Charles Dickens - Les grandes espérances

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La société se confondit en compliments. L'oncle Pumblechook, enchanté d'avoir bien mérité de ses semblables, s'écria:

«Eh bien! mistress Joe, nous ferons de notre mieux; donnez-nous une tranche dudit pâté.»

Ma sœur sortit pour le chercher. J'entendais ses pas dans l'office. Je voyais M. Pumblechook aiguiser son couteau. Je voyais l'appétit renaître dans les narines du nez romain de M. Wopsle. J'entendais M. Hubble faire remarquer qu'un morceau de pâté au jambon était meilleur que tout ce qu'on pouvait s'imaginer, et n'avait jamais fait de mal à personne. Quant à Joe, je l'entendis me dire à l'oreille:

«Tu y goûteras, mon petit Pip.»

Je n'ai jamais été tout à fait certain si, dans ma terreur, je proférai un hurlement, un cri perçant, simplement en imagination, ou si les oreilles de la société en entendirent quelque chose. Je n'y tenais plus, il fallait me sauver; je lâchai le pied de la table et courus pour chercher mon salut dans la fuite.

Mais je ne courus pas bien loin, car, à la porte de la maison, je me trouvai en face d'une escouade de soldats armés de mousquets. L'un d'eux me présenta une paire de menottes en disant:

«Ah! te voilà!.. Enfin, nous le tenons; en route!..»

CHAPITRE V

L'apparition d'une rangée de soldats faisant résonner leurs crosses de fusils sur le pas de notre porte, causa une certaine confusion parmi les convives. Mrs Joe reparut les mains vides, l'air effaré, en faisant entendre ces paroles lamentables:

«Bonté divine!.. qu'est devenu… le pâté?»

Le sergent et moi nous étions dans la cuisine quand Mrs Joe rentra. À ce moment fatal, je recouvrai en partie l'usage de mes sens. C'était le sergent qui m'avait parlé; il promena alors ses yeux sur les assistants, en leur tendant d'une manière engageante les menottes de sa main droite, et en posant sa main gauche sur mon épaule.

«Pardonnez-moi, mesdames et messieurs, dit le sergent, mais comme j'en ai prévenu ce jeune et habile fripon, avant d'entrer, je suis en chasse au nom du Roi et j'ai besoin du forgeron.

– Et peut-on savoir ce que vous lui voulez? reprit ma sœur vivement.

– Madame, répondit le galant sergent, si je parlais pour moi, je dirais que c'est pour avoir l'honneur et le plaisir de faire connaissance avec sa charmante épouse; mais, parlant pour le Roi, je réponds que je viens pour affaires.»

Ce petit discours fut accueilli par la société comme une chose plutôt agréable que désagréable, et M. Pumblechook murmura d'une voix convaincue:

«Bien dit, sergent.

– Vous voyez, forgeron, continua le sergent qui avait fini par découvrir Joe; nous avons eu un petit accident à ces menottes; je trouve que celle-ci ne ferme pas très bien, et comme nous en avons besoin immédiatement, je vous prierai d'y jeter un coup d'œil sans retard.»

Joe, après y avoir jeté le coup d'œil demandé, déclara qu'il fallait allumer le feu de la forge et qu'il y avait au moins pour deux heures d'ouvrage.

«Vraiment! alors vous allez vous y mettre de suite, dit le sergent; comme c'est pour le service de Sa Majesté, si un de mes hommes peut vous donner un coup de main, ne vous gênez pas.»

Là-dessus, il appela ses hommes dans la cuisine. Ils y arrivèrent un à un, posèrent d'abord leurs armes dans un coin, puis ils se promenèrent de long en large, comme font les soldats, les mains croisées négligemment sur leurs poitrines, s'appuyant tantôt sur une jambe, tantôt sur une autre, jouant avec leurs ceinturons ou leurs gibernes, et ouvrant la porte de temps à autre pour lancer dehors un jet de salive à plusieurs pieds de distance.

Je voyais toutes ces choses sans avoir conscience que je les voyais, car j'étais dans une terrible appréhension. Mais commençant à remarquer que les menottes n'étaient pas pour moi, et que les militaires avaient mieux à faire que de s'occuper du pâté absent, je repris encore un peu de mes sens évanouis.

«Voudriez-vous me dire quelle heure il est? dit le sergent à M. Pumblechook, comme à un homme dont la position, par rapport à la société, égalait la sienne.

– Deux heures viennent de sonner, répondit celui-ci.

– Allons, il n'y a pas encore grand mal, fit le sergent après réflexion; quand même je serais forcé de rester ici deux heures, ça ne fera rien. Combien croyez-vous qu'il y ait d'ici aux marais… un quart d'heure de marche peut-être?..

– Un quart d'heure, justement, répondit Mrs Joe.

– Très bien! nous serons sur eux à la brune, tels sont mes ordres; cela sera fait: c'est on ne peut mieux.

– Des forçats, sergent? demanda M. Wopsle, en manière d'entamer la conversation.

– Oui, répondit le sergent, deux forçats; nous savons bien qu'ils sont dans les marais, et qu'ils n'essayeront pas d'en sortir avant la nuit. Est-il ici quelqu'un qui ait vu semblable gibier?»

Tout le monde, moi excepté, répondit: «Non,» avec confiance. Personne ne pensa à moi.

«Bien, dit le sergent. Nous les cernerons et nous les prendrons plus tôt qu'ils ne le pensent. Allons, forgeron, le Roi est prêt, l'êtes-vous?»

Joe avait ôté son habit, son gilet, sa cravate, et était passé dans la forge, où il avait revêtu son tablier de cuir. Un des soldats alluma le feu, un autre se mit au soufflet, et la forge ne tarda pas à ronfler. Alors Joe commença à battre sur l'enclume, et nous le regardions faire.

Non seulement l'intérêt de cette éminente poursuite absorbait l'attention générale, mais il excitait la générosité de ma sœur. Elle alla tirer au tonneau un pot de bière pour les soldats, et invita le sergent à prendre un verre d'eau-de-vie. Mais M. Pumblechook dit avec intention:

«Donnez-lui du vin, ma nièce, je réponds qu'il n'y a pas de goudron dedans.»

Le sergent le remercia en disant qu'il ne tenait pas essentiellement au goudron, et qu'il prendrait volontiers un verre de vin, si rien ne s'y opposait. Quand on le lui eût versé, il but à la santé de Sa Majesté, avec les compliments d'usage pour la solennité du jour, et vida son verre d'un seul trait.

«Pas mauvais, n'est-ce pas, sergent? dit M. Pumblechook.

– Je vais vous dire quelque chose, répondit le sergent, je soupçonne que ce vin-là sort de votre cave.»

M. Pumblechook se mit à rire d'une certaine manière, en disant:

«Ah!.. ah!.. et pourquoi cela?

– Parce que, reprit le sergent en lui frappant sur l'épaule, vous êtes un gaillard qui vous y connaissez.

– Croyez-vous? dit M. Pumblechook en riant toujours. Voulez-vous un second verre?

– Avec vous, répondit le sergent, nous trinquerons. Quelle jolie musique que le choc des verres! À votre santé… Puissiez-vous vivre mille ans, et ne jamais en boire de plus mauvais!»

Le sergent vida son second verre et paraissait tout prêt à en vider un troisième. Je remarquai que, dans son hospitalité généreuse, M. Pumblechook semblait oublier qu'il avait déjà fait présent du vin à ma sœur; il prit la bouteille des mains de Mrs Joe, et en fit les honneurs avec beaucoup d'effusion et de gaieté. Moi-même j'en bus un peu. Il alla jusqu'à demander une seconde bouteille, qu'il offrit avec la même libéralité, quant on eut vidé la première.

En les voyant aller et venir dans la forge, gais et contents, je pensai à la terrible trempée qui attendait, pour son dîner, mon ami réfugié dans les marais. Avant le repas, ils étaient beaucoup plus tranquilles et ne s'amusaient pas le quart autant qu'ils le firent après; mais le festin les avait animés et leur avait donné cette excitation qu'il produit presque toujours. Et maintenant qu'ils avaient la perspective charmante de s'emparer des deux misérables; que le soufflet semblait ronfler pour ceux-ci, le feu briller à leur intention et la fumée s'élancer en toute hâte, comme si elle se mettait à leur poursuite; que je voyais Joe donner des coups de marteau et faire résonner la forge pour eux, et les ombres fantastiques sur la muraille, qui semblaient les atteindre et les menacer, pendant que la flamme s'élevait et s'abaissait; que les étincelles rouges et brillantes jaillissaient, puis se mouraient, le pâle déclin du jour semblait presqu'à ma jeune imagination compatissante s'affaiblir à leur intention… les pauvres malheureux…

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