Paul Gaffarel - Bonaparte et les Républiques Italiennes (1796-1799)
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Bonaparte n'éprouvait pour ces démagogues qu'une sympathie médiocre. «Soyez sûr, écrivait-il à Greppi 52 52 Correspondance , II, 132 (25 novembre 1796).
, qu'on réprimera cette poignée de brigands, presque tous étrangers à Milan, qui croient que la liberté est le droit d'assassiner, qui ne peuvent pas imiter le peuple français dans les moments de courage et les élans de vertus qui ont étonné l'Europe; mais qui chercheraient à renouveler les scènes horribles produites par le crime, et qui sont l'objet éternel de la haine et du mépris du peuple français.»
La masse du peuple au contraire se laissait prendre à ces folles déclamations. Les ardentes philippiques des journalistes et des clubistes trouvaient un écho retentissant dans toutes les grandes villes. Le théâtre 53 53 Ernesto Masi. Parruche e sanculotti nel secolo XVIII. Milan 1886. Voir pages 271-344. Il teatro Giocobino in Italia. – Cf. Paglici-Brozzi: Sul Teatro giacobino e antigiacobino in Italia, 1796-1805, Milan, 1887. – Marcellin Pellet. Le théâtre de la Cisalpine (Revue politique et littéraire, 21 avril 1888).
lui-même devenait une école de corruption, ou tout au moins une arène politique dont se servaient les exaltés pour répandre leurs bizarres conceptions 54 54 Il n'est que juste de reconnaître que les partisans de l'ancien régime avaient donné le mauvais exemple. En 1791, avait été représenté à Milan Il Cagliostro , par Natale Boriglio; en 1792, Voltaire muore come un disperato in Parigi par le même; en 1793, la Morte di Luigi XVI , par Tommasso de Terni; en 1794, la Morte di Maria Antonietta d'Austria , par le même, etc.
. C'est ainsi qu'à Modène, dès le mois de décembre 1795, en présence du grand-duc Hercule, et à une représentation de la Cléopâtre de Nasolini, de mauvais plaisants firent entendre le chant du coq, allusion transparente à la prochaine venue des Français. Quelques mois plus tard, et dans cette même ville, on représentait le Fénelon de Chénier traduit par Salfi, l' Alexandre VI du modènais Gidotti, et deux pièces déplorablement ennuyeuses d'un certain Giambattista Nasi, dont il suffit de citer les titres pour comprendre l'inspiration: L'Aristocratie vaincue par la persuasion , et le Républicain se connaît à ses actes 55 55 Voici le titre exact de ces rhapsodies, auxquelles Pindemonte n'hésitait pourtant pas à reconnaître une grande valeur. Il les appelait «l'eccellente lezione di morale republicana». 1 o E meglio una volta che mai, ossia l'aristocratia vinta della persuasione . – 2 o Il republicano si conosce alle azioni, ossia lo secolo dei buoni costume .
. À Bergame, Salfi fait représenter Virginie de Brescia , où l'on voit un patriote tuer sa fille séduite par un tyran.
C'est surtout à Bologne et à Milan que les auteurs dramatiques se donnent toute licence et dépassent toute mesure. Un jeune Bolonais, Luigi Zamboni, avait, en 1794, formé le projet de soustraire sa ville natale à l'oppression des légats pontificaux. Un étudiant, de Rolandis di Castel-Alfeo, qui s'échappait la nuit de son couvent pour assister aux conciliabules, fut son premier affidé. Dénoncés et vendus, ces deux jeunes gens furent jetés dans les prisons du légat et périrent l'un, Zamboni, en prison, l'autre, de Rolandis, sur le gibet. Le châtiment était excessif. Les Bolonais conservèrent le souvenir de ces premiers martyrs de la liberté 56 56 Augusto Aglebert. I primi martiri della liberta italiana. Une complainte fut composée en leur honneur. En voici deux couplets: O di nostra liberta Primi martiri ed eroi, Questo a voi, cantiamo a voi Inno sacro alla pieta. L'innocente vostro sangue Avia, presto, avia vendetta E tremonte già l'aspette La Romana crudeltà.
. En 1797 ils recueillirent leurs cendres et leur élevèrent une colonne triomphale. Un poète Bolonais, Luigi Giorgi, composa en leur honneur une tragédie intitulée, Au temps des légat et des Pistrucci . C'est une violente satire dirigée contre l'auditeur Pistrucci, le principal auteur de la condamnation des patriotes, contre le cardinal légat Vincenti, l'archevêque Gianneti, les gonfaloniers et les sénateurs. Cette tragédie est supérieure aux pièces de circonstance. Il s'y rencontre même des scènes à la Shakspeare, lorsque par exemple on pénètre dans le cabinet du légat, au moment où il lit et signe la sentence de mort de Rolandis, ou bien au dénouement, lorsque les victimes de la tyrannie pontificale font appel aux Français 57 57 I tempi dei Legati e dei Pistrucci , acte III, scène XXIII. – Io, o cielo … Etieni anche sull Alpi i distruttori dei tiranni? Avanzateei, o Francesi, e vendicate l'offesa umanita.»
. «Et vous, s'écrie le docteur Veridici, vous qui devez veiller sur les destinées du peuple pouvez-vous être jugés? Un légat a latere peut-il soutenir un perfide? – Le Légat: retirez-vous! Auditeur: faites-le arrêter. – L'archevêque: «Oui, oui, faites-le arrêter. Quelle est donc cette manière de parler? – Pistrucci: approchez, brigand. – Veridici: Hélas! Ô ciel! Voici que descendent des Alpes les destructeurs de la tyrannie. Avancez, ô Français, et vengez l'humanité offensée.» À Bologne fut encore représentée en 1797, la Rivoluzione, commedia patriotica . On y voyait un noble, tyran de sa principauté, mais chassé par le peuple et condamné à mort. Au moment où il est conduit les yeux bandés, sous l'arbre de la liberté, pour être fusillé, il est sauvé par un autre noble, qui aime sa fille, mais qui s'est converti aux nouveaux principes. L'ex-tyran renonce aussitôt à ses erreurs, et tous chantent un hymne en l'honneur de l'arbre de la liberté.
Sorgi, felce pianla, sorgi beati segno,
Caro, ed eterno segno di nostra liberta!
Eviva Bonaparte! viva la liberta.
À Milan Jean Pindemonte, l'auteur des Bacchanales de Rome , avait donné une «composition tragi-comico-ridicule», dont le titre est perdu, mais des prêtres et des nonnes en costume y parodiaient les cérémonies du culte, et, comme les représentations étaient gratuites, elles furent suivies par un nombreux public. C'est encore à Milan que fut représenté le Mariage du Moine par Ranza. L'auteur avait donné comme sous-titre: «drame révolutionnaire à représenter pour l'instruction des chrétiens dans tous les théâtres de l'Italie régénérée», mais c'était une singulière instruction qu'il prétendait donner. On assiste en effet au conclave de 1774, aux intrigues des cardinaux Bernis et Fantuzzi, aux scandaleuses orgies des aspirants à la tiare. Les candidats finissent par se jeter à la tête plats et vaisselle, et les valets se partagent les reliefs du feslin, en essayant de remettre d'aplomb leurs maîtres tombés sous la table.
On trouvera sans doute que Ranza avait donné libre carrière à sa verve aristophanesque. Il fut pourtant dépassé par l'auteur d'un ballet, également représenté à Milan: Salfi, un des rédacteurs du Thermomètre , était l'auteur ou du moins le parrain de ce livret, dont la paternité doit, paraît-il, être attribuée à un certain Lefèvre, qui fut plus tard persécuté par le clergé milanais, et mourut dans la misère à Paris. Il est intitulé le Ballet du Pape ou le général Colli à Rome 58 58 Il ballo del Papa, ossio il generale Colli a Roma .
. L'affiche du spectacle, qui devait être joué en grande pompe à la Scala, était accompagnée de ce curieux commentaire 59 59 Giovanni De Castro, ouv. cit., p. 120. Cf. Masi. Parruche e sanculotti , p. 272.
: «ce ballet annonce le régime de la raison. Il n'est pas inventé à plaisir, il est comme la reproduction des faits et des caractères qui forment la très intéressante histoire de ce qui s'est passé tout récemment à Rome. On pourra vérifier l'exactitude de tous les détails, qu'il importe de faire connaître au grand public, en parcourant la collection du Thermomètre Politique de la Lombardie. Puisse ce commencement de la vérité réduire en cendres l'imposture et le fanatisme, et faire triompher la religion et la paix. Salut et fraternité.
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