Paul d'Ivoi - Le sergent Simplet
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- Название:Le sergent Simplet
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– Merci, frère, j’accepte.
II. LA TOILE D’ARAIGNÉE
Le lendemain vers dix heures, Marcel était assis pensif dans la chambre d’hôtel où il avait passé la nuit. On frappa à la porte.
– Entrez, dit-il.
Claude parut et demanda:
– Eh bien, comment ça va-t-il ce matin?
Dalvan eut un sourire:
– Bien…
– Oui, mais l’affaire de Mlle Yvonne?
– J’y pense.
– J’en suis sûr. Seulement qu’allons-nous faire?
Le jeune homme indiqua une chaise à son ami:
– Il faut qu’Yvonne soit libre. Or elle peut l’être de deux façons: son innocence prouvée, ou par évasion. Pour l’instant, il s’agit de comprendre l’affaire. Pourquoi et dans quelles circonstances a-t-elle été accusée?
Bérard ricana:
– À qui demander cela? Moi je ne connais rien à la police.
– Moi non plus, mais je désire voir Yvonne. À qui cela peut-il déplaire?
– Comment déplaire?
– Sans doute. C’est de celui-là que je dois obtenir l’autorisation, puisque seul il songerait à la refuser.
Le marsouin inclina la tête et gravement:
– C’est vrai! rien de plus logique, mais ça n’indique pas le personnage qui…
– Au contraire. Qui instruira le délit?
– Un juge.
– C’est donc lui qui a intérêt à ce que ma pauvre petite sœur soit au secret.
– En effet, s’écria Claude en riant, le raisonnement est simple.
– Tout est simple, affirma gravement Marcel.
Un hochement de tête de son compagnon l’interrompit:
– Quoi encore? dit-il.
– Où trouver l’adresse du juge, son nom?
– Au Palais de Justice.
– Au fait, c’est évident. Pour rencontrer un garçon de recettes, on irait à la banque qui l’occupe; de même pour un magistrat. Alors en route.
Quelques instants plus tard les jeunes gens quittaient l’hôtel, s’informaient au premier passant et, sur ses indications, gagnaient le quai qui longe la Saône.
Bientôt ils atteignirent le Palais de Justice, monument assez médiocre, malgré la colonnade corinthienne dont il est orné. Le concierge renvoya les sous-officiers au greffe, où un employé leur apprit que l’instruction du vol reproché à Mlle Ribor était confiée à M. Rennard, domicilié place Saint-Nizier, en face la curieuse église de ce nom.
Nanti de ce renseignement, Marcel entraîna son ami vers la demeure du magistrat.
Celui-ci, un brave homme grassouillet, à la figure paterne, accueillit le soldat avec bienveillance. Il parut ému par le récit de son affection pour Yvonne, et ne fit aucune difficulté de lui signer un permis de visiter la prisonnière.
Seulement, quand Marcel lui déclara qu’il apporterait les preuves de l’innocence de la malheureuse enfant, M. Rennard secoua doucement la tête sans répondre. Évidemment il la croyait coupable.
Après un déjeuner sommaire, les soldats se séparèrent. Bérard retourna à l’hôtel, tandis que le lignard s’acheminait vers la prison, située vis-à-vis l’ancien quai de la Vitriolerie.
Le laisser-passer du juge d’instruction était en règle, et le jeune homme fut bientôt introduit dans la chambre occupée par Yvonne. Munie d’un peu d’argent, la captive avait obtenu sans peine d’être soumise au régime de la « pistole ». Elle n’était d’ailleurs que « prévenue ».
– Simplet! s’écria-t-elle comme la veille.
– Moi, tu ne m’attendais pas?
– Comment es-tu arrivé jusqu’ici? J’étais triste et maintenant il me semble que mon malheur va prendre fin.
Rapidement il la mit au courant de ses démarches. Le visage de la jeune fille exprima la stupéfaction et d’un ton hésitant:
– Comment! c’est toi qui as eu l’idée de tout cela?
– Oui, répondit-il sans paraître remarquer l’air singulier d’Yvonne, moi avec mon ami Claude Bérard.
– Ah! bon!
Il y avait dans ces deux mots une foule de révélations. Au fond, la détenue ne prenait pas « au sérieux » son frère de lait. Son exclamation signifiait clairement:
– C’est ton ami qui t’a guidé, car livré à toi-même tu n’aurais pas trouvé cela.
L’affection a de ces injustices. Il n’est pas, dit-on, de grand homme pour son valet de chambre; encore moins pour ses amis ou ses parents. Et dans ce surnom de « Simplet », Yvonne avait mis, sans le savoir, toute la supériorité protectrice qu’elle pensait avoir le droit de marquer au jeune homme.
– Voyons, poursuivit Marcel, mettons à profit les instants. Y a t-il moyen de démontrer la fausseté de l’accusation qui pèse sur toi?
Elle secoua la tête:
– Non, ou plutôt il y en aurait un, si Antonin était auprès de nous.
– Tu m’as déjà dit cela hier soir. Si je suis venu, c’est pour t’encourager et te prier de me raconter ce qui s’est passé depuis que je ne t’ai vue. Pour te défendre, il est indispensable que je sache de quoi tu es menacée.
Du même ton d’ironie douloureuse:
– Tu veux me protéger, Simplet?
Marcel lui prit les mains:
– Oui, petite sœur.
– Oh! je sais bien, reprit-elle d’une voix tremblante, touchée par l’affection du soldat. Je sais bien que, si tu le pouvais, tu me tirerais d’ici; mais hélas! comment réussirais-tu? Contre moi se dressent des charges accablantes…
Doucement, il lui coupa la parole:
– C’est égal, raconte tout de même, je t’en supplie.
– Soit, fit-elle. Quand tu partis au régiment, Antonin avait fondé depuis plusieurs mois sa maison de commission coloniale.
– Et Canetègne n’était-il pas son associé?
– Si. Tu ignores comment cette association fut signée?
– En effet.
– Oh! ce fut une infamie. Dans la famille, les hommes sont des « inquiets de mouvement ». C’est de l’atavisme, n’est-ce pas? Notre bisaïeul, au début du siècle, fit la course. Le corsaire audacieux laissa une certaine fortune que son fils, notre grand-père, augmenta. Il était ingénieur dans le Sud-Américain. Notre père, lui, fut explorateur et ses découvertes géographiques réduisirent notre patrimoine. À sa mort, pauvre papa, il nous restait quatre cent mille francs. Antonin aurait bien couru le monde comme les autres.
– Mais tu étais là. Il se devait à toi, petite sœur.
– Oui. Aussi ne pouvant se déplacer lui-même, il voulut au moins s’occuper des lointains pays dont l’idée le hantait.
– Et sur mon conseil, conseil que je regrette, va, il se lança dans la commission coloniale.
Yvonne à son tour enferma dans les siennes la main du sous-officier.
– Ne t’accuse pas. Ta pensée était bonne, mais Antonin n’entendait rien aux affaires. Il avait engagé tous nos capitaux dans l’entreprise. La maison marchait bien, mais il avait oublié une chose: conserver un fonds de roulement suffisant. Si bien qu’à la sixième échéance, avec des affaires superbes, il se vit dans l’impossibilité de tenir ses engagements. C’était la liquidation judiciaire, la faillite…
Marcel eut un haut-le-corps:
– Et vous ne me l’avez pas dit?
– À toi!
– Je possède une centaine de mille francs. Votre fonds de réserve était tout trouvé. C’était bien simple.
Les yeux de la prisonnière devinrent humides:
– Tu trouves, mon bon Simplet; je ne suis pas de ton avis. J’ai défendu à Antonin de t’apprendre la situation. Il était inutile de t’entraîner dans notre ruine.
– C’est mal…
– Peut-être as-tu raison, après tout. Enfin, ce qui est fait est fait. Laisse-moi continuer.
– Je t’écoute.
– La veille de l’échéance, il nous manquait vingt mille francs. Notre papier allait être protesté. Après dîner, mon frère et moi étions assis dans le salon l’un en face de l’autre. À ce moment, notre petite bonne nous annonce que Mlle Doctrovée demande à nous parler.
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