Laure Abrantès - Histoire des salons de Paris. Tome 4
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- Название:Histoire des salons de Paris. Tome 4
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Histoire des salons de Paris. Tome 4: краткое содержание, описание и аннотация
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Tous vos efforts, madame, en me prouvant que vous avez la bonté de tenir à moi, me donnent encore plus de regrets… Mais, je vous le répète, la chose ne peut avoir lieu.
Mon Dieu! vous n'êtes pas raisonnable!
Pardieu! madame, c'est vous qui ne l'êtes guère! Voilà une heure que Madame vous répète qu'elle ne veut pas aller avec vous, et vous ne la comprenez pas!
Hé bien! qu'est-ce que c'est donc ? De quoi se mêle-t-il, ce monsieur? Est-il votre parent, ma chère dame?.. ( Elle regarde Millin alternativement avec madame de Genlis. ) Écoutez, voyez-vous, si vous êtes habitués à vivre ensemble, nous prendrons le cousin avec nous! oh! mon Dieu! je suis bien sûre que M. Privas ne me désavouera pas.
Eh? non! non… nous sommes amis, bons amis; mais pas du tout cousins , comme vous l'entendez!..
Toute prolongation de conversation à ce sujet est tout à fait superflue. J'ai eu l'honneur de vous répondre, madame, et n'ai plus rien à vous dire.
Eh bien! donc, adieu, ma bonne dame! Je m'en vais bien affliger M. Privas, car il se faisait une fête de vous voir, le cher homme; et… puisqu'il faut vous le dire, le château de Saint-Aubin est bien connu de lui, allez!.. il a demeuré sur les terres de votre père, M. Privas.
Il a peut-être été son meunier!..
Eh bien! s'il l'a été, qu'est-ce que ça vous fait?.. Allons, bonjour, madame, je m'en vais bien fâchée de ne pas vous emmener; si vous vous ravisez, écrivez-moi: voilà mon adresse…
Elle mit sur la table un morceau de vilain carton avec son nom et son adresse grossièrement imprimés, et faisant une belle révérence à madame de Genlis, elle sortit en n'adressant qu'une inclination de tête à Millin… Madame de Genlis et lui la virent monter dans sa voiture, où l'enferma le petit nègre, qui, par parenthèse, s'appelait Othello, en l'honneur de Talma probablement, dont ce rôle était alors le triomphe. Lorsqu'elle fut dans sa voiture, madame Privas cria d'une voix forte:
– À la maison!..
Ce que le petit Maure répéta en fausset.
Après le départ de cette femme, madame de Genlis croisa ses mains, puis, les laissant retomber:
Eh quoi! dit-elle, la France en est-elle à ce point, que la fortune et les biens de tant de malheureux qui souffrent dans l'exil et la pauvreté, tant d'héritiers des victimes massacrées, soient dans les mains de telles gens!.. Cinq millions! ainsi cette femme a deux cent cinquante mille livres de rentes!.. peut-être le château de mon père, tandis que je travaille pour vivre… Voilà donc le résultat de la Révolution!..
Elle tomba rêveuse sur une chaise, et y demeura assez longtemps sans que Millin la troublât. Il comprenait trop bien sa dernière exclamation 64 64 Millin était fort royaliste. L'empereur, qui le savait, ne l'aimait pas; et deux fois, sans l'inquiète amitié et les démarches de ses amis, il aurait été privé de sa place, qui était sa seule fortune!..
. Il dit enfin:
– Oui, ce serait une bien triste besogne que celle d'avoir provoqué la révolution, si elle n'avait pas eu d'autres résultats que celui de tuer et de ruiner les légitimes propriétaires pour enrichir les intrigants… oui, ce serait en effet bien triste!
Madame de Genlis se leva et marcha quelque temps assez agitée; puis lorsqu'elle se rassit, elle était calme, et reprit la conversation sur madame Privas avec une grande liberté d'esprit.
– Comment l'avez-vous refusée sans réfléchir? lui dit Millin. Songez donc, douze mille francs! et cette femme paraissait tenir tellement à vous qu'elle en eût donné quinze et même vingt pour vous avoir.
– Et moi, jamais je ne sacrifierai ma chère liberté à une fortune, quelle qu'elle soit; et puis, savez-vous bien que cinquante mille francs ne paieraient pas l'ennui de vivre avec une pareille femme!.. Est-il donc vrai que beaucoup de ces parvenus soient ainsi?
Dans ce moment, on annonça M. de Valence.
– Tenez, dit Millin, voici quelqu'un qui pourra vous donner là-dessus tous les renseignements possibles.
– Sur quoi? dit M. de Valence.
Sur la société d'aujourd'hui… Madame de Genlis est surprise du ton qui règne maintenant dans le monde, et, pour dire la vérité, elle a grandement raison.
Sans doute elle a raison d'en être choquée; mais elle a tort d'en être surprise. C'est une conséquence toute naturelle du long bouleversement qui a mis la France sens dessus dessous… Comment pouvez-vous être étonnée de cela? répéta-t-il en se tournant vers sa belle-mère.
Que les choses se soient dérangées, je le conçois; mais qu'elles aient pris cette attitude et cette couleur, tandis que parmi ces parvenus, et même dans leurs amis, il y a tant de gens comme il faut, voilà ce qui m'étonne, et en même temps me choque. Ainsi, par exemple, je dînais l'autre jour chez ma tante 65 65 Madame de Montesson.
, qui, je le croyais, devait avoir conservé les anciens usages: pas du tout; elle aussi a sacrifié à la mode et aux exigences de l'époque. De son temps et du mien, car nous sommes contemporaines, nous ne mettions pas d'hommes à côté de nous à table. Le maître et la maîtresse de la maison choisissaient entre eux les quatre femmes les plus distinguées de l'assemblée et les engageaient à se mettre à côté d'eux 66 66 Madame de Genlis ne dit ici que ce qui est. Autrefois les femmes, lorsque le maître d'hôtel avait annoncé le dîner, sortaient toutes les premières du salon: celles qui étaient le plus près de la porte passaient les premières en se faisant quelques compliments, mais qui n'entravaient pas la marche. Les hommes passaient ensuite, et à table on se plaçait selon ses goûts et sa convenance. Quelquefois le maître de la maison mettait auprès de lui les deux femmes les plus importantes.
, et tout cela sans faire de scène. On était poli pour celles qu'on distinguait, et l'on ne désobligeait personne. Maintenant ce n'est plus cela: non-seulement le maître de la maison vient avec beaucoup de bruit prendre la femme la plus considérable , et lui fait traverser le salon devant toutes les autres, à qui elle marchera sur les pieds, si elle ressemble à ma marchande de farine de tout à l'heure… mais ce n'est pas tout, il lui faut encore un second : il appelle alors l'homme le plus élevé en grade après lui, pour enfermer la pauvre femme qui est à sa droite entre deux ennuyeux qu'elle aurait évités, si elle eût été libre.
Sans doute, cela était ; et cela n'est plus. Les usages sont des lois tant qu'ils conviennent; le jour où d'autres exigences nécessitent d'autres usages, eh bien! ils s'établissent et remplacent les anciens… Mon Dieu!.. c'est la marche commune. L'origine de ce dont vous parliez tout à l'heure remonte beaucoup plus loin que les derniers temps de la révolution. Cet usage de placer des femmes en leur faisant une politesse marquée date, au contraire, de celui des assemblées. Il fallait souvent flatter un député: pour l'acquérir à son parti, on plaçait alors sa femme à côté de soi, au grand mécontentement de dix autres; mais l'esprit de parti ne transige pas, et avec la politesse moins qu'avec toute autre chose. Les femmes ont appelé les hommes à côté d'elles dans le même but.
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