adressant au chasseur noir, vous n’avez plus affaire ici, m’est avis que vous feriez aussi bien de venir avec moi. Ces gibiers-là ne vous veulent pas grand bien. Le plus vite vous aurez quitté leur compagnie sera le mieux.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le chasseur noir»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le chasseur noir» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le chasseur noir»

Обсуждение, отзывы о книге «Le chasseur noir» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x