Jacques Boulenger - Les protestants à Nimes au temps de l'édit de Nantes
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On reconnaît encore aux ministres certains droits plus ou moins considérables. Voici, par exemple, M. Moynier qui requiert son consistoire de lui délivrer le «carteyron [de] pleumes» et la rame de papier qu’il est d’usage de donner chaque année à chacun des pasteurs, qui ont à faire «une infinité de dépêches 67 67 Délib. du 25 mars 1598 (fo 217).
». C’est une économie de 2 l. 5 sols 68 68 Délib. du 24 mars 1599 (fo 275).
. De plus, ce même Moynier loge en pension, au prix de 9 l. par mois 69 69 «M. Moynier… entretiendra en sa maison… Jehan de Dessac, escollier en théologie, au fur de trois escutz le mois…» (Délib. du 25 juillet 1601, fo 423).
, des écoliers qui, il est vrai, battent sa bonne 70 70 Délib. du 16 février 1600 (fo 329).
, vont tous les soirs à la danse et dérobent à M. Blisson des poules qu’ils mangent ensuite chez Jean Pons 71 71 Délib. du 9 février 1600 (fo 327).
.
Ainsi les gages des pasteurs n’étaient pas considérables. Pourtant ils leur auraient permis de vivre en conservant cette «liberté et repos d’esprit» que le synode provincial de Sauve 72 72 Cf. ci-dessus, p. 4.
leur croit nécessaires, s’ils les avaient régulièrement touchés. Mais, comme nous le verrons dans le chapitre IV, les églises étaient souvent «ingrates» et il est bien rare qu’elles aient payé leurs ministres sans retard et intégralement. Aussi, ceux qui, comme M. Baille, d’Anduze, se trouvaient à la tête d’une nombreuse famille 73 73 Cf. ci-dessus, p. 6.
et qui ne possédaient pas de fortune personnelle, devaient avoir de la peine à vivre. C’est le cas de M. Brunier; il est chargé de trois enfants de son premier lit dont l’aîné a treize ans, et d’un enfant du premier lit de sa seconde femme, encore enceinte, et il touche 300 l. de gages 74 74 Valant à peu près 1.800 fr. d’aujourd’hui. Cf. p. 8, note 5. – V. un état des pasteurs du diocèse d’Uzès en 1575 dressé à l’assemblée de Nîmes. Les autres ministres sont pauvres également (Arch. du Gard, C, 1209).
. En 1599, on voit le consistoire de Nîmes faire l’aumône de 5 l. à la fille du pasteur Tempeste 75 75 Délib. du 27 octobre 1599 (fo 307).
.
D’ailleurs les synodes recommandent sans cesse aux églises d’assister les ministres malades ou très âgés 76 76 Le consist. de Nîmes décide de proposer au colloque «d’entretenir M. Laurant… ayant esté pasteur» (Délib. du 2 juillet 1597, fo 185). – V. la Discipline , chap. I, art. 48.
, leurs veuves et leurs orphelins 77 77 Syn. nat. de Montpellier (1598) dans Aymon, Syn. nat. , t. I, p. 216. – Syn. nat. de Gergeau (1601), ibid. , p. 245. — Discipline , chap. I, art. 44.
. Il était d’usage de payer aux veuves et aux hoirs la valeur d’une année de gages ou à peu près: c’est ce qu’on appelait l’«année de viduité 78 78 Le 19 janvier 1600, le consist. de Nîmes vote le don de 200 écus, soit une année des gages de Falguerolles, à la «mère gran» de ses enfants (fo 321). – Le 28 octobre 1601, il accorde à Mlle de Chambrun les gages de son mari pendant son année de deuil et décide d’entretenir son fils qui étudie en théologie (fo 437).
»; et si l’église paraissait s’y refuser, le colloque et le synode l’ordonnaient au besoin 79 79 Le syn. prov. de Saint-Germain de Calberte, séance du 14 mai «au matin» 1599, confirme la sentence du colloque de Nîmes ordonnant à ceux de Sommières de payer «dans deux ans et par quartiers aux hoirs dud. M. Bertrand 200 escus pour l’année de viduité» (B. P. F., copie Auzière).
. Enfin, on dressait à la fin du synode provincial un «despartement» pour les veuves de la province, c’est-à-dire qu’on taxait chaque colloque suivant sa richesse et ses moyens. Chaque femme assistée obtenait alors la somme minime de 20 ou 25 l. environ 80 80 «Despartement des vefves», fait au syn. prov. d’Uzès en 1603 (Arch. du consist. de Nîmes, A, 10, fo 99 ro).
.
On voit que la profession de pasteur n’était point lucrative: elle comportait beaucoup de travail et peu d’argent. Je montrerai 81 81 V. chap. III.
que les consistoires avaient grand mal à obtenir de leurs administrés qu’ils déliassent les cordons de leurs bourses et que les ministres se trouvaient le plus souvent privés de la pension qu’ils auraient dû toucher. Ceci nous explique pourquoi l’on prenait soin de n’en créer qu’un nombre restreint et de s’assurer auparavant, «par tous les colloques», s’il n’y avait «aucun pasteur à pourvoir ayant les qualités requises», et si nul ministre «capable de sa charge» n’en pouvait «recevoir dommage 82 82 Règlement donné en 1607 (Frossard, Recueil de règlements , no 6). Ces précautions étaient en usage longtemps avant ce règlement, si l’on en juge par le petit nombre de proposants qui sont reçus aux synodes.
».
Ce petit nombre des pasteurs était la cause de bien des débats entre les églises de la province. Il pouvait arriver, en effet, que l’une d’elles se trouvât dépourvue de ses ministres pour cause de maladie, de mort, d’envoi en mission etc. Dans ce cas, quand l’absence du pasteur était momentanée, l’église priait ses voisines de l’«assister», c’est-à-dire de lui prêter les leurs à tour de rôle pendant un temps plus ou moins long. Toutes les dépenses de ceux-ci étaient alors à sa charge. Elle payait leur voyage: Jérémie Ferrier, venu d’Alais prêcher à Nîmes, est remboursé de 30 sols que lui avait coûtés la location d’un cheval et d’«ung homme pour l’accompagner 83 83 Délib. du consist. de Nîmes du 23 février 1600 (Arch. du consist., B, 90, t. VII, fo 329).
». Elle les nourrissait: pour cinq repas de M. Massouverain, l’église de Nîmes paye 40 sous 84 84 Délib. du 25 octobre 1600 (fo 370).
, et 15 écus à sire Audiffret «pour les alimens qu’il a fournys à M. Gigord» pendant les trois mois que celui-ci a prêché à Nîmes 85 85 Délib. du 27 juin 1601 (fo 421).
. Enfin elle les logeait gratis; ainsi le pasteur Moynier réclame au consistoire de cette même ville qu’on lui rembourse «la despense faicte par M. Janny, menistre de Vauvert… en sa maison 86 86 Délib. du 22 mars 1600 (fo 336). – Cf. aussi une délib. du 19 octobre 1600 (fo 369).
».
Si l’absence de son ministre se prolongeait, l’église s’adressait au colloque 87 87 V. notamment une délib. du 15 novembre 1600 (fo 372).
ou au synode 88 88 V. à la B. P. F. les actes des syn. prov. de Bas-Languedoc, 1596-1609 (Copie Auzière, passim ).
, qui lui prêtait pour un temps déterminé un des ministres «en distribution», c’est-à-dire libres d’engagement immédiat envers une autre église.
Mais les difficultés commençaient quand l’absence du pasteur devenait définitive et qu’il fallait au consistoire en trouver un nouveau. C’était une tâche difficile. On s’adressait au synode qui n’avait pas toujours sous la main un ministre «en liberté», et propre à être «distribué». Si la localité dépourvue était importante, ou encore exposée à l’influence des catholiques, le synode lui attribuait parfois le pasteur d’une autre église. De là des réclamations sans fin. Tantôt c’est Massillargues qui requiert le synode de lui donner définitivement M. Maurice qu’on lui avait naguère prêté; mais les églises associées de Nages, Solorgues, Boissière, Saint-Denis et Langlade le réclament comme «estant leur pasteur naturel et perpétuel», et l’obtiennent 89 89 Syn. prov. de Nîmes, séance du 10 mars 1601 (B. P. F., copie Auzière). – Massillargues, Gard, arr. Alais, con Anduze. – Nages, Solorgues, Boissière, Saint-Denis et Langlade, Gard, arr. Nîmes, con Sommières.
. Tantôt c’est l’église de Brenoux qui veut que Terond lui soit accordé alors que le colloque de Nîmes le demande 90 90 Syn. prov. d’Uzès, séance du 19 mars 1600 (B. P. F., copie Auzière). – Brenoux, Lozère, arr. et con Mende.
. Les actes des synodes de Bas-Languedoc sont remplis de pareilles contestations.
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