Arioste - Roland Furieux Tome I

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Long poème héroï-comique en 46 chants et 38 736 vers, 'Roland furieux' reprend la légende où le 'Roland amoureux 'de Mateo Maria Boiardo l'avait laissé. Le héros devient fou de colère lorsqu'il s'aperçoit qu'Angélique aime Médor, un simple soldat sarrasin. L'action, très complexe et qui passe du tragique au burlesque, se déroule sur fond de lutte entre Chrétiens et Sarrasins.

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Renaud crie au Sarrasin avec beaucoup de hauteur: «Descends, larron, de mon cheval. Je ne puis souffrir que ce qui m’appartient me soit enlevé; mais je fais de façon qu’à celui qui le convoite, cela coûte cher. Et je veux encore t’enlever cette dame, car il serait grand dommage de te la laisser. Si parfait destrier, dame si digne, à un voleur ne me paraissent point convenir.»

«Tu as menti, en disant que je suis un voleur, – répond le Sarrasin, non moins altier. – Qui t’appellerait voleur toi-même, autant que j’en appris par la renommée, parlerait avec plus de vérité. On verra tout à l’heure, à l’épreuve, qui de nous deux est le plus digne de la dame et du destrier; bien que, quant à celle-ci, je convienne avec toi qu’il n’est chose si digne au monde.»

Comme font d’habitude deux chiens hargneux qui, excités par l’envie ou tout autre motif de haine, se joignent en grinçant des dents, les yeux tors et plus rouges que braise, puis en viennent à se mordre, furieux de rage, la gueule horrible et le dos hérissé, ainsi aux épées, avec des cris et des insultes, en viennent le Circassien et le seigneur de Clermont.

À pied est l’un, l’autre à cheval. Or, quel avantage croyez-vous qu’ait le Sarrasin? Il n’en a, à vrai dire, aucun; même, dans cette circonstance, il vaut peut-être moins qu’un page inexpérimenté, car le destrier, par instinct naturel, ne voulait pas faire de mal à son maître. Pas plus avec la main qu’avec l’éperon, le Circassien ne peut lui faire faire un pas à sa volonté.

Quand il croit le faire avancer, le cheval s’arrête; et s’il veut le retenir, il galope ou trotte. Puis, sous son poitrail il se cache la tête, joue de l’échine et lance force ruades. Le Sarrasin voyant qu’il perd son temps à dompter cette bête rebelle, pose la main sur le pommeau de l’arçon, s’enlève et, du côté gauche, sur pieds saute à terre.

Dès que, par ce léger saut, le païen fut débarrassé de la furie obstinée de Bayard, on vit commencer un assaut bien digne d’un si vaillant couple de chevaliers. L’épée de chacun d’eux résonne, s’abaisse ou s’élève. Le marteau de Vulcain était plus lent à frapper dans la caverne enfumée où il forgeait, sur les enclumes, les foudres de Jupiter.

Ils font voir, par des coups tantôt multipliés, tantôt feints et rares, qu’ils sont maîtres à ce jeu. On les voit se dresser fièrement ou s’accroupir, se couvrir ou se montrer un peu, avancer ou reculer, esquiver les coups ou les affronter, tourner autour de l’adversaire, et là où l’un cède, l’autre poser aussitôt le pied.

Voici que Renaud, avec l’épée, s’abandonne tout entier sur Sacripant. Celui-ci pare avec l’écu qui était en os recouvert d’une plaque d’acier trempé et solide. Flamberge le fend [33], quoiqu’il soit très épais. La forêt en gémit et en résonne. L’os et l’acier sont brisés comme glace, et le bras du Sarrasin en reste engourdi.

La timide donzelle qui voit le coup terrible produire un si déplorable effet, par grand’peur change de visage. Tel le coupable qui marche au supplice. Il lui semble qu’elle ne doit pas tarder un seul instant à fuir si elle ne veut pas être la proie de Renaud, de ce Renaud qu’elle hait autant que lui l’aime misérablement.

Elle fait faire volte-face à son cheval et, dans la forêt épaisse, elle le chasse par un âpre et étroit sentier. Parfois elle tourne en arrière son visage défait, car il lui semble avoir Renaud aux épaules. Elle n’avait pas, en fuyant, fait beaucoup de chemin, qu’elle rencontra un ermite dans une vallée. Il avait une longue barbe qui lui descendait jusqu’au milieu de la poitrine, et était d’un aspect pieux et vénérable.

Exténué par les ans et le jeûne, il s’en venait lentement sur un âne et paraissait, plus qu’aucun autre, être d’une conscience scrupuleuse et sévère. Des qu’il vit le visage délicat de la donzelle qui arrivait à sa rencontre, quelque débile et peu robuste qu’il fût, il se sentit tout ému de pitié.

La dame s’informe auprès du frère d’un chemin qui la conduise à un port de mer, car elle voudrait quitter la France, pour ne plus entendre parler de Renaud. Le frère, qui connaît la nécromancie, s’empresse de rassurer la donzelle, lui promettant de la tirer bientôt de tout péril. Puis il porte la main à une de ses poches.

Il en tire un livre au moyen duquel il produit un grand effet, car il n’a pas fini d’en lire la première page, qu’il fait surgir un esprit sous la forme d’un valet, et lui commande selon ce qu’il veut qu’il fasse. Celui-ci s’en va, esclave de ce qui est écrit, à l’endroit où les deux chevaliers étaient face à face dans le bois et ne restaient pas oisifs. Entre eux il se jette avec une grande audace.

«Par grâce, – dit-il – qu’un de vous me montre, quand il aura occis l’autre, ce qui lui en reviendra. Quel prix aurez-vous de vos fatigues, lorsqu’entre vous sera terminée la bataille, alors que le comte Roland, sans joute et sans combat, et sans avoir une maille de son armure rompue, mène vers Paris la donzelle qui vous a poussés à cette lutte insensée?

» À un mille d’ici, j’ai rencontré Roland qui s’en va avec Angélique à Paris, tous les deux riant de vous, et trouvant plaisant que vous vous battiez sans profit aucun. Vous feriez mieux peut-être, pendant qu’ils ne sont pas encore plus loin, de suivre leurs traces. Car si Roland peut la tenir dans Paris, il ne vous la laissera jamais plus revoir.»

Vous auriez vu les chevaliers se troubler à cette nouvelle. Tristes et découragés, sans regard et sans pensée, ils apprennent que leur rival les a raillés de la sorte. Soudain, le bon Renaud se dirige vers son cheval avec des soupirs qui paraissent sortir du feu, et, soit fureur, soit indignation, il jure, s’il joint Roland, de lui arracher le cœur.

Et comme son Bayard passe à l’endroit où il attend, il se lance dessus et part au galop, sans plus dire adieu au chevalier qu’il laisse à pied dans le bois, et sans l’inviter à monter en croupe. Excité par son maître, le fougueux cheval heurte et fracasse tout ce qui lui fait obstacle: fossés, fleuves, rochers ou broussailles, rien ne peut d’un tel coureur modérer l’allure.

Seigneur, je ne veux pas qu’il vous paraisse étrange si Renaud s’est saisi si promptement de son destrier, car déjà depuis plusieurs jours il l’a suivi en vain et n’a pu même lui toucher la bride. Le destrier, qui avait intelligence d’homme, agit ainsi non pour se faire suivre par malice pendant tant de milles, mais pour guider son maître là où était la dame après laquelle il l’entendait soupirer.

Quand elle s’enfuit de la tente, il la vit et la suivit des yeux, le bon destrier qui se trouvait avoir l’arçon vide – le chevalier en étant descendu pour combattre à armes égales avec un baron qui, non moins que lui, était fier sous les armes. – Puis, il suivit de loin ses traces, désireux de la porter aux mains de son maître.

Désireux de la ramener de l’endroit où elle serait, il se montrait par la grande forêt devant son maître, et ne voulait pas le laisser monter en selle, de peur que ce dernier ne l’engageât par un autre chemin. Grâce à lui, Renaud trouva la donzelle une et deux fois, mais sans succès. La première fois, il fut arrêté par Ferragus, puis par le Circassien, comme vous avez entendu.

Maintenant, au démon qui montre à Renaud les fausses apparences de la donzelle, Bayard croit, lui aussi, et se montre ferme et soumis à ses services habituels. Renaud, de colère et d’amour échauffé, le pousse à toute bride, et toujours vers Paris. Et il vole avec un tel désir, que non seulement un destrier, mais le vent lui paraîtrait lent.

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