Reinhart Dozy - Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 1
Здесь есть возможность читать онлайн «Reinhart Dozy - Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 1» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Издательство: Иностранный паблик, Жанр: foreign_antique, foreign_prose, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 1
- Автор:
- Издательство:Иностранный паблик
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 100
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 1: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 1»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 1 — читать онлайн ознакомительный отрывок
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 1», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
Le zèle pour la foi aurait-il été plus grand, si les moyens employés pour la conversion eussent été moins exécrables? Cela est possible, mais nullement certain. En tout temps il a été extrêmement difficile de vaincre chez les Bédouins leur tiédeur pour la religion. De nos jours les Wahabites, cette secte rigide et austère qui proscrit le luxe et les superstitions dont l'islamisme a été souillé par laps de temps; cette secte qui a pris pour devise: «le Coran, et rien que le Coran,» de même que Luther avait pris pour la sienne: «la Bible, et rien que la Bible;» – de nos jours les Wahabites ont aussi essayé, mais en vain, d'arracher les Bédouins à leur indifférence religieuse. Ils ont rarement usé de violence, et ils ont trouvé des partisans dévoués parmi les Arabes sédentaires, mais non pas parmi les Bédouins, qui ont conservé le caractère arabe dans sa pureté. Quoiqu'ils partageassent les vues politiques des novateurs, quoique les tribus placées plus immédiatement sous le contrôle des Wahabites fussent obligées d'observer avec plus de régularité les devoirs de la religion, et qu'il y eût même des personnes qui, pour servir leurs intérêts, prenaient une apparence de zèle, voire de fanatisme, – les Bédouins ne devinrent pas plus religieux au fond; et aussitôt que la puissance des Wahabites a été anéantie par Mohammed-Alî, ils se sont hâtés de mettre un terme à des cérémonies qui les ennuyaient mortellement 34 34 Burckhardt, p. 160.
. «Aujourd'hui, dit un voyageur moderne, il y a peu ou point de religion dans le Désert; personne ne s'y soucie des lois du Coran 35 35 Burton, Pilgrimage , t. II, p. 86, 109.
.»
Du reste, si les Arabes acceptaient la révolution comme un fait accompli sur lequel il était impossible de revenir, ils ne pardonnèrent pas à ceux qui l'avaient faite, et n'acceptèrent pas non plus la hiérarchie sociale qui en résultait. Leur opposition prit donc un autre caractère: d'une lutte de principes, elle devint une querelle de personnes.
Jusqu'à un certain point les familles nobles, c'est-à-dire celles qui, pendant plusieurs générations, avaient été à la tête de leurs tribus, ne perdirent pas par suite de la révolution. Il est vrai que l'opinion de Mahomet sur l'existence de la noblesse avait été chancelante. Tantôt il avait prêché l'égalité complète, tantôt il avait reconnu la noblesse. Il avait dit: «Plus de fierté païenne; plus d'orgueil fondé sur les ancêtres! Tous les hommes sont enfants d'Adam, et Adam a été formé de poussière; le plus estimable aux yeux de Dieu est celui qui le craint davantage 36 36 Caussin, t. III, p. 231.
.» Il avait dit encore: «Les hommes sont égaux comme les dents d'un peigne; la force de la constitution fait seule la supériorité des uns sur les autres 37 37 Le même, t. III, p. 507.
.» Mais il avait dit aussi: «Ceux qui étaient nobles sous le paganisme restent nobles sous l'islamisme, pourvu qu'ils rendent hommage à la véritable sagesse» (c'est-à-dire, pourvu qu'ils se fassent musulmans) 38 38 Ibn-Khaldoun, Prolégomènes (XVI), p. 243.
. Ainsi Mahomet eut parfois la velléité d'abolir la noblesse; mais il ne le put ou ne l'osa pas. La noblesse subsista donc, conserva ses prérogatives, et resta à la tête des tribus; car Mahomet, loin de songer à faire des Arabes une véritable nation – ce qui eût été impossible – avait maintenu l'organisation en tribus; il l'avait présentée comme émanant de Dieu même 39 39 Voyez le Coran, sour. 49, vs. 13.
, et chacune de ces petites sociétés ne vivait que pour soi, ne s'occupait que de soi, n'avait d'affaires que celles qui la touchaient. Dans la guerre elles formaient autant de corps séparés, dont chacun avait son drapeau, que portait le chef ou un guerrier désigné par lui 40 40 Voyez les exemples que j'ai cités dans mes Recherches , t. I, p. 87, note 2.
; dans les villes chaque tribu avait son propre quartier 41 41 Voyez le Cartâs , p. 25, Içtakhrî, p. 26, Ahmed ibn-abî-Yacoub, Kitâb al-boldân , fol. 52 v. (article sur Coufa).
, son propre caravansérai 42 42 Ahmed ibn-abî-Yacoub, fol. 64 v.: dja'ala licolli cabîlatin mahrasan.
, et même son propre cimetière 43 43 Ahmed ibn-abî-Yacoub, fol. 53 v.: wacânat licolli cabîlatin djabbânaton to'rafo bihim wabiroasâihim.
.
A vrai dire le droit de nommer les chefs de tribu appartenait au calife; mais il faut distinguer ici entre le droit et le fait. D'abord le calife ne pouvait donner le commandement d'une tribu qu'à une personne qui en fît partie; car les Arabes n'obéissaient qu'à contre-cœur à un étranger , ou ne lui obéissaient pas du tout. Aussi Mahomet et Abou-Becr s'étaient-ils presque toujours conformés à cet usage 44 44 Voyez des exemples chez Ibn-Cotaiba, p. 121, Tabarî, t. I, p. 80, t. II, p. 4.
; ils investissaient de leur autorité les hommes dont l'influence personnelle était déjà reconnue, et sous Omar, on voit les Arabes exiger comme un droit de n'avoir pour chefs que des contribules 45 45 Voyez Tabarî, t. II, p. 206, 208, 210, 224.
. Mais d'ordinaire les tribus élisaient elles-mêmes leurs chefs 46 46 Voyez Abou-Ismâîl al-Baçrî, Fotouh as-Châm , p. 208, 209.
, et le calife se bornait à confirmer leur choix 47 47 C'est ainsi qu'il faut entendre la phrase: «un tel se présenta avec ses contribules à Omar, qui lui donna le commandement de sa tribu;» phrase qui se trouve à différentes reprises chez Tabarî, t. II, p. 210. Voyez aussi Abou-Ismâîl al-Baçrî, Fotouh as-Châm , p. 45.
; coutume qui, dans le siècle où nous sommes, a été observée aussi par le prince Wahabite 48 48 Burckhardt, p. 295.
.
L'ancienne noblesse avait donc conservé sa position; mais au-dessus d'elle s'en était élevée une autre. Mahomet et ses deux successeurs immédiats avaient confié les postes les plus importants, tels que le commandement des armées et le gouvernement des provinces, aux anciens musulmans, aux Emigrés et aux Défenseurs 49 49 Voyez Tabarî, t. II, p. 164 et passim.
. Il le fallait bien: c'étaient à peu près les seuls musulmans vraiment sincères, les seuls auxquels le gouvernement, à la fois temporel et spirituel, pût se fier. Quelle confiance pouvait-il placer dans les chefs de tribu, toujours peu orthodoxes et parfois athées, comme cet Oyaina, le chef des Fazâra, qui disait: «Si Dieu existait, je jurerais par son nom que jamais je n'ai cru en lui 50 50 Tabarî, t. I, p. 110.
?» La préférence accordée aux Emigrés et aux Défenseurs était donc naturelle et légitime; mais elle n'en était pas moins blessante pour la fierté des chefs de tribu, qui se voyaient préférer des citadins, des agriculteurs, des hommes de rien. Leurs contribules, qui identifiaient toujours l'honneur de leurs chefs avec leur propre honneur, s'en indignaient également; ils attendaient avec impatience une occasion favorable pour appuyer, les armes à la main, les prétentions de leurs chefs, et pour en finir avec ces dévots qui avaient massacré leurs parents.
Les mêmes sentiments d'envie et de haine implacable animaient l'aristocratie mecquoise, dont les Omaiyades étaient les chefs. Fière et orgueilleuse, elle voyait avec un dépit mal dissimulé que les vieux musulmans formaient seuls le conseil du calife 51 51 Voyez Abou-Ismâîl al-Baçrî, p. 161, 162, l. 3.
. Abou-Becr, il est vrai, avait voulu lui faire prendre part aux délibérations; mais Omar s'était énergiquement opposé à ce dessein, et son avis avait prévalu 52 52 Abou-Ismâîl al-Baçrî, p. 37-39.
. Nous allons voir que cette aristocratie tâcha d'abord de s'emparer de l'autorité sans recourir à la violence; mais on pouvait prédire que si elle échouait dans cette tentative, elle trouverait facilement des alliés contre les Emigrés et les Médinois dans les chefs des tribus bédouines.
Интервал:
Закладка:
Похожие книги на «Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 1»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 1» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 1» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.