Jacques Boulenger - Les protestants à Nimes au temps de l'édit de Nantes
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I
LES PASTEURS
Leurs fonctions.
Leur entretien: Contrats d’engagement. Gages en espèces. Gages en nature. Avantages matériels. Pauvreté. Pension de retraite. «Assistance» des veuves et des orphelins.
Petit nombre des pasteurs. Difficulté d’acquérir un pasteur «perpétuel». Dissensions entre les églises à ce sujet.
Les «proposants». Contrats d’engagement. Leurs études. Leurs prérogatives. Leur entretien. Exemples: Jean Terond, Mardochée Suffren.
Conclusion: De l’influence des pasteurs.
Chaque église du colloque de Nîmes 16 16 Il est impossible d’exposer la situation matérielle et d’étudier l’influence des pasteurs de Nîmes, sans parler en même temps des autres pasteurs du colloque. L’histoire de l’église de Nîmes est intimement liée à celle des églises qui dépendaient d’elle. Pour savoir, par exemple, si les salaires de ses ministres étaient élevés relativement, ou faibles, il faut bien qu’on les compare avec ceux qui étaient alloués aux pasteurs des autres églises. C’est pourquoi, dans le cours des chapitres suivants, nous rapprocherons l’église de Nîmes de ses voisines toutes les fois que cela devra nous permettre d’apprécier plus exactement son état d’esprit, ses ressources, etc.
avait à sa tête un consistoire et un ou plusieurs pasteurs. Il est nécessaire de bien connaître les pouvoirs et les droits de cette assemblée et de ces ministres pour se rendre compte de l’influence qu’ils pouvaient exercer sur le peuple.
Étudions en premier lieu les pasteurs.
Tout d’abord, qu’avaient-ils à faire? Je ne m’étendrai pas longtemps sur ce point, car les obligations du ministère sont réglées par la Discipline 17 17 Discipline , chap. I, art. 12 et suiv.
et, étant officielles, elles se trouvent les mêmes dans le colloque de Nîmes qu’ailleurs. En outre, M. P. de Felice les a étudiées 18 18 Protestants d’autrefois , 2e série, chap. II, pp. 30 et suiv.
.
Les ministres avaient comme fonction principale la prédication. Ils devaient exposer un livre entier de la Bible, et non, comme aujourd’hui, en développer un passage 19 19 P. de Felice, op. cit. , 2e série, p. 33.
.
Encore fallait-il qu’ils fussent fort circonspects et qu’ils se gardassent d’alléguer des passages d’Origène «et autre faulx docteurs», car ils prêchaient devant un public averti, et les fidèles ne manquaient pas de se plaindre au consistoire si le pasteur avait à leur avis erré sur des points de doctrine 20 20 C’est le droit strict des fidèles de «venir se plaindre contre leurs pasteurs aux consistoires» (Cf. syn. prov. de Nîmes, séance du 13 mars 1600; B. P. F., copie Auzière).
. C’est ainsi qu’un marchand, le sieur Péladan, reprochait au ministre Venturin d’avoir dit en chaire «que le feu d’enfer estoyt ung feu qui consume tout, ung feu consumant 21 21 Délib. du consist. de Nîmes du 8 mars 1600 (Arch. du consist., B, 90, t. VII, fo 332).
». Ce fait témoigne de la forte instruction théologique que le peuple avait alors; il nous aide à comprendre comment les controverses scolastiques, insupportables pour nous, auxquelles se livraient en public pasteurs et prêtres, pouvaient déterminer des conversions 22 22 V. pour ces controverses, ci-dessous, chap. VII.
.
A Nîmes il y avait un service religieux complet tous les jours 23 23 P. de Felice, op. cit. , 1re série, p. 96.
, c’est-à-dire prêche et prières publiques. Le dimanche, en 1600, on prêchait à 5 heures et à 8 heures du matin; puis les «après-dynées», on faisait encore deux prêches: l’un au petit-temple et l’autre à l’audience présidiale 24 24 Délib. du consist. du 19 mai 1600 ( loc. cit. , fo 350).
, ce qui scandalisait fort les catholiques 25 25 Ils s’en plaignent aux commissaires exécuteurs de l’édit de Nantes, sur leurs cahiers de remontrances, art. 19 (Arch. du Gard, G, 446). Le choix de la cour présidiale remontait sans doute à 1597 (Délib. du consist. des 23 octobre 1596 et 29 octobre 1597; loc. cit. , fos 133 et 197).
. Et trois pasteurs seulement se partageaient tous ces sermons 26 26 Voy. l’appendice B sur les Pasteurs de Nîmes .
.
Outre ces prédications, les ministres devaient faire le catéchisme aux enfants et aux grandes personnes 27 27 P. de Felice, Protestants d’autrefois , 2e série, pp. 39-42.
, et ne pas négliger les visites aux pauvres. En 1601, on les voit se partager la ville de Nîmes «pour la vizitation des mallades et autres charges 28 28 Délib. du consist. du 21 mars 1601 (fo 401).
»; ils devaient inspecter aussi, en compagnie d’anciens, les pauvres de l’hôpital et des prisons 29 29 Délib. du 8 novembre 1600 (fo 371).
.
Telles sont en quelques mots les obligations des ministres de Nîmes. Si l’on songe qu’ils pouvaient avoir, en dehors de leurs prêches, leurs catéchismes, leurs visites, à répondre aux pamphlets et aux défis des controversistes catholiques 30 30 V. ci-dessous, chap. VII.
, on trouvera comme nous qu’ils gagnaient bien la pension que l’église leur allouait.
Leurs occupations ne leur permettaient pas d’exercer des fonctions profanes. La Discipline leur interdit même la médecine et la jurisprudence 31 31 Discipline , chap. I, art. 37. – V. à ce sujet P. de Felice, Protestants d’autrefois , 2e série, chap. II, qui reproduit et commente la Discipline.
. Leur entretien était donc à la charge de leur «troupeau».
Le synode provincial de Sauve en 1597 engage les églises à donner aux pasteurs une somme suffisant à leur entretien et à celui de leur famille et propre à leur assurer «la liberté et le repos d’esprit» qui leur sont nécessaires pour vaquer à leur charge 32 32 B. P. F., copie Auzière.
. Ces gages fixes étaient de beaucoup la partie la plus importante de leur revenu. Il n’y avait pas en effet de casuel: «Les actes pastoraux sont tous gratuits 33 33 P. de Felice, op. cit. , 2e série, p. 230. – Ainsi au syn. prov. d’Uzès, séance du 18 mars 1600, un pasteur est accusé d’avoir pris 6 écus pour bénir des mariages hors son église (B. P. F., copie Auzière).
». D’autre part, on ne peut pas compter parmi les revenus des pasteurs les sommes que le roi leur avait promises en 1592 et 1594, car, depuis 1596 au moins, ils n’en touchaient plus rien. Henri IV renouvela ces promesses au moment de l’édit de Nantes, mais les ministres n’en virent guère davantage l’exécution: c’est ce que je montrerai plus loin 34 34 V. l’appendice sur les Deniers du roi .
.
Ils ne pouvaient donc compter que sur ce que leur église leur promettait. Or, aucune règle n’existait pour forcer celle-ci à leur donner une somme d’argent fixée.
Les traitements étaient, en effet, proportionnés non à la place, mais à la personne, et l’on payait le pasteur suivant son importance et sa célébrité. En conséquence, on faisait marché avec lui avant de le prendre: en 1600, par exemple, l’église de Nîmes offre à Gigord 400 écus pour les deux charges de pasteur et de lecteur en théologie à son académie 35 35 V. Pièce no 8.
. Les synodes reconnaissaient la valeur de ces sortes de traités 36 36 Le syn. prov. de Nîmes, séance du 9 mars 1601, condamne l’église d’Anduze à payer à son ancien ministre, le sieur Pasquier, «50 l. pour sa fille, suivant l’accord dès longtemps faict entre lad. église et led. sieur Pasquier, selon lequel lad. église a donné semblable somme à chacun des autres enfants dud. sieur» (B. P. F., copie Auzière).
, mais ils ne les encourageaient pas et souhaitaient qu’ils se réduisissent à de simples promesses enregistrées dans le livre du consistoire 37 37 Syn. prov. de Sauve, 1597 ( Ibid. ).
.
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