Paul d'Ivoi - Le sergent Simplet

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– J’ai suivi vos instructions à la lettre. J’ai acheté des vêtements: un pantalon chez un marchand, un veston chez un autre.

– Et?

– Tout est en sûreté près de la gare de Perrache, dans un pavillon que j’ai loué pour un mois. Il existe une entrée particulière, qui permet d’échapper aux curiosités des voisins.

– Bon. Nous sommes prêts, on peut interroger Yvonne.

Au matin Dalvan apprit au Palais de Justice que la jeune fille serait extraite de prison dans l’après-midi et conduite devant M. Rennard.

Nanti de cette nouvelle, il ne fit qu’un bond jusqu’à l’hôtel.

Il prit une bonbonnière de verre bleu dont le couvercle était orné d’une figurine en relief. À travers les parois transparentes de petits losanges blancs s’apercevaient.

– Les fameux bonbons! remarqua Claude. Pourvu qu’ils soient efficaces.

– C’est un de mes amis de Grenoble, pharmacien, qui les a préparés, ainsi…

– Je le sais; mais c’est égal, je serai plus tranquille après.

– Alors, rendons-nous au Palais de Justice.

Les deux jeunes gens se mirent en route aussitôt et atteignirent rapidement le but de leur promenade.

Gaiement Marcel salua le concierge, qui lui apprit que M. Rennard était déjà enfermé dans son cabinet, où il attendait la prisonnière.

– Ah! pas encore arrivée?

– Non, mais elle ne tardera pas. La preuve, tenez. Un fiacre s’arrêtait en face de l’entrée. Un gendarme et Yvonne en descendaient.

– Pauvre petite, soupira le sous-officier, on lui a épargné la voiture cellulaire!

– Dame! c’est à vous qu’elle le doit, fit le concierge d’un air entendu, paraît que vous avez joliment débrouillé son affaire.

– J’ai fait de mon mieux.

À ce moment Mlle Ribor, suivie par son gardien, arrivait devant Simplet. Son visage pâli, ses yeux cernés d’un cercle bleuâtre, disaient son angoisse.

– Bonjour, petite sœur, fit Marcel, aie courage. Tout s’arrangera. Surtout dis bien la vérité.

Puis s’adressant au gendarme:

– Vous voulez bien que je l’embrasse, la pauvre mignonne?

– Allez-y. Entre soldats, il faut se faire une politesse.

L’uniforme du « lignard » disposait en sa faveur le représentant de la force publique. Simplet prit la jeune fille dans ses bras, et tout en appliquant sur sa joue un baiser sonore, il lui glissa rapidement à l’oreille:

– Ne t’étonne de rien. Un mouvement de surprise nous trahirait.

Il recula d’un pas.

– Merci, gendarme, vous êtes un brave homme.

– On fait pour le mieux. Quand la consigne et le sentiment peuvent se concilier…

La fin de la phrase ne venant pas, il s’engagea dans l’escalier, dont Yvonne gravissait déjà les premières marches.

– Je les suis, déclara Dalvan au concierge.

– À votre aise, mais vous devrez rester dans l’antichambre.

– Bah! je préfère me trouver là… tout près de ma sœur. Il me semble que l’interrogatoire lui en paraîtra moins pénible.

Entraînant Claude stupéfait de sa liberté d’allure, il s’élança sur les traces de la prisonnière. Dans l’antichambre du juge il la rejoignit. Elle allait être introduite chez le magistrat.

– Je ne bouge pas d’ici, lui dit-il. Songe qu’une mince cloison nous sépare seule et sois forte.

Elle le remercia du geste, incapable de prononcer une parole. Violente était l’émotion qui l’étreignait. Son frère de lait allait tenter de la sauver. – Il l’en avait informée. – Par quel moyen? Elle l’ignorait, car il avait obstinément refusé de l’éclairer sur ce point. Et ses yeux se portaient alternativement du sous-officier au gendarme.

Celui-ci considérait la scène d’un œil paterne. Installé sur une des banquettes de velours qui entouraient la pièce, il avait rejeté son grand manteau en arrière. Sous son bicorne ses yeux brillaient. Positivement l’affection de Marcel pour la captive l’émouvait.

Le carillon d’une sonnerie électrique fit tressaillir Yvonne. L’heure de l’interrogatoire était venue. La jeune fille échangea un long regard avec Dalvan, et, frissonnante, elle pénétra dans le cabinet de M. Rennard.

La porte retomba sur elle. Claude, Marcel et le gendarme demeuraient seuls dans l’antichambre.

– Broum! Broum! grommela celui-ci dans sa moustache. Elle est gentille, la pauvre demoiselle.

Simplet se rapprocha de lui.

– N’est-ce pas?…

– Oh! oui, bien gentille et elle a l’air si attristé.

– Voyez-vous: si on la condamnait, elle en mourrait.

Le gendarme toussa encore. Décidément il était ému.

Feignant de prendre l’air ahuri du Pandore pour une interrogation, Dalvan lui raconta le roman imaginé par Canetègne. Il ne lui faisait grâce d’aucun détail, et voyait sans rire les gestes apitoyés de son interlocuteur. Tout en parlant, il avait tiré de sa poche la bonbonnière de verre dont il s’était muni. Il l’ouvrit. Elle contenait des losanges blancs assez semblables à de la pâte de guimauve.

– Vous êtes enrhumé? demanda le bon gendarme.

– Non, je suis gourmand.

– Je ne saisis pas.

– Goûtez un de ces petits carrés, et vous comprendrez. C’est une pâte que mon ami a rapportée du Sénégal.

– Oui, appuya Claude entre ses dents. Ce sont les noirs qui la fabriquent.

– Ça ne l’empêche pas d’être blanche, remarqua le gendarme avec un gros rire.

Et il étendit les doigts vers la bonbonnière. Une flamme brilla dans les yeux de Simplet, mais d’une voix très calme:

– Prenez-en deux ou trois, ils sont si petits!

– Non, je ne veux pas abuser.

– Vous n’abusez pas, j’en ai d’autres.

– Alors c’est pour vous faire plaisir.

Et le brave homme engloutit une série de losanges. Il eut une légère grimace:

– Ce n’est pas mauvais, mais cela vous a un goût bizarre.

– En effet, seulement on s’y habitue.

En conscience, le brave homme mastiqua la préparation du pharmacien de Grenoble et parut éprouver une vive satisfaction en l’avalant.

– En voulez-vous davantage? demanda Marcel souriant malgré lui.

Le gendarme fit un geste de dénégation.

– Je vous remercie. Entre nous, c’est curieux parce que cela vient du Sénégal, mais j’aime mieux autre chose.

La conversation reprit de plus belle. Bientôt cependant l’interlocuteur de Simplet se frotta les yeux. Sa prononciation devint pâteuse. Il bredouilla:

– Il fait chaud ici.

D’un coup d’épaules il fit glisser son manteau sur la banquette. Il s’appuya au mur, et peu à peu sa tête se pencha sur sa poitrine.

– Trop chaud, répéta-t-il.

Puis il demeura immobile. Sa respiration régulière indiquait qu’il était endormi. Alors Marcel vint à Claude et d’un ton railleur:

– Les pastilles à base de belladone ont produit leurs effets. Aidez-moi à endosser ceux du gendarme.

Une minute plus tard Simplet, couvert de l’ample manteau et coiffé du bicorne, était assis à la place de l’infortuné serviteur de la loi. Ce dernier ne s’était pas aperçu de la substitution.

Mollement couché sur le plancher, derrière la banquette, il dormait profondément.

– Pour enlever Yvonne, plaisanta Dalvan, il était nécessaire d’endormir son gardien. C’est fait. Maintenant allez me chercher une voiture, qui attendra derrière le Palais de justice.

– Mais, vous?

– Ne vous inquiétez pas. Je vous rejoindrai tout à l’heure.

Bérard, conquis par la placidité de son ami, quitta la pièce et le bruit de ses pas s’éteignit bientôt.

– Pourvu qu’il ne survienne aucune anicroche! murmura Simplet. Jusqu’à présent tout marche à souhait.

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