Paul d'Ivoi - Le sergent Simplet

Здесь есть возможность читать онлайн «Paul d'Ivoi - Le sergent Simplet» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Издательство: Array Иностранный паблик, Жанр: foreign_antique, foreign_prose, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le sergent Simplet: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le sergent Simplet»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le sergent Simplet — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le sergent Simplet», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Il achevait à peine que la porte donnant sur l’escalier s’ouvrait et Canetègne paraissait sur le seuil.

Le faux gendarme sentit une sueur froide mouiller son front, mais le négociant n’avait aucun soupçon.

– M. Rennard est dans son cabinet? interrogea-t-il sans regarder le soldat.

– Oui.

– Bon! Et sans façon il se précipita chez le juge.

Quelques minutes s’écoulèrent, puis de nouveau la sonnerie électrique retentit.

Dalvan devina que l’interrogatoire de la prisonnière était terminé. Il se leva. Yvonne était devant lui, accompagnée d’un greffier.

– Ramenez Mademoiselle, ordonna cet employé.

Simplet s’inclina sans répondre, et se dirigea vers la sortie. La captive promenait autour d’elle des regards désolés. Elle n’avait point reconnu son frère de lait, et elle s’épouvantait de sa disparition. Sur le palier, il lui dit d’un ton bref:

– Pas un cri, c’est moi, viens.

– Toi?

– Silence, suis-moi.

Et saisissant la main de la jeune fille prête à défaillir, il la conduisit à travers un dédale de couloirs et d’escaliers. Ils parvinrent aux caves. Là, Marcel se dépouilla du manteau et du bicorne, atteignit la porte de service qu’il avait remarquée. La barre céda sans difficulté; les fugitifs se trouvèrent dans la rue.

À dix pas stationnait une voiture. À la portière se montrait la tête inquiète de Bérard. Yvonne y monta, et Dalvan prit place à côté d’elle, après avoir crié au cocher:

– Gare Perrache!

IV. DE LYON À ÉTAPLES

Durant quelques instants Yvonne garda le silence, puis un sanglot la secoua. Elle tendit les mains à ses sauveurs:

– Libre, libre, bégaya-t-elle, et par vous! merci!

Marcel arrêta net ces démonstrations.

– Ne pleure pas, petite sœur; cela te rougirait les yeux et nous ferait remarquer.

Elle refoula ses larmes, dominée par le ton du jeune homme, et timidement.

– Où allons-nous?

– Dans une retraite que Claude a dénichée. À propos, vous n’avez jamais été présentés officiellement. Je comble cette lacune. Claude Bérard, mon ami et mon complice; Yvonne Ribor, ma sœur. Voilà qui est fait, je reprends. Nous quittons la voiture à Perrache.

– Pourquoi?

– Parce que l’on va s’apercevoir de notre fuite. On supposera que notre première pensée a été de nous éloigner. Dans quelle direction? Vers l’Italie; la frontière est proche. On retrouvera notre cocher. Il dira où il nous a conduit et l’on enverra immédiatement des télégrammes à Modane.

Claude et Yvonne considéraient le sous-officier avec stupeur.

– Mais, hasarda la jeune fille, tu nous barres la route.

– Jamais de la vie. Pour échapper à ceux qui nous poursuivent, il faut faire précisément ce qui ne leur viendra pas à l’idée.

Et tranquillement:

– J’ai étudié l’indicateur. On cherchera trois personnes, deux hommes et une femme. Nous allons nous séparer. On nous cherche sur la route de Modane. Adoptons-en une autre. Voici ce que j’ai décidé. Une fois déguisés, Yvonne et moi, nous nous rendons à Saint-Rambert; nous prenons le train, et à Dijon, nous quittons la ligne de Paris; nous filons sur Amiens, par Is-sur-Tille; d’Amiens nous gagnons Étaples et de là, l’Angleterre.

– L’Angleterre quand à deux pas, la Suisse, l’Italie!…

– Je vous répète que la surveillance s’accroît en raison des facilités qu’ont à leur disposition les fugitifs.

Bérard intervint:

– Je crois que vous avez raison; mais moi, qu’est-ce que je deviens?

– Vous, vous quittez Lyon à pied. Vous marchez jusqu’à Venissieux. Là vous montez dans un train pour Chambéry. De cette ville, vous remontez vers Mâcon, par Culoz, et vous nous rejoignez à Étaples. Seulement vous séjournerez à Chambéry le temps nécessaire pour jeter à la poste une lettre que ma petite sœur écrira tout à l’heure.

– C’est pour cela que nous nous séparons?

– Pour cela, et pour ne pas voyager ensemble.

Le fiacre s’arrêtait devant la gare de Perrache. Marcel fit descendre ses amis, paya le cocher et pénétra dans les salles d’attente. Mais il guettait la voiture.

Quand elle se fut éloignée, il fit un signe à ses compagnons, et tous gagnèrent le pavillon loué par Bérard.

À ce moment même M. Canetègne, après une longue conférence avec le juge d’instruction, se levait pour prendre congé. L’Avignonnais paraissait enchanté.

– Ainsi, disait-il, voilà qui est convenu. Un rapport très bénin, des conclusions favorables; je compte sur vous.

– Absolument, répondait le magistrat avec un sourire malicieux. Il n’y a plus délit. Un simple roman. Voleuse et volé inscrivant le mot « Hyménée » sur les pages du code.

– Eh oui. Une prière encore, mon cher juge. Je serai absent deux ou trois jours. Des clients à visiter hors Lyon. S’il se produisait quelque incident nouveau, soyez assez bon pour me prévenir. Un mot au magasin. On me le ferait tenir, et s’il le fallait, je reviendrais immédiatement.

– Je vous le promets.

– À la bonne heure donc. Il n’est point de serviteur de Thémis plus aimable. Ne vous dérangez pas, je connais les êtres.

Le négociant, d’un pas léger, franchit le seuil du cabinet et traversa l’antichambre.

Tout à coup il poussa un cri. En même temps il trébuchait et roulait à terre. Au bruit M. Rennard accourut.

– Que vous arrive-t-il?

Canetègne se releva en se frottant les reins.

– Je ne sais pas; j’ai buté contre un obstacle là…

Il s’arrêta stupéfait. À l’endroit qu’il désignait, un bras humain s’allongeait sur le parquet, sortant de dessous la banquette occupée naguère par le gendarme.

– Qu’est-ce que c’est que ça? murmurèrent les deux hommes.

Mû par un sentiment de prudence, le magistrat appela son greffier pour déplacer le siège, qui masquait la victime de Marcel, dormant paisiblement.

– Un gendarme! clama le négociant.

– Un gendarme! redit le juge avec surprise.

– Celui qui accompagnait la prisonnière, déclara le greffier.

Du coup M. Rennard sursauta:

– Vous êtes certain de ce que vous avancez?

– Absolument. Je le connais d’ailleurs, c’est le père Cobjois.

– C’est bon! c’est bon! réveillez-le. Il nous expliquera…

Oubliant sa grandeur, le magistrat aida son subordonné à soulever le dormeur et se prit à le secouer.

Peine inutile, Cobjois n’ouvrit pas les yeux. Le juge y mit de l’acharnement. Il ne réussit qu’à arracher au pauvre diable un ronflement sonore. Cela devenait inquiétant. Les trois hommes échangèrent un regard.

– Ce sommeil n’est pas naturel, formula enfin M. Rennard.

– J’allais le dire, appuya Canetègne.

Le greffier se contenta d’opiner du bonnet.

– Et l’accusée qu’est-elle devenue?

La question demeura sans réponse. Le scribe, pressentant une bourrasque, songea à en détourner les effets et d’une voix insidieuse:

– Je cours chez le concierge, monsieur, si vous le permettez. Il a dû la voir passer.

– Oui, allez.

– Ah! çà, demanda Canetègne lorsqu’il fut seul avec le magistrat, est-ce que vous croiriez?…

– À une évasion?

– Oui.

– C’est possible!

M. Rennard prononça ces deux mots avec une sourde irritation; la colère de l’homme de loi battu sur son terrain. Pour le commissionnaire, il blêmit. Yvonne libre! C’était le renversement de ses plans. Et tous deux piétinaient autour du soldat ronflant de plus belle.

L’arrivée du concierge ne laissa subsister aucun doute. La prisonnière n’avait pas franchi le seuil du Palais de Justice.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le sergent Simplet»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le sergent Simplet» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le sergent Simplet»

Обсуждение, отзывы о книге «Le sergent Simplet» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x