Jacques Boulenger - Les protestants à Nimes au temps de l'édit de Nantes
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- Название:Les protestants à Nimes au temps de l'édit de Nantes
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Pendant qu’ils étudient pour être admis au «ministère de la parole de Dieu», les écoliers en théologie ne gagnent pas d’argent. Or, le plus souvent fils de pasteurs, ils ne sont pas riches, car, ainsi que le remarque M. de Felice, il n’y a eu, au XVIe siècle, que quelques ministres aisés et appartenant à de hautes familles, alors qu’il s’en trouve bien plus au XVIIe siècle 106 106 Protestants d’autrefois , 2e série, p. 209.
. Aussi voit-on le synode national de Montpellier (1598) se préoccuper de l’entretien des proposants: il ordonne que les diacres devront apporter au colloque ou au synode un compte des deniers des pauvres, afin qu’on puisse vérifier si la cinquième partie de la recette a été réservée pour les écoliers, et faciliter ainsi l’exécution du chapitre IV, article 4, de la Discipline 107 107 Aymon, Syn. nat. , t. I, p. 216. – Cette ordonnance fut corroborée par le syn. nat. de Jargeau, 1601 ( loc. cit. , t. I, p. 237).
. Cette ordonnance fut soumise l’année suivante au synode provincial de Saint-Germain de Calberte qui la fit exécuter et décida que les proposants ainsi entretenus demeureraient dorénavant à la disposition du synode 108 108 Séance du 12 mai 1599 (B. P. F., copie Auzière).
. Mais cette levée du cinquième ne fournissait pas une grosse somme, et le colloque de Nîmes qui pensionne, en 1601, deux écoliers, emploie à cela «beaucoup plus que dud. quint 109 109 Syn. prov. de Nîmes, séance du 8 mars 1601 ( Ibid. ). Le colloque de Montpellier entretient aussi deux écoliers; quant à ceux d’Uzès, Anduze et Sauve, ils ne peuvent «faire aucun quint… d’aultant qu’on n’exige assez pour fornir aux nécessitez ordinaires de leurs povres et cotitez de l’entretenement des povres vefves».
». Ce ne fut pas non plus, après l’édit de Nantes, la promesse que fit le roi de 45.000 écus, dont les églises ne touchèrent jamais rien 110 110 Cf. l’appendice A sur les Deniers du roi .
, qui fournit des fonds suffisants à cet usage. Grâce à des impositions volontaires, et à l’aide apportée par la municipalité nîmoise, qui levait sur tous les habitants une certaine somme destinée spécialement aux proposants 111 111 «L’argent deub par la ville pour l’entretenement des escolliers proposans…» (Délib. du consist. de Nîmes du 12 juin 1596, loc. cit. fo 96).
, le colloque ou même le consistoire parvenaient tant bien que mal à entretenir aux études des écoliers qui s’engageaient souvent, en retour, à les servir comme pasteurs.
C’est ce que fit Jean Terond, par exemple. Au mois de décembre 1592, en consistoire extraordinaire, le pasteur Jean de Falguerolles représenta qu’il était opportun de «recouvrer» un quatrième ministre à cause de la vieillesse de Chambrun: il avait, disait-il, cherché lui-même parmi les proposants, et aucun ne lui avait paru mieux «conditionné des mœurs et probités requises à son eage et profession» que le fils du pasteur Terond, de Meirueys, qui avait accepté en principe de se vouer à servir plus tard l’église; il proposait en conséquence de l’envoyer à Genève aux frais du consistoire. Mais celui-ci ne voulut pas s’engager à la légère et décida qu’on ferait d’abord «proposer» son pasteur futur devant «une douzaine d’hommes doctes et estudieux 112 112 Délib. du 3 déc. 1592 (Arch. du consist., B, 90, t. VI, fo 127).
». Cette épreuve fut subie par le jeune homme avec succès, car en mars 1593 on décida en principe le chiffre de sa pension 113 113 Délib. du 17 mars 1593 ( Ibid. , fo 155).
, et enfin, le 12 mai, on lui fit signer un traité d’engagement. Il promettait de se consacrer au service de l’église quand il en serait digne. A cette condition, il toucherait 60 l. tournois pour son voyage, et 200 l. tournois chaque année 114 114 «Accord faict avec Mre Jean Theron led. mecredy, 12 may 1593» ( Ibid. , fo 174).
.
Le contrat signé, Jean Terond ne s’empressa pas de partir 115 115 Délib. des 28 juillet 1593, 7 avril, 20 juillet 1594, 18 janvier 1595 ( Ibid. , fos 209, 284, 319).
. C’est qu’il ne pouvait obtenir sa pension: en janvier 1595, il n’avait pu toucher que la moitié de ce qui lui était dû 116 116 Savoir 196 l. 15 sols tournois, depuis le 12 mai 1593; on lui devait encore 133 l. 6 s. 4 d. tournois (Délib. du 25 janv. 1595, Ibid. , fo 320).
. Sans doute, il ne se souciait guère de s’en aller au loin mourir de faim. Cependant il dut se décider: le consistoire l’avait menacé de lui couper les vivres s’il ne partait pas 117 117 Ibid.
. Il arriva à Genève avant le 8 mars 118 118 Délib. du 8 mars ( Ibid. , fo 334).
, puis de là il s’en fut à Heidelberg 119 119 Délib. des 15 décembre 1595, 11 juin 1597 (Arch. du consist., B, 90, t. VII, fos 17, 183).
où, sans doute, il se plut, puisqu’au bout de quatre ans il fallut lui écrire de revenir 120 120 Délib. du 26 septembre 1598 ( Ibid. , fo 242).
pour se faire consacrer 121 121 Le 27 janv. 1599, le consistoire charge les pasteurs de «parler à M. Therond, pasteur, des jours qu’il voudroit prêcher» ( Ibid. , fo 262).
. A peine de retour, il fut distribué, «sans préjudice des droicts» que l’église de Nîmes avait sur lui 122 122 Syn. prov. de Saint-Germain de Calberte, séance du «14e may au matin» 1599 (B. P. F., copie Auzière).
aux églises de Boubaux, Brenoux, La Melouze et Laval 123 123 Même synode, séance du 14e may. – Brenoux, Lozère, arr. et con Mende. – Saint-Martin de Boubaux, Lozère, arr. Florac, con Saint-Germain de Calberte. – La Melouze et Laval, Gard, arr. Alais, con La Grand’Combe.
.
Tous les écoliers proposants n’étaient pas entièrement entretenus par une église et en vertu d’un contrat comme Jean Terond. Voici, par exemple, Mardochée, fils du pasteur Barnabé Suffren 124 124 Délib. du consist. de Nîmes du 15 avril 1592 (Arch. du consist., B, 90, t. VII, fo 59).
, à qui son père n’avait pas dû laisser un héritage bien considérable puisque le consistoire devait lui donner 25 l. pour qu’il pût se faire faire des habits 125 125 Délib. du 21 septembre 1594 ( Ibid. , fo 298).
. Il eut la chance d’être distingué par Mme d’Aubais qui s’engagea à lui servir une pension de 30 écus par an 126 126 V. les délib. des 15 et 24 mars 1595 (fos 336 et 340).
. Cela, joint à quelque argent qu’il eut encore de l’église, lui permit de partir pour Genève 127 127 Le 12 mai 1595, le consist. lui donne 100 l. et fait écrire à Mme d’Aubais de lui bailler, «s’il luy plait», ce qu’elle lui avait «cy devant offert», afin qu’il puisse «aller advanser ses estudes à Genève». (fos 357-8).
. Le consistoire, qui avait pris soin de faire constater au colloque les droits qu’il s’acquérait sur Mardochée en l’entretenant 128 128 Cf. délib. du 26 juillet 1595 (fo 379).
, ne l’abandonna pas tout-à-fait une fois qu’il fut arrivé là-bas. Mardochée mourait seulement à peu près de faim 129 129 Il écrit au consistoire qu’il va être forcé de revenir car il n’a pas du tout d’argent (Délib. du 10 janvier 1596, fo 27).
. Cependant, comme il écrivait lettres sur lettres, on lui envoyait de temps en temps quelque argent: par exemple, «33 l. et 10 escus en or», en une fois, par un marchand gènevois du nom d’Arnaud Jolly 130 130 Délib. du 29 novembre 1595 (fo 13). – Le 31 janvier 1596, on lui mande 10 écus (fo 30), le 12 juin, 12 écus (fo 95).
. D’ailleurs, en juillet, Mardochée dut revenir sur l’ordre de l’église 131 131 Le 2 juillet, il est de retour; on l’accuse de vouloir s’en retourner à Genève (fo 102).
. Ce ne fut pas sans chagrin. Les leçons que lui donnait un certain M. Tufan par ordre du colloque lui laissaient regretter celles qu’il avait pu avoir à Genève; si bien qu’ayant réuni toutes ses ressources, il repartit pour la Suisse, malgré le consistoire, afin d’y étudier à ses frais 132 132 Le consist. lui remontre que le colloque avait ordonné qu’«il demeureroit avec M. Tufan qui luy feroit des leçons». Mais il ne put même attendre le colloque prochain, car «il avoit compagnie», et plus tard «il ne pourroit… passer» (Délib. du 12 novembre 1596, fo 138).
. Quelques mois plus tard, il implorait 10 écus du colloque «pour employer en habitz», et si le consistoire décidait d’«intercéder» pour lui, c’était à cause «de la bonne espérance» qu’on avait de ses études 133 133 Délib. du 8 janvier 1597 (fo 153). – Cette somme lui fut envoyée (Délib. du 29 janvier 1597, fo 160).
et de la nécessité où se trouvaient sa mère et ses sœurs 134 134 Délib. du 9 avril 1597 (fo 175).
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