Albert Robida - La grande mascarade parisienne
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courses ! tout ce remue ménage' d'une étude jadis si tranquille ! Le principal clerc M. Miradoux savait tout, mais il était impénétrable.
M e ïaparel terminait sa toilette.
— Je suis à vous, mon cher ami, dit-il en entendant la voix de Cabassol, je suis à vous. J'explique à M me ïaparel que ce soir l'affaire Badinard nous conduit dans le grand monde et que nous n'aurons pas les ennuis de la soirée d'hier.
— Madame, s'écria Cabassol, je vous conjure d'oublier les bizarreries de notre arrivée un jeune clerc avait ramassé une ce matin ; hier, c'était une soirée irrégulière, jarretière rose.
tout à fait irrégulière, les exigences de notre tâche nous avaient conduits, votre mari et moi, dans un monde un peu... dans un monde légèrement...
— Oh! fît M mc Taparel en baissant les yeux, épargnez-moi ces détails!
— Bref, dans un quart ou un huitième de monde à peu près! Mais aujourd'hui, madame, c'est dans la haute aristocratie, dans les salons diplomatiques, dans le grand monde enfin, que la succession Badinard nous entraîne!
— Monsieur Cabassol, vous me tranquillisez! au moins M. Taparel n'aura pas sujet de s'exposer à une autre migraine...
M c Taparel ayant complété par un nœud majestueux sa solennelle cravate blanche, on pouvait partir.
— Ah ! mon jeune ami, s'écria le notaire en montant en voiture, j'ai passé une journée cruelle, le notariat, comme la religion, a ses martyrs!
L'hôtel de l'ambassade zanguebarienne était situé avenue de Friedland, au fond d'un petit jardin bien ombragé. En l'honneur de ses hôtes, l'ambassadeur avait suspendu sous les arbres des guirlandes de lanternes vénitien-ru - et japonaises, et caché sous un massif une demi-douzaine de musiciens qui jouaient sur des pistons et des trombones criards les airs nationaux français et zanguebariens. De loin l'hôtel avec ses lanternes, son orchestre, avait une apparence de petit Mabille ; le cocher de Cabassol n'eut pas- à chercher le numéro, il s'arrêta devant la grille grande ouverte, au milieu d'un groupe de badauds émerveillés.
Un suisse posté devant la grille frappa un coup de sa grosse canne. Il était superbe ce suisse : de sa face on ne voyait que deux yeux blancs roulant avec impétuosité et l'ouverture rouge d'une bouche fendue par un large sourire; au-dessus de cette, boule noire se dressait un immense chapeau rouge galonné d'or et garni de plumes blanches. Le reste de l'individu était perdu dans une grande houppelande également rouge et or,
Soirée diplomatique à 1 ambassade do Zanguebar.
timbrée sur la poitrine d'une plaque aux armes de Zaagiîebar, crocodile d'or sous croissant rouge.
Le coup de canne du suisse avait amené deux valets de pied à boule noire et livrée rouge, qui débarrassèrent MM. Cabassol et Taparel de leurs pardessus et les introduisirent dans un salon luxueux. L'ambassadeur vint au-devant de ces messieurs avec un sourire absolument semblable à celui de son superbe suisse.
— Bonsoir, messieurs! dit-il, vous bien gentils, bien aimables pou Zan-gueba, venez qu Q . je vous pésente à l'ambassadice I
— Excellence, c'est le plus cher de mes vœux! répondit M 0 Taparel.
Dans le fond du salon, au milieu d'un cercle d'invités des deux sexes mais tous également noirs, l'ambassadrice causait dans un langage bizarre tenant le milieu entre le français et le zanguebarien. Les hommes étaient irréprochables de tenue, tous vêtus de l'habit noir, tous cravatés de blanc, et tous admirablement coiffés par des artistes qui avaient dû passer beaucoup de temps et user pas mal de pommade, pour donner à leurs chevelures crépues le tour exigé par la mode, c'est-à-dire une raie au milieu de la tête et quelques mèches plaquées sur le front.
Les femmes, très élégantes aussi, étaient plus bizarres d'apparence, leurs épaules noires sortaient de corsages à teintes éclatantes, de robes collantes roses ou jaunes enrichies de bandes de dentelles; mais, dans ces groupes à têtes noires, ce qui tirait l'œil avec le plus d'intensité, c'était l'éclatante blancheur des mains, couvertes de splendides gants blancs; hommes et femmes gesticulant avec animation, on voyait sans cesse passer et repasser toutes ces mains aux doigts déliés, blanches comme des mains de plâtre.
— Gère amie ! zézaya gaiement l'ambassadeur, permettez-moi de vous pésenter MM. Cabassol et Taparel, deux éminentes personnalités de la finance...
Le suisse de l'Ambassade.
— Madame! firent Cabassol et Taparel en s'inclinant profondément devant un groupe de dames dont les visages et les épaules offraient toutes les différentes nuances des noirs, depuis le pur cirage jusqu'au gris tirant sur la sépia.
— Laquelle est l'ambassadrice? pensait Cabassol, ô mon Dieu! faites qu'elle soit au moins passable !
Une dame modelée dans une robe d'un jaune éclatant, soutachée de vert tendre et garnie de rubans roses, adressa le plus gracieux des sourires aux deux éminentes personnalités de la finance et répondit en minaudant et en scandant chaque parole d'un léger coup d'éventail :
— C'est bien aimable à vous, messieurs, d'embellir notre réunion... vous charmants!...
Les deux hommes s'inclinèrent plus profondément.
— Elle nous trouve charmants, murmura le notaire.
— O doux espoir! murmura Cabassol enchanté de voir que l'ambassadrice était d'un noir un peu moins foncé que l'ambassadeur.
Et il appuya la main sur son cœur en jetant à l'aimable dame un regard qu'il fit aussi brûlant que possible.
— Asseyez-vous, messieurs, je vous prie, poursuivit l'ambassadrice, vous charmants, je vous assure, vous sympathiques au Zanguebar, Zanguebar heureux!
— Oh oui ! fit audacieusement Cabassol, nous sympathiques au Zanguebar, et surtout à Zanguebariennes... si jolies!
— Zembo! s'écria l'ambassadrice en se levant, Zembo ! je vous prie? que signifie? vous pas poli, vous oubliez de décorer ces messieurs!... c'est mal !
— Oh ! pardon ! fit l'ambassadeur en se précipitant, excusez ce petit oubli... ze suis distrait... le plaisir de recevoir ces messieurs me troublait... mille excuses ! mille excuses !
Et le bon ambassadeur faisant des gestes de désespoir, fouilla rapidement dans toutes ses poches en paraissant y chercher quelque chose. Enfin il en tira deux petits crocodiles semblables à celui de Miradoux. et, tout en continuant à s'excuser, il se mit en devoir d'en accrocher un à la boutonnière de chacun de ses invités
Les artistes avaient dû passer beaucoup de temps.
Grand diner à l'ambassade de Zanguebar.
— Ze vous fais zevalier! dit-il en frappant gravement sur l'épaule de Cabassol, zevalier de l'o'd'e du Gocodile d'azent!...
Pendant que l'ambassadeur répétait la même cérémonie avec le digne M e Taparei, Cabassol prodiguait les remerciements et les galanteries à madame l'ambassadrice.
— Croyez, madame, à toute ma joie d'approcher de la plus séduisante des ambassadrices, de la.fleur tropicale implantée des rives du Zanguebar dans nos salons parisiens qu'elle réchauffe de sa grâce et de... Je le disais encore la semaine dernière, notre Europe périrait de froid et d'ennui si, de temps en temps, les contrées plus favorisées du Ciel ne lui envoyaient quelques beautés écloses sous les rayons ardents de leur soleil, dans la verdure des forêts vierges !
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