Anne Beaufort d’Hautpoul - Childéric, Roi des Francs, (tome second)

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Childéric, Roi des Francs, (tome second): краткое содержание, описание и аннотация

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Il voit, avec une grande joie, que la partie de la forêt dans laquelle ils sont parvenus, est la partie consacrée, et que dans cet asile saint et redouté, Childéric n'a rien à craindre de ses ennemis; la coignée a respecté ces arbres touffus qui couronnent la terre, et forment par-tout des berceaux, que les rayons du soleil même ne peuvent percer; il y règne une fraîcheur et une obscurité perpétuelles; les sylvains, les nymphes, Pan et les autres divinités champêtres, fuyent cette partie du bois destinée aux mystères; on ne voit de tous côtés que des autels, sur lesquels des victimes avoient été égorgées; les arbres étoient teints de leur sang; nul oiseau ne se perchoit sur leurs branches, nul animal ne pénétroit dans cette enceinte, les vents mêmes craignoient d'en troubler la paix; la foudre n'osoit y tomber; l'ombre de ces chênes, qu'aucun zéphir n'agitoit, portoit dans tous les cœurs une sainte épouvante; des troncs bruts et informes représentoient le dieu Pan; la mousse verdâtre dont ils étoient couverts, inspiroit la tristesse, l'horreur et l'étonnement qui semblent empreints sur leurs écorces. On diroit qu'ils veulent annoncer aux téméraires qui osent s'approcher, que ces lieux sont consacrés à un dieu terrible, dont les Druides mêmes sont effrayés, et qu'ils craignent d'entrevoir. C'est au milieu de cette sombre retraite qu'est bâti le temple des Druides: ce temple est octogone et à deux étages; les murs épais sont revêtus au-dehors de pierres de taille, et au-dedans de petites pierres déliées et incrustées de marbre, avec des compartimens en mosaïque; le pavé est de marbre, le toit de plomb. Plusieurs autels ornent l'étage supérieur, ils sont de pierres solides et de toutes formes, quarrés, ronds, triangulaires, longs ou ovales, et portent l'empreinte des dieux auxquels ils sont consacrés; plusieurs sont décorés de statues de pierre ou même de marbre. L'étage supérieur a huit fenêtres pratiquées dans des niches; l'étage inférieur sert de logement aux Druides. On communique d'un étage à l'autre, par un escalier de pierre. A côté de la porte d'entrée, est celle d'un souterrain qui conduit au fleuve. C'est là que les prêtres renferment leurs trésors, et célèbrent certains mystères; au-dessus de la porte on voit, sur une large pierre, quatre prêtresses représentées; deux sont vêtues comme les gauloises, et ornées de ceintures et de bracelets; les deux autres sont nues, deux serpens s'enlacent autour de leurs jambes, s'élèvent jusqu'à leurs seins, et leurs sucent les mamelles 1 1 Ces descriptions sont exactes. .

C'est dans cet asile révéré du vulgaire, que le roi évanoui est transporté; le sang qu'il a perdu l'a tellement affoibli, qu'il reste plusieurs heures sans connoissance; lorsqu'il reprend ses sens, il se trouve couché sur un lit; sa blessure est pansée, et une profonde obscurité règne autour de lui; sa foiblesse est encore si grande, qu'il veut en vain se soulever et entr'ouvrir ses rideaux: le morne silence de ces lieux n'est troublé que par un soupir qui pénètre le cœur du monarque. Qu'entends-je! dit-il, où suis-je? Bientôt on s'approche; une main tremblante porte une coupe à ses lèvres, tandis qu'un bras adroit soulève son corps et le soutient; il boit le breuvage qui lui est offert; la main timide se retire. O vous! qui daignez me secourir, dit le roi, d'où naît ce mystère? On se tait, le prince imite ce silence; calmé par le breuvage, il s'endort profondément. Le soleil a déjà fini son cours, quand il sort d'un si doux sommeil; mais le souvenir de ses malheurs, ses fautes et son repentir, étoient là, prêts à saisir sa première pensée. Hélas! qu'il est pénible le réveil de l'infortuné! il est seul avec sa douleur, les distractions du jour ne s'agitent point encore autour de lui, et ses maux, qu'il avoit presque oubliés, renaissent tous à-la-fois dans son ame; mais Childéric n'avoit point attendu ses revers pour reconnoître sa faute, pour vouloir la réparer; cette idée le console, en l'anoblissant à ses yeux. Il n'accusoit point Egésippe pour se justifier, il sentoit qu'elle ne l'avoit égaré que parce qu'il s'étoit laissé séduire; il s'avouoit tous ses torts; mais celui dont il étoit le plus honteux, le plus désolé, étoit celui de son ingratitude; Viomade occupoit seul sa pensée. Si le bruit de ma chûte est parvenu jusqu'à lui, disoit le roi, il s'afflige encore, et plaint l'ingrat qu'il aime toujours. Ses réflexions furent interrompues par l'arrivée de plusieurs personnes; une d'elles tient deux flambeaux; les rideaux du lit sont entr'ouverts, et Childéric voit s'approcher deux Druides; leurs traits vénérables conservent l'auguste caractère que leur imprime une vie chaste et religieuse; des sentimens élevés et purs répandent sur leur physionomie une douce noblesse qui pénètre l'ame. Les généreux Druides défendirent au roi de parler, examinèrent sa blessure et la pansèrent soigneusement; ils déclarèrent qu'elle étoit très profonde, que la plus légère émotion la rendroit mortelle. Un long soupir se fit entendre derrière les rideaux, et troubla le roi. Les Druides, après lui avoir recommandé la résignation, la soumission à la volonté des dieux, le calme et le silence, se retirèrent, et laissèrent le prince dans l'obscurité: ainsi s'écoulèrent plusieurs jours. Les Druides venoient à des heures fixes panser le roi; il recevoit toujours ses breuvages nourriciers et salutaires de la main discrète, dont il ne pouvoit définir ni concevoir la mystérieuse bienfaisance; le reste du jour et des nuits se passoit dans le silence et l'obscurité; les plus douloureuses pensées agitoient le monarque, et retardoient sa guérison. Cependant l'amour malheureux ne lui faisoit point éprouver ses tourmens; trahi, trompé, il avoit cessé d'aimer; une ame aussi belle ne peut aimer quand elle méprise; il faut à la vertu qui règne dans son cœur, il faut à sa franchise, à sa confiance, un choix digne d'elles; il a cru l'avoir rencontré, il adoroit leur perfection; détrompé, son amour s'est évanoui avec l'erreur qui l'avoit fait naître.

La jeunesse, les soins et le tems apportèrent à la blessure du roi un soulagement considérable. Malgré sa tristesse, l'inquiétude qu'il éprouvoit, le désir de savoir des nouvelles des siens, le besoin surtout d'entendre parler de Viomade, de s'instruire de sa destinée; enfin, malgré l'ennui dont il étoit dévoré, il sentoit ses forces renaître. Les Druides lui annoncèrent que le danger avoit été grand, mais qu'heureusement il étoit passé, et que le sang qu'il avoit perdu, les chagrins auxquels il s'abandonnoit, étoient les seules causes de la foiblesse qu'il éprouvoit encore. Un cri de joie se fit entendre, le prince tressaillit. Les Druides et les flambeaux se retirèrent; il les vit partir sans regret; son cœur étoit agité, il vouloit réfléchir, il espéroit connoître enfin ce généreux inconnu si touché de ses souffrances, et si heureux de leur guérison. Je ne puis, dit le roi, recevoir plus long-tems vos soins, bienfaiteur dont le nom me sera à jamais cher, sans connoître celui à qui je dois tant de secours et tant d'intérêt. Hélas! vous ne me répondez point… vous savez qui je suis, vous savez que je fus un ingrat. A ces mots, le roi se sentit saisi d'une vive douleur; il entendit soupirer son mystérieux ami, mais n'osa plus lui demander ce qu'il s'obstinoit à taire; peut-être ce silence étoit-il une règle établie dans ces lieux, car il ne doute pas qu'il n'ait été transporté chez les Druides révérés, et dont les lois austères inspirent le respect et la crainte; fatigué par tant de pensées, le roi s'endormit, et les idées qui l'avoient si fort agité, se prolongèrent dans ses songes; il croyoit entendre encore les soupirs de l'inconnu, l'expression de sa joie; bientôt il aperçut Mérovée qui lui demandoit compte de ses actions; il lui demandoit encore où étoit sa couronne, son sceptre et son épée; tremblant, il fuyoit l'ombre irritée, et se retrouvoit dans sa grotte; il voyoit Talaïs, elle le conduisoit sur le rocher, et lui disoit: Ce n'est qu'ainsi qu'on aime; enfin, il s'égaroit dans un long désert; là, il aperçoit Viomade, pâle et défiguré; il portoit les tristes livrées de la misère, demandoit aux dieux un asile. Ce songe affreux déchire le cœur de Childéric, il se réveille en nommant Viomade; une sueur abondante coule de son front, la fièvre hâte et précipite les mouvemens inégaux de son pouls. Au nom qu'il a prononcé, l'étranger s'est approché, et a pris une de ses mains. O vous! dit le prince avec la plus grande agitation; ô vous! qui compâtissez à mes peines; vous, qui avez des larmes pour mes douleurs, de la joie pour ma santé, prenez pitié de mon inquiétude et de mes alarmes; vous le savez, je suis Childéric, et je fus ingrat; l'amour, la jeunesse m'ont entraîné; je ne cherche point d'excuse, hélas! l'ingratitude n'en a point! mais soyez touché de mon repentir, calmez, s'il se peut, mes chagrins; vous connoissez sans doute Viomade, le bruit de sa vertu aura volé jusqu'à vous; hélas! vous savez aussi de quel prix j'ai payé ses longs services; une si pure amitié… mais que ma douleur vous attendrisse; oubliez la faute, ne voyez que le remords, et daignez m'apprendre où mes cruautés l'auront conduit, s'il a survécu à mes injustices, s'il a trouvé l'honorable asile dû à une ame si belle; si j'apprenois qu'il n'a point souffert, mon repentir adouci, me laisseroit plus de repos; mais l'image de sa détresse me poursuit jusque dans mon sommeil: au nom de vos soins généreux, ah! parlez-moi de mon ami… Et toi, mon cher Viomade, ne te reverrai-je plus? ne te ferai-je pas lire dans ce cœur séduit, plus que criminel, et qui t'aima toujours? Que ne puis-je encore me jeter dans tes bras! que n'es-tu témoin de mes larmes!.. Arrêtez! cher prince, arrêtez! s'écrie une voie entrecoupée par des sanglots; arrêtez! reconnoissez votre fidèle Viomade, qui succombe à son attendrissement et à sa joie. O mon ami! Tous deux se taisent, sans cesser de s'entendre et de se répondre; leurs premières paroles se ressentirent de leur mutuelle agitation. Doux silence! heureux désordre! trouble charmant! plus persuasifs, plus touchans que l'éloquence! Ah! disoit le prince, comment n'ai-je pas reconnu Viomade à ses bienfaits, à sa sensibilité? qui sait aimer comme lui? mais, pourquoi ce mystère? pourquoi me cacher mon ami? – Vos jours en danger défendoient toute émotion; les Druides craignoient… – Ils craignoient ma joie, ils avoient raison; je sens que plutôt, elle eût été destructive; à peine encore puis-je aujourd'hui la supporter. – Calmez-vous; demain, nous reprendrons cet entretien, il devient dangereux pour vous. – Un mot seulement: Sais-tu le sort de nos braves? – Egarés dans la forêt pendant l'obscurité, ils se réunirent dès que le jour parut, et sont à Tournay; mais reposez-vous, j'ose l'exiger. Childéric se soumit, il sentoit qu'il en étoit tems; ses forces épuisées commençoient à lui manquer. Viomade lui présenta un breuvage qui le ranima; il dormit quelques heures: son ami s'offrit à son réveil; l'amitié en écarta les peines, ou ne lui en laissa qu'un souvenir adouci par elle, et embelli par l'espérance. Le roi, se sentant beaucoup plus calme, désira apprendre comment Viomade et lui se trouvoient réunis: le brave consentit à le lui raconter après la visite des Druides; il ouvrit une fenêtre qui donnoit dans la forêt, mais déjà l'hiver en avoit jauni l'ombrage, et la feuille desséchée tomboit sous les efforts des vents; quelques chênes verts, quelques sapins, de noirs cyprès, conservoient seuls leur triste, mais constante verdure. Les Druides ayant jugé que le prince pouvoit être transporté sur un lit de repos près de la fenêtre, il jouit de ce spectacle mélancolique, et écouta long-tems le bruit des vents et le frémissement du feuillage. Viomade vint s'asseoir auprès de lui, et ne put fixer sans attendrissement ce beau visage décoloré, cette figure charmante sur laquelle régnoit une si douce tristesse, une si touchante pâleur. Childéric lui tendit la main, il la pressa dans les siennes…; des pleurs baignèrent sa paupière; mais, triomphant de sa foiblesse, Viomade prit une attitude plus ferme, et parla ainsi: Vous m'ordonnez de vous expliquer par quels événemens nous nous trouvons dans ces lieux, je vais vous obéir. Vous devez savoir, ou du moins pressentir que vous habitez le temple dont le célèbre Diticas est le grand-prêtre. En quittant Tournay, je me décidai à venir le joindre: une tendre amitié nous unit dès l'enfance; il chérissoit Mérovée, dont la piété étoit vive et éclairée; il vous aimoit, je connoissois vos dangers, je comptois sur son pouvoir, je me décidai à l'intercéder et à l'attacher à votre sort; cela me parut facile, puisque déjà vous lui étiez cher: cependant je me proposois de l'alarmer lui-même sur la perte de sa puissance; mais j'avois besoin d'être instruit de votre destinée; j'étois sûr de tous vos braves; je demandai Ulric comme le plus prudent; Valérius n'osa me refuser. Nous convînmes rapidement d'un rendez-vous dans la forêt; là, j'appris l'audace d'Egidius; je chargeai Ulric de vous conduire ici; j'en obtins la permission de Diticas, qui avoit été touché des malheurs dont vous étiez menacé; il m'avoit offert tous ses secours. Instruit toujours fidèlement, constamment occupé de votre sort, tremblant pour vos jours, j'allois au-devant de votre arrivée, lorsque je vous trouvai évanoui et blessé dans les bras d'Eginard: nous vous transportâmes jusqu'ici; on profita de votre évanouissement pour sonder votre blessure; elle étoit profonde, et le sang que vous aviez perdu vous causoit une si grande foiblesse, que l'on craignit pour vos jours; le silence et le calme furent ordonnés… Vous savez le reste. Ainsi donc, lui dit le roi, tandis que je te repoussois loin de ta patrie, occupé de moi, tremblant pour moi seul, oubliant mes torts sans nombre… Prince, interrompit Viomade, un brave ne compte que ses devoirs. Un roi, reprit Childéric, ne doit pas les oublier. Cette pensée plongea le jeune monarque dans la plus profonde tristesse, il soupira douloureusement. Viomade essaya de le distraire. O mon roi! lui disoit-il, ce sont nos fautes qui nous éclairent; de l'erreur du passé, naît la prudence de l'avenir; que d'années vous restent pour en effacer quelques instans! Le remords épure le cœur, il est sa seconde innocence, mais un noble espoir ne doit jamais l'abandonner; le malheur mûrit promptement et intéresse toujours; l'expérience des autres est perdue pour nous, et nous ne recevons que de nos propres revers des leçons sévères, mais utiles: quelle longue et brillante carrière s'ouvre devant vous! En peu de tems, vous avez cueilli les fruits d'une profonde sagesse, appris de grandes vérités, vous leur devrez une gloire pure et éclatante, un règne brillant et heureux. Egidius ose aujourd'hui s'asseoir insolemment sur votre trône, mais ce règne injuste ne sera pas long; les Francs rougiront d'obéir aux Romains; ils rougiront de leur avoir rendu les Gaules, conquises au prix du sang de leurs frères et du leur. J'apprends déjà qu'il existe par-tout une violente persécution; tout ce qui vous est fidèle est disgracié, privé de son rang, de ses biens, la plupart déclarés serfs. Les chefs sont tous remplacés par des Romains, tous les postes leur sont confiés, et l'ancien fisc de Rome est rétabli: on n'ose murmurer encore, et l'instant n'est pas venu; il faut laisser aux Francs le tems de sentir leur faute. Ce temple vous offre une sûre retraite jusqu'à votre guérison; Diticas vous a ménagé un honorable asile pour l'époque à laquelle vous pourrez quitter ces lieux. Bazin, roi de Thuringe, vous appelle à sa cour; vous y serez traité en souverain. Ces peuples, venus comme nous de la Germanie, sous les noms de Cattes, de Varnes et d'Hérules, ont fondé ce royaume encore naissant: gouvernés par les mêmes lois, suivant la même religion que nous, un même sang, pour ainsi dire, coule dans nos veines, un même sentiment doit nous animer, et vous devez compter sur l'hospitalité qui vous est offerte. Bazin seroit sans doute un grand roi, si quelques actions sanguinaires ne servoient d'ombre à ses vertus; guerrier farouche, tout tremble également devant lui, ennemis et sujets; mais votre cause est celle des rois, son intérêt est de vous défendre; vous choisirez parmi vos braves celui que vous daignerez préférer; il aura l'avantage de vous suivre, il restera aux autres le bonheur de vous servir. Après votre départ, je me rendrai près d'eux à Tournay; là, j'apprendrai des circonstances les meilleurs moyens à employer pour vous rendre à notre amour. Viomade se tait, et Childéric manque d'expressions pour peindre sa reconnoissance.

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