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Paul Féval: Le Bossu Volume 3

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Paul Féval Le Bossu Volume 3

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»Elle me montra une seconde tente au loin, et me dit:

» – C'est là que sont les chrétiens!

»Ceux qui voulaient assassiner Henri, mon pauvre ami.

»Nous allâmes au nord du camp. – Chemin faisant, Flor me fit détacher trois petits chevaux de la Galice qui paissaient les basses branches des arbres, retenus à des piquets par leur licou; les gitanos ne se servent jamais de mules.

»Au bout de quelques pas, nous trouvâmes la fissure entre deux roches. Nous nous y engageâmes. Trois degrés taillés dans le granit descendaient à l'entrée d'un caveau, fermé par une grosse pierre, que nos efforts réunis firent tourner.

»Derrière la pierre, la lueur de la lampe nous montra Henri à demi dépouillé, plongé dans un sommeil de mort, et couché sur la terre humide, la tête appuyée contre un squelette humain.

»Je m'élançai; j'entourai de mes bras le cou d'Henri; je l'appelai. – Rien!

»Flor était derrière nous.

» – Tu l'aimes bien, Aurore, me dit-elle; – tu l'aimeras mieux!

» – Réveille-le! réveille-le! m'écriai-je; – au nom de Dieu! réveille-le!

»Elle prit les deux mains d'Henri après avoir déposé la lampe sur le sol.

» – Mon charme ne peut rien ici, répondit-elle; – il a bu le psow des gypsies d'Écosse; il dormira jusqu'à ce que le fer chaud ait touché le creux de ses mains et la plante de ses pieds.

» – Le fer chaud? répétai-je sans comprendre.

» – Et dépêchons! ajouta Flor, – car maintenant, je risque ma vie tout autant que vous deux.

»Elle souleva sa basquine, et tira des plis de son jupon, alourdi par les morceaux de plomb cousus dans l'ourlet, un petit poignard à manche de corne.

» – Déchausse-le! commanda-t-elle.

»J'obéis machinalement. Henri portait des sandales avec des guêtres de majo. Ma main tremblait si fort que je ne pouvais délacer les courroies.

» – Vite! vite! répétait Flor.

»Pendant cela, elle faisait rougir la pointe de son petit poignard à la flamme de la lampe. J'entendis un frémissement court: c'était le poignard brûlant qui s'enfonçait dans la paume de la main d'Henri. Le fer, mis au feu de nouveau, perça également le creux de l'autre main.

»Henri ne fit aucun mouvement.

» – A la plante des pieds! s'écria Flor; vite! vite!.. il faut les quatre douleurs à la fois.

»La pointe du poignard sépara encore une fois la flamme de la lampe. – Flor se prit à chanter un chant dans sa langue inconnue.

»Puis elle piqua les deux pieds d'Henri dont les lèvres se crispèrent.

» – Je lui devais bien cela, disait Flor en guettant son réveil, – le cher jeune seigneur!.. et à toi aussi, ma rieuse Aurore… sans vous, je serais morte de faim… sans moi, vous n'auriez point pris cette route… c'est moi qui vous ai attirés dans le piége.

»Le psow des sorciers d'Écosse est fait avec le suc de cette laitue rousse et frisée que les Espagnols nomment lechuga pequena, jointe à certaine quantité de tabac distillé et à l'extrait simple de pavot des champs. C'est un narcotique foudroyant.

»Quant à la manière de mettre fin à ce redoutable sommeil, qui ressemble à la mort, je vous dis ce que j'ai vu, ma mère. Les piqûres de fer rouge sans le chant bohème (au dire de ma petite Flor) ne produiraient absolument aucun résultat.

»De même que dans les contes hongrois que dit si bien ma jolie compagne, la clef du trésor de Pesth ne saurait point ouvrir la porte de cristal de roche, si celui qui la porte ne connaît le mot-fée Maramaradno…

»Quand Henri rouvrit les yeux, mes lèvres étaient sur son front. Il regarda tout autour de lui d'un air égaré. Nous eûmes chacune un sourire de sa pauvre bouche pâle. – Quand ses yeux tombèrent sur le squelette du vieil Hadgi, il reprit son air sérieux et froid.

» – Oh! oh! dit-il; – voici donc le compagnon qu'ils m'avaient choisi!.. dans un mois, nous aurions fait la paire!

» – En route! s'écria Flor; – il faut qu'au lever du soleil vous soyez hors de la montagne.

»Henri était déjà debout.

»Les petits chevaux nous attendaient à l'entrée de la fissure. Flor se mit en avant comme guide, car elle était déjà venue plusieurs fois en ce lieu. Nous commençâmes à gravir au clair de la lune les derniers sommets du Baladron.

»Au soleil levant, nous étions en face de l'Escurial; le soir nous arrivions dans la capitale des Espagnes.

»Je fus bien heureuse, car il fut convenu que Flor resterait avec nous. Elle ne pouvait retourner près de ses frères après ce qu'elle avait fait. Henri me dit:

» – Ma petite Aurore, tu auras une sœur.

»Ceci alla très-bien pendant un mois. Flor avait désiré être instruite dans la religion chrétienne. Elle fut baptisée au couvent de l'Incarnation et fit sa première communion avec moi dans la chapelle des Mineurs. Elle était pieuse à sa façon et de bon cœur, mais les religieux de l'Incarnation, dont elle dépendait en sa qualité de convertie, voulaient une autre piété.

»Ma pauvre Flor – ou plutôt Maria de la Santa-Cruz – ne pouvait leur donner ce qu'elle n'avait point.

»Un beau matin, nous la vîmes avec son ancien costume de gitanita. Henri se mit à sourire, et lui dit:

» – Gentil oiseau, tu as bien tardé à prendre ta volée!

»Moi je pleurais, ma mère, car je l'aimais, ma chère petite Flor; je l'aimais de toute mon âme!

»Quand elle m'embrassa, les larmes lui vinrent aux yeux aussi, mais c'était plus fort qu'elle. La petite sauvage étouffait dans notre maison. Elle partit en promettant bien de revenir. – Hélas! le soir, je la vis sur la Plaza-Santa, au milieu d'un groupe de gens du peuple. Elle dansait au son d'un tambour de basque, avant de dire la bonne aventure aux passants.

»Nous demeurions au revers de la Calle Real dans une petite rue de modeste apparence, dont les derrières donnaient sur de vastes et beaux jardins.

»C'est parce que je suis Française, ma mère, que je ne regrette pas à Paris le climat enchanté de Madrid.

»Nous ne souffrions plus du besoin. Henri avait pris sa place tout de suite parmi les premiers ciseleurs de Madrid. Il n'avait pas encore cette grande renommée qui lui eût permis de faire si facilement sa fortune, mais les maîtres intelligents appréciaient son habileté.

»Ce fut une période de calme et de bonheur. Flor venait les matins. Nous causions. Elle regrettait de ne plus être ma compagne, mais quand je lui proposais de reprendre notre vie d'autrefois, elle se sauvait en riant.

»Une fois, Henri me dit:

» – Aurore, cette enfant n'est pas l'amie qu'il vous faut.

»Je ne sais ce qui eut lieu, mais Flor ne vint plus que de loin en loin. – Nous étions plus froides en face l'une de l'autre. – Quand Henri, mon ami, a parlé, c'est mon cœur même qui obéit. Les choses et les personnes qu'il n'aime plus cessent de me plaire.

»Ma mère, n'est-ce pas ainsi qu'il faut aimer?

»Pauvre petite Flor! si je la voyais, je ne pourrais cependant m'empêcher de tomber dans ses bras…

»… Que je vous dise, ma mère, une chose qui précède de bien peu le départ de mon ami. – Car je devais éprouver bientôt la première grande douleur de ma vie. Henri allait me quitter, j'allais rester seule et longtemps, bien longtemps sans le voir.

»Deux ans, bonne mère; deux ans, comprenez-vous cela? – moi qui chaque matin m'éveillais sous son baiser de père! moi qui n'avais jamais été un jour entier sans le voir!

»Quand j'y songe, à ces deux années, elles me semblent plus longues que tout le reste de mon existence.

»Je savais qu'Henri amassait un petit trésor pour entreprendre un voyage; il devait visiter l'Allemagne et l'Italie. La France seule lui était fermée et j'ignorais pourquoi.

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