Laure Abrantès - Histoire des salons de Paris. Tome 4
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- Название:Histoire des salons de Paris. Tome 4
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Histoire des salons de Paris. Tome 4: краткое содержание, описание и аннотация
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Mais une fête plus belle que celle de madame de Montesson fut celle que M. de Talleyrand donna aux princes, non pas à cause de l'ordonnance, mais en raison du local qui était plus propre à donner une fête. Il avait alors Neuilly 17 17 Qui fut ensuite à la reine de Naples et puis à la princesse Pauline, et que la reine de Naples réclame aujourd'hui, dit-on! mais c'est une erreur… à quel titre?.. l'avait-elle payé?.. dans ce cas, l'Empereur le lui a rendu, et ne l'eût-il pas fait, la couronne de Naples soldait bien des comptes. Il paraît qu'avec elle, elle n'a soldé que celui des rapports de famille.
. Tout fut organisé pour une réunion, comme M. de Talleyrand savait en ordonner une, et nous eûmes en effet une charmante soirée. Il y eut un improvisateur italien; ce qui charma le Roi. Cet homme s'appelait Gianni; il était bossu et effroyable, mais il avait du talent. Le Roi l'embrassa, ce qui amusa fort toute la compagnie; l'Italien lui fit un compliment dont le Roi ne sentit peut-être pas la beauté; car, ravi d'entendre parler sa langue au milieu de cet enchantement de fête, il ne recueillit, comme il le dit très-poétiquement lui-même, que l'euphonie des sons de la patrie, del patrio nido . Gianni improvisait aussi chez madame de Montesson, qui parlait très-purement l'italien quand elle osait le parler avec des Italiens: le Roi lui-même en fut surpris. Ce fut la Reine qui le lui apprit: tous deux ne voulaient plus lui parler qu'italien, ce qui l'ennuyait fort.
La fête de M. de Talleyrand finit par un magnifique feu d'artifice, précédé d'un concert où Garat, Rode, Nadermann, Steibelt, madame Branchu se firent entendre. Il y avait alors un commencement de goût de bonne musique et de beaux arts, qui donnait de l'émulation à tout ce qui se sentait du talent et avait l'âme poétique. M. de Talleyrand, qui ne l'est pas extrêmement (poétique), le fut cependant dans l'ordonnance de sa fête, et surtout pour son souper. Il fut servi sur des tables dressées autour de gros orangers en fleur qui servaient de surtout: des corbeilles charmantes pendaient aux branches et contenaient des glaces en forme de fruits: c'était féerique. Le parc était surtout ravissant à parcourir. Il était en partie éclairé par le reflet de l'illumination du château, qui représentait la façade du palais Pitti, à Florence, devenu le palais royal de l'Étrurie, et que devaient habiter les nouveaux souverains. Ce fut, je crois, ce qu'on fit alors pour Florence qui, plus tard, donna la pensée de faire une représentation de Schœnbrunn pour la fête que la princesse Pauline donna à Marie Louise, à l'époque du fatal mariage, dans ce même Neuilly.
Un personnage remarquable était à cette fête, où il formait un étrange contraste avec la figure étonnante du Roi d'Étrurie. C'était le prince d'Orange, aujourd'hui Roi de Hollande. Il était alors jeune et de la plus charmante tournure; sa figure était belle, et cette qualité de prince dépossédé , de prince desdichado , lui donnait à nos yeux une physionomie qui ajoutait à l'intérêt qu'il devait inspirer. Il fut très-attentif pour madame de Montesson, et allait souvent chez elle dans l'intimité habituelle. Il venait à ses dîners du mercredi, où chacun fut toujours satisfait de son extrême politesse.
Ces dîners du mercredi étaient vraiment merveilleux pour l'extrême recherche du service, surtout dans ce qui tenait à la science culinaire . Pendant le carême surtout, la moitié du dîner était maigre pour quelques ecclésiastiques, qui avaient conservé leurs habitudes en même temps gourmandes et religieuses; et le dîner maigre était si parfait, que j'ai vu souvent M. de Saint-Far faire maigre pendant tout un carême… mais le mercredi seulement, il ne faut pas s'y tromper.
La maison de madame de Montesson était fort brillante ces jours-là, et fort intéressante par la variété des personnages qui animaient la scène. On y voyait des gens de tous les partis, de tous les pays, pourvu toutefois qu'ils eussent toutes les qualités requises pour être admis chez madame de Montesson, surtout celle de faire partie de la bonne compagnie. J'y voyais, entre autres personnes de l' ancien régime , une femme que j'aimais à y rencontrer, parce qu'elle était bonne pour les jeunes femmes et qu'elle me disait toujours du bien de ma mère, qu'elle n'appelait que la belle Grecque ; c'était madame la princesse de Guémené 18 18 Elle était fort gourmande. Un jour elle m'appela au moment où l'on servait le café. Donnez-moi votre tasse, me dit-elle, et elle y versa une forte pincée d'une poudre d'une couleur de cannelle, puis ensuite elle me dit de boire. Mon café était délicieux. Je lui demandai le nom de ce qu'elle y avait mis pour le transformer ainsi. C'était une poudre de cachou préparée et venant de la Chine. Elle lui avait été donnée par des missionnaires. Toutes les fois que M. de Lavaupalière dînait avec la princesse de Guémené chez madame de Montesson, il rôdait autour d'elle, au moment du café, d'une manière tout à fait comique.
.
Napoléon aimait madame de Montesson non-seulement pour toutes les raisons que j'ai dites, mais parce qu'elle le comprenait dans ses hautes conceptions, et qu'elle allait même jusqu'à les vanter et les aider dans son intérieur et dans la société. C'est ainsi qu'elle voulut le seconder lorsqu'à cette époque il se prononça fortement pour que personne ne fût reçu aux Tuileries portant un tissu anglais ou de l'Inde venu par l'Angleterre. Ce fut ce qui donna une si grande activité à nos manufactures de la Belgique, de la Flandre et de la Picardie. Madame de Montesson fut presqu'un ministère pour Napoléon dans cette circonstance. Était-ce flatterie ou conviction?.. Je crois que c'étaient ces deux sentiments réunis.
Quoi qu'il en soit, le premier consul aimait madame de Montesson et le lui prouva par sa conduite bien plus que par une parole, et pour lui c'était tout. Il était constamment aimable pour madame de Montesson; toutes les fois qu'elle invitait madame Bonaparte à déjeuner dans son hôtel de la rue de Provence, il l'engageait à n'y pas manquer, et quelquefois lui-même s'y rendait.
C'était alors le temps où madame de Staël faisait les plus grands efforts pour parvenir à captiver les bonnes grâces, apparentes au moins, de Napoléon. Mais il la repoussait avec une rudesse et des manières qui ne pouvaient être en harmonie avec aucun caractère, et encore moins avec celui d'une femme comme madame de Staël.
Elle allait chez madame de Montesson quelquefois. Je ne sais si c'était pour faire pièce à sa nièce, mais j'ai toujours vu madame de Montesson fort gracieuse pour elle. Elle avait, à un degré supérieur, le talent d'être aimable pour une femme lorsqu'elle le voulait; et cela avec une grâce que je n'ai vue qu'à elle. C'était toute la protection de la vieille femme accordée à la jeune, mais sans qu'elle pût s'en effrayer; madame de Staël n'était plus jeune 19 19 Elle avait, à cette époque, 1802 ou 1801, trente-huit ans. Elle mourut en 1817, âgée de cinquante-quatre ans.
alors, mais sa position douteuse lui rendait l'appui de madame de Montesson nécessaire, surtout auprès de madame Bonaparte et du premier Consul. Elle y fut donc un matin et lui demanda de parler en sa faveur au premier Consul.
«Je sais qu'il ne m'aime pas, dit madame de Staël, et pourtant, que veut-il de plus que ce qu'il trouve en moi? Jamais je n'admirai un homme comme je l'admire. C'est, selon moi, l'homme non-seulement des siècles, mais des temps.
Oui… vous avez bien raison… ma tante pense de même et moi aussi.
Mais que lui ai-je fait? Pourquoi tous les jours me menacer de ce malheureux exil?..
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