Anne Beaufort d’Hautpoul - Childéric, Roi des Francs, (tome second)

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Childéric, Roi des Francs, (tome second): краткое содержание, описание и аннотация

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Le jour s'écoula dans ce doux entretien. Childéric apprit sans émotion qu'Egésippe étoit reine, qu'Egidius avoit reçu sa foi: il sut qu'Ulric, blessé en l'accompagnant à la forêt, étoit rétabli, mais persécuté par le nouveau roi. Il nomma dès-lors l'aimable Eginard pour l'accompagner; Viomade se chargea de l'en instruire.

Les forces du monarque commençoient à se rétablir, l'hiver étoit presque écoulé; plusieurs fois admis au temple, le roi avoit assisté aux sacrifices des Druides; la prière, ce mouvement sacré du cœur, avoit élevé et fortifié son ame, et l'espérance, premier bienfait des dieux, l'avoit pénétré: souvent admis aux sages entretiens de Diticas, il avoit reconnu la saine morale de Gelimer, et adressé des regrets à ce vertueux ami.

Mais les vents retournés derrière les montagnes, sembloient rendre le repos à la terre, un air plus doux se faisoit sentir, et les buissons se paroient déjà d'une naissante verdure: c'étoit l'époque fixée pour le départ de Childéric. Viomade en pressoit l'instant pour le servir plus utilement ailleurs. Diticas lui ayant offert une armure digne de son rang, lui ouvrit le trésor sacré, et le conjura d'en disposer, lui promit la protection des dieux, lui jura un zèle infatigable: Viomade ne promit rien. Eginard, fier et heureux du choix de son maître, fut admis dans le temple. Un sacrifice précéda le départ du roi; Eginard, chargé de ses ordres, le quitta pour aller les exécuter. Le lendemain, conduit par Diticas et Viomade, Childéric traversa le souterrain qui conduisoit au fleuve; là, ils trouvèrent Eginard qui avoit amené deux chevaux superbes et richement harnachés. Il fallut se séparer, et ce fut un moment pénible pour tous. Viomade, ayant brisé une pièce d'or, en remit une moitié au roi. Quand vous recevrez la seconde, lui dit-il, hâtez-vous de vous rendre aux lieux qui vous seront indiqués, mais n'en croyez aucun autre indice. Childéric se prosterna, plein de respect et de reconnoissance, devant Diticas, embrassa tendrement son ami, et sautant légèrement sur le cheval qui lui étoit destiné, tourna vers les villes de Strasbourg, Francfort, Gotha, et arriva à Erfort, capitale de la Thuringe. Ce n'étoit pas sans une vive douleur que Childéric avoit quitté sa patrie; l'espoir qu'il emportoit sembloit diminuer à mesure qu'il s'en éloignoit; il ne pouvoit penser, sans un déchirement cruel, à la différence du voyage qu'il entreprenoit alors, avec celui qu'il avoit fait il y avoit deux ans, à la même époque et dans la même saison, mais avec des sentimens bien éloignés de ceux qu'il éprouve: il revenoit alors dans sa patrie, un père l'attendoit, un trône, une couronne lui étoient réservés; il apportoit un cœur pur, exempt de foiblesse et de repentir; la perfidie n'avoit point blessé son ame, tout sourioit encore à sa jeunesse, il respiroit le bonheur. A présent, hélas! banni par ses propres sujets, trahi par celle qu'il aimoit si ardemment, errant, fugitif, accablé par les reproches de son cœur, il va solliciter un asile qui lui rappellera sans cesse le trône dont il est descendu! Ces idées l'accablent. Eginard lui-même a des momens de tristesse; il vient de quitter Grislidis, ses adieux ont été si tendres… Le premier jour du départ, Eginard fut préoccupé, le second il crut devoir distraire son maître, le troisième jour il y parvint, et fut heureux. Arrivés à Erfort, il se reposèrent un jour entier avant de se présenter à la cour où ils étoient attendus; ce jour rendit au roi son air majestueux et doux, à Eginard toutes ses graces et le désir de plaire.

FIN DU LIVRE ONZIÈME

CHILDÉRIC.

LIVRE DOUZIÈME

SOMMAIRE DU LIVRE DOUZIÈME

Bazin, roi de Thuringe, vient de perdre son fils Amalafroi. Vengeance que veut en tirer un père irrité. Arrivée de Childéric. Portrait de Bazine. Elle demande en vain la grace des Vandales; elle s'évanouit dans les bras de Childéric. Son entretien avec le roi des Francs. Elle le quitte. Retour de Bazin dans son palais. Festin. Chants funèbres.

LIVRE DOUZIÈME

Bazin régnoit seul en Thuringe depuis la mort d'Humfroi, son frère aîné, avec lequel il avoit partagé d'abord l'empire; ils habitoient alors deux palais voisins, et qu'un seul jardin séparoit. A la mort d'Humfroi, Bazin s'étoit emparé de ce trône à peine élevé, qui devoit tomber sous les coups de Thierry, fils de Clovis, et faire partie de sa puissance. Altier, sanguinaire et farouche, Bazin venoit de perdre l'aîné de ses fils, le jeune et bel Amalafroi, espoir et amour du peuple. Vainqueur des Vandales, il traitoit de la paix quand il fut lâchement assassiné: l'armée entière gémit sur une mort prématurée, et qui lui enlevoit un prince aussi brave que généreux. La douleur de Bazin fut extrême; mais il ne borne point son deuil à des larmes, la vengeance peut seule satisfaire ses regrets terribles. En vain il lui reste encore trois fils, Hermanfroi, âgé de douze ans, Baderic et Berthier, encore enfans; rien ne le console, ne l'appaise; c'est du sang qu'il faut à sa douleur: tous les prisonniers faits sur les Vandales pendant la guerre, seront immolés sur la tombe d'Amalafroy, de ce prince, qui, dans le cours d'une longue carrière, n'eût pas vu couler sans pitié une goutte de ce sang qui va se répandre à grands flots. Déjà les apprêts de ces sanglantes obsèques ont frappé d'horreur les sens de Childéric; il a aperçu le bûcher en se rendant à la cour du roi de Thuringe; il a reculé d'effroi, et a frémi au récit que lui font les gardes qu'il a interrogés. Cependant, au bruit de son arrivée, Bazin se présente pour le recevoir, et la beauté du monarque français, sa taille superbe et son aspect enchantent déjà tous ceux qui l'entourent; il parle, il plaît davantage encore, et tous les cœurs lui sont soumis. Arrivé dans les appartemens du roi de Thuringe, Childéric, comblé d'honneurs, répond à ces hommages avec une noble reconnoissance: on l'écoute, on l'admire, il règne sur tout ce qui l'approche; l'aimable Eginard reçoit lui-même un favorable accueil, et partage les égards dont on accable son maître.

Mais les horribles funérailles que prépare un père irrité, ont porté la douleur dans l'ame sensible de Bazine, nièce du roi de Thuringe, et destinée, dès sa naissance, à épouser son fils. Bazine, restée au palais de son père Humfroi, et élevée par les ordres de son oncle, cache dans l'ombre sa beauté, sa grace, sa douce mélancolie, et tous les présens qu'elle a reçus de la nature; dans une extrême jeunesse, elle a montré une ame élevée, un caractère constant et noble, un esprit juste, une imagination profonde. Bazine a deviné tout ce qu'elle est loin encore de sentir, ce qu'elle ne doit peut-être jamais connoître, et sa raison, qui avertit son cœur des privations qui l'attendent, l'a condamnée aux regrets, long-tems avant qu'elle eût l'idée du plaisir. L'amour pur, extrême, sincère et constant, ce dieu des ames tendres et fidèles, se peignoit à sa pensée comme le seul vrai bien de la vie; la bienfaisance en étoit pour elle la consolation; une bonne action, voilà le plaisir pour Bazine, et les larmes de joie qu'elle faisoit répandre, étoient la volupté pour son cœur. Ses traits réguliers, mais doux, son regard languissant et timide, son sourire innocent, ses graces enfantines et légères, tout en elle est pur et dans une parfaite harmonie; la négligence et l'abandon de sa démarche, un air rêveur, un son de voix qui portoit à l'ame ses moindres discours, font de Bazine un de ces êtres charmans que l'on aime, que l'on admire, et qui ravissent pour toujours. La princesse, destinée à l'hymen d'Amalafroy, renonçoit, en l'épousant, à la délicieuse idée d'un amour mutuel; elle éprouvoit un regret qu'elle condamnoit elle-même; en songeant à cet hymen, elle pleuroit un bonheur mensonger, mais enchanteur. Des raisons politiques forçoient le roi de Thuringe à presser cette union; et Bazine, à l'approche de cet instant, sentoit augmenter son indifférence; elle se le reprochoit, elle vouloit aimer celui qu'elle estimoit, son cœur rebelle se refusoit à ses propres volontés. Appartenir sans se donner, passer sa vie sans connoître l'amour, renoncer à ses rêves charmans, sacrifier ses vagues, mais délicieuses espérances, se dérober soi-même à ce héros inconnu encore, mais qui sans doute existoit pour elle, ces pensées plongeoient la jeune princesse dans une tristesse accablante. Amalafroy plus heureux, ou plus à plaindre peut-être, aimoit avec idolâtrie; il voyoit avec transport s'approcher l'heureuse époque de son hymen; il se plaignoit pourtant d'une froideur dont son amour et sa délicatesse étoient alarmés: alors Bazine lui sourioit avec tant de graces, qu'il se reprochoit ses plaintes: il espéroit; mais à peine âgé de dix-huit ans, le prince est déjà moissonné! Il n'a paru qu'un seul jour pour se faire connoître et regretter, et Bazine a donné des larmes à celui dont elle fut aimée. Cependant la vengeance terrible du roi de Thuringe révolte son cœur, tant d'innocentes victimes excitent sa pitié; timide et modeste, Bazine craint de paroître; destinée au trône, elle a cependant le noble sentiment de sa grandeur, qui l'élève au rang qui lui est réservé. Le jour est fixé, on nomme déjà l'instant, la princesse ne peut différer davantage; couverte de vêtemens de deuil, voilée et suivie de la bonne Eusèbe, sa nourrice et sa gouvernante, de la séduisante Berthilie, sa meilleure amie, elle quitte son palais, traverse légèrement le jardin qui le sépare de celui du roi, et se présente à ses regards au moment où il venoit de recevoir avec tant d'honneurs Childéric et Eginard. Bazine, qui a rejeté son voile en arrière, rougit à l'aspect de deux étrangers; mais, s'adressant à son oncle: Je viens, lui dit-elle, implorer votre clémence, et recourir à vos bontés. – Que voulez-vous, Bazine? parlez; que demandez-vous? – La grâce de ces malheureux Vandales, si cruellement condamnés. A ces mots, prononcés avec une enchanteresse douceur, Bazine leva ses beaux yeux remplis d'une expression si tendre; mais le roi, enflammé de courroux, lui répondit: Eh quoi! c'est vous, vous, destinée à devenir l'épouse d'Amalafroy, vous qu'il aima, c'est vous qui m'osez demander la grâce de ses assassins! vous qui, loin de suspendre ma vengeance, devriez en presser les effets! Est-ce ainsi que vous honorez l'ombre de celui qui dut être votre époux? – Oui, c'est ainsi qu'interprétant sa belle ame, je rends un juste hommage à ses vertus; c'est en sauvant l'innocence, que j'obéis à ses volontés généreuses. Ah! craignez d'irriter ses mânes augustes, loin de les apaiser! Que ne peut-il, du sein des morts, se faire entendre et vous attendrir!.. O roi! ajouta-t-elle en se jetant aux genoux de Bazin, et élevant vers lui ses mains suppliantes, daignez écouter sans courroux la prière que je vous adresse! sauvez ces infortunés! l'ombre désolée de votre fils rejetera de sanglantes funérailles; croyez-en celle qu'il aima et qui connut si bien son cœur; cédez à la pitié: accordez-moi une grâce que je vous demande au nom d'Amalafroy! Bazin, sans être ému par sa beauté, par ses grâces timides, par l'accent irrésistible d'une voix si touchante, et à qui son attendrissement prêtoit encore un charme plus persuasif, releva Bazine avec rudesse: C'est assez, lui dit-il; je pardonne à votre âge cette indiscrète prière. Des gardes vinrent avertir le roi que les bûchers et les victimes étoient prêts; il suivit les gardes. Bazine, entraînée par sa pitié, s'élança au-devant de lui, essaya de le retenir; le roi la repoussa, et s'éloigna d'elle; elle fit un cri, et tomba évanouie. Childéric, qui étoit près de la princesse, la reçut dans ses bras; il la transporta sur un siége voisin; Berthilie, Eusèbe, s'empressèrent de la secourir, tandis que Childéric, tremblant, effrayé de sa pâleur, restoit à genoux, et soutenoit sa tête; Eginard, debout et non moins troublé que le roi, admiroit en silence cette beauté si sensible et si généreuse; les liens de perles qui retenoient ses cheveux d'un blond argenté, s'étoient détachés, et ses longues tresses dénouées sembloient un nouveau voile qui se prêtoit de lui-même à cacher ses modestes charmes. Les soins de Berthilie ne furent pas sans succès, Bazine rouvrit ses beaux yeux. Etonnée de se trouver appuyée sur le bras d'un étranger, qui lui-même est à ses genoux, elle regarde autour d'elle, et une prompte rougeur anime l'albâtre de son teint; elle porte sur le roi un regard reconnoissant et timide, et le prie avec instance de se relever; mais Childéric, qui s'oublioit entièrement à ses pieds, et s'abandonnoit à une admiration qui remplissoit et absorboit toutes ses pensées, n'entendit point ces paroles; il ne vit que sa touchante beauté: la princesse renouvela sa prière; alors, sortant comme d'un songe, le roi lui obéit, mais il demeura près d'elle, et constamment préoccupé. Bazine sourit à Eusèbe, embrassa Berthilie, et cependant elle poussa un profond soupir, et quelques pleurs coulèrent de ses yeux; elle pensoit aux malheureux qu'elle n'avoit pu sauver, et leur donnoit des larmes: s'occupant néanmoins des étrangers, elle remercia le roi qui l'avoit secourue, salua Eginard. Je savois, dit-elle à Childéric, que la cour de Thuringe devoit être bientôt honorée de votre illustre présence, car je vois que c'est au roi Childéric que je dois déjà des remercîmens. Je vous reconnois au portrait fidèle que l'on m'a fait souvent de vous, et si la renommée n'a pas été moins juste en me parlant de vos vertus, ma cour, qui vous reçoit, doit s'enorgueillir de son bonheur. Childéric troublé, s'inclina sans répondre. Je rougis pour nous, reprit Bazine, de ce que votre arrivée vous rendra le témoin des vengeances d'un père irrité et malheureux; la douleur l'a égaré, et ses excès vous font sans doute horreur; hélas! il a perdu ce qu'il aimoit, et son injustice, sa fureur, sont peut-être excusées par la violence de son désespoir! Oui, princesse, répondit le roi avec embarras; je sais qu'en perdant le prince Amalafroy, Bazin perd un fils adoré, la Thuringe un héros, vous, belle princesse, un époux, un amant aimé… Bazine baissa les yeux, et ne répondit point; après un moment de silence, elle se leva: Je vais me retirer, dit-elle au roi, je crains le retour de Bazin. Nous nous reverrons, prince, et j'espère que vous ne me refuserez point le récit de vos aventures, et de ces faits extraordinaires qui ont marqué même votre enfance. Permettez-moi de vous présenter ma chère Eusèbe, et Berthilie, ma meilleure et plus tendre amie; elle est fille du vertueux Théobard, chef du conseil; nous fûmes élevées ensemble, nos cœurs s'entendirent en naissant. Childéric, à son tour, présenta aux dames l'aimable Eginard. Bazine se retira avec celles qui l'avoient accompagnée; Childéric n'osa les suivre, mais fixé près de la fenêtre, il vit la princesse traverser les jardins; il admiroit sa légèreté, les grâces de sa taille, tous ses mouvemens; il cessa de la voir, mais non de l'admirer. Eginard, non moins charmé, interrogeoit la trace des pas de Bazine et de Berthilie; il se perdoit, comme son maître, dans un double enchantement. Berthilie, ainsi que la princesse, n'a vu encore paroître que son seizième printems; elle n'a point, comme son amie, des traits réguliers, un teint d'albâtre, des cheveux blonds, fins et déliés; son front n'a point cette sérénité virginale, ses yeux cette mélancolie voluptueuse; mais ses cheveux bruns clairs, et naturellement bouclés, conviennent à la fraîcheur de son teint; sa physionomie est expressive, une gaieté innocente l'anime, sa bouche vermeille sourit avec bonté, et quelquefois avec malice; sa taille est celle des Grâces, son caractère vrai, constant, son ame innocente et sensible, son esprit fin; elle est vive, étourdie, sait qu'elle est jolie, aime à l'entendre dire, adore son père, et mourroit pour son amie. Ces deux charmantes fleurs, nées au même printems, et près l'une de l'autre, se sont épanouies en s'aimant, et si l'attachement de Berthilie a plus de respect et de déférence, Bazine la dédommage en se livrant à tout ce qu'elle sent d'amitié, et répare ainsi ce que le rang met entre elles de distance.

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