Paul d'Ivoi - Le sergent Simplet
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- Название:Le sergent Simplet
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– Ceux dont nous parlions avant déjeuner, expliqua le négociant.
– Qu’est-ce que vous leur voulez donc?
– Les mettre à l’ombre. Ce sont des voleurs.
– Des voleurs chez moi… Et ils ont couché ici? C’est affreux!
La commère, effarée, s’assit sur une chaise, sa face bouffie devenue blême.
– Répondez donc… quelles chambres?
– Au premier: 5, 7 et 9.
Elle fit un effort pour se remettre sur ses pieds.
– Je vais vous conduire.
Mais elle chancelait. Le commissaire l’arrêta.
– Inutile, nous n’avons pas besoin.
Suivi de ses compagnons, il s’élança dans l’escalier. Au premier, courait un long couloir bordé de portes numérotées.
– Un homme au haut de l’escalier, dit-il.
– Voilà, fit Martin, se plantant à l’endroit désigné.
Alors, d’un pas posé, ses talons sonnant sur le carrelage du corridor, le magistrat s’avança vers les portes numérotées 5, 7, 9, auxquelles il frappa successivement.
Canetègne se frottait nerveusement les mains. Dix secondes s’écoulèrent. Pas de réponse.
– Au nom de la loi, ouvrez! dit le commissaire d’une voix forte.
Toutes les portes, sauf celles que l’Avignonnais dévorait des yeux, tournèrent aussitôt sur leurs gonds, et les voyageurs montrèrent leurs têtes étonnées.
– Ah! s’écria un petit homme rond en sortant du 8; c’est aux personnes d’en face que vous avez affaire. Elles sont en promenade.
– En promenade, rugit Canetègne. Puisque l’hôtelière nous a affirmé qu’elles n’étaient pas sorties.
– Moi je les ai vues descendre il y a une heure à peu près.
Le commissaire regarda l’agent. Celui-ci tourna les yeux vers le négociant.
Martin avait disparu. Presque aussitôt il revint.
– J’ai pris les clefs au bureau. Voyons si nos « clients » ne se sont pas envolés.
Il ouvrit la porte de la chambre de Claude.
– Ils reviendront, déclara-t-il. Voyez, la valise est là… Nous n’avons qu’à les attendre.
L’observation paraissait juste; on s’y conforma. Les quatre personnages retournèrent dans la salle commune.
Les petits verres rendaient la faction moins rude, pourtant Canetègne et ses acolytes tournaient la tête au moindre bruit. À chaque instant, quelqu’un se levait, allait à la fenêtre et fouillait la place du regard. Peine inutile. Les fugitifs ne se montraient pas et pour cause.
Une heure, deux heures sonnèrent. Martin, qui réfléchissait, quitta brusquement sa place et entra dans le bureau. Pour la dixième fois le commissaire central collait son visage aux vitres de la croisée, quand le policier lyonnais se montra à la porte de la pièce.
– Messieurs, dit-il froidement, nous sommes joués. Nos voleurs ne reviendront pas.
Un cri d’indignation échappa à Canetègne.
– C’est comme je vous l’affirme, poursuivit Martin. Les valises abandonnées étaient une ruse; j’aurais dû me défier. Je viens de les ouvrir. On y a pris un certain nombre d’objets, c’est aisé à constater.
– Où sont-ils? interrogea le commissionnaire d’une voix qui n’avait rien d’humain.
– Je n’en sais rien; mais ils n’iront pas loin, si monsieur le commissaire veut bien courir à la gare et télégraphier sur la ligne.
Le magistrat bondit vers la sortie.
– J’y vais!
Un quart d’heure après il était de retour. À la gare, nul n’avait vu les fuyards. Sûrement ils s’étaient dirigés vers la campagne.
– Alors, déclara Martin, il faut avertir la gendarmerie, mettre sur pied les agents disponibles et organiser une battue. La petite ne marchera pas longtemps. Je parcours la ville en m’informant. Rendez-vous sur le port.
Tous se dispersèrent. Pour Canetègne, il s’accrocha désespérément au policier et le suivit à travers la cité. Nulle part on ne les renseigna. Pas un instant l’agent ne songea à entrer dans les magasins, où Claude avait fait emplette. Il ne pouvait lui venir à l’esprit que les jeunes gens, pressés de gagner la campagne, avaient perdu en achats un temps précieux. Logique était son raisonnement, mais faux son point de départ. Aussi ramena-t-il le commerçant sur le port sans avoir obtenu le moindre éclaircissement.
Furieux et penaud, il malmenait l’infortuné Canetègne; lui faisant remarquer que ses démarches, il les accomplissait bénévolement, par-dessus le marché. Par leur contrat, il n’y était pas tenu, etc.
À l’instant où ils rejoignaient le commissaire et ses subordonnés, un bateau de pêche, incliné sous ses misaines, franchissait lentement l’entrée du port.
C’était la Bastienne! Masqués par le bordage, les passagers: Yvonne et ses amis, considéraient le groupe hostile massé sur le rivage, et la pauvre caissière, en fuite sans avoir mal agi, frissonnait en voyant son bourreau Canetègne se démener furieusement. Comme l’avait décidé Marcel, on avait déjeuné chez le père Maltôt ravi de rencontrer des touristes si aimables, et l’heure venue, on avait embarqué sans encombre.
– Oui, murmura Mlle Ribor, nous sommes sauvés pour l’instant; mais demain, quand nous reviendrons…
– Tu crois que nous serons en danger?
C’était Dalvan qui répliquait ainsi. Yvonne le toisa.
– Tu ris, quand nous sommes plus prisonniers dans cette barque que dans l’hôtel d’où nous venons.
– Oui, parce qu’il y a un moyen bien simple de n’être pas capturés au retour.
– Lequel?
– Ne pas revenir.
La jeune fille poussa une exclamation joyeuse:
– C’est vrai!
Mais son visage se rembrunit aussitôt:
– Et impossible, acheva-t-elle. Comment décider le patron de ce bateau?
– Avec du sentiment, car c’est un brave homme, et un peu d’argent, car il est pauvre. Seulement il est indispensable que tu dises comme moi.
– Je te le promets.
La couleur remontait au visage d’Yvonne; l’espoir brillait dans ses yeux fixés sur ceux de son interlocuteur. Le sous-officier sourit:
– Tout ira bien. Écoute. Nos parents s’opposent à notre mariage.
– À notre mariage, redit-elle d’un ton moqueur, tandis que le rose de ses joues devenait plus vif.
– Oui; nous fuyons ces parents sans entrailles. Nous comptons nous marier en Angleterre, faire légaliser cette union au consulat, et revenir en France. En priant bien le patron je suis sûr qu’il nous conduira à la côte anglaise!
– Eh bien, dit Claude, tentez la démarche.
De nouveau, Yvonne parut surprise. Le « Marsouin » s’effaçait devant Marcel. Avec son entêtement de femme elle se cramponnait à l’idée préconçue. Elle avait décidé que Bérard, brun, aux traits énergiques, devait avoir l’initiative; et il s’en remettait à son ami.
Le jeune homme répondit:
– Non, pas maintenant.
– Tu hésites?
– J’attends seulement que nous ayons atteint la haute mer.
La côte française apparaissait encore nettement, mais elle rapetissait à vue d’œil, s’enfonçant sous l’horizon de mer sans cesse élargi. Bientôt les couleurs perdirent leur netteté. La terre prit l’apparence d’une ligne violacée, puis grise. Maintenant ce n’était plus qu’un brouillard léger, flottant sur l’eau verte. Quelques encablures encore et les fugitifs eurent l’illusion d’être seuls, sous l’immense cloche nuageuse du ciel posée sur le plateau mouvant de l’Océan. Alors, Dalvan se leva et rejoignit le patron Maltôt.
Autour d’Étaples une véritable chasse à l’homme était organisée. Gendarmes, agents de police battaient les environs avec ardeur, excités par l’appât d’une prime de mille francs, promise par Canetègne à qui arrêterait les « voleurs évadés ».
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