Albert Robida - La grande mascarade parisienne
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M e Taparel tout en se réservant le plus possible commençait à sentir un certain mal de tète le gagner peu à peu ; mais il se raidissait contre l'étour-dissement en pensant à Badinard et à ses devoirs d'exécuteur testamentaire.
Tout à coup Paul Matassin poussa un cri de désespoir et se laissa choir dans les bras du notaire. Cabassol venait de jurer solennellement à Cornélie de faire déposer à ses pieds le lendemain même le bracelet de ses rêves, et Cornélie l'embrassait par-dessus la table sans le moindre égard pour la douleur de Paul.
— Cabassol! je m'en aperçois maintenant, c'est toi que j'aime ! Zul pour Matassin !
— Elle l'aime ! s'écria le notaire en se débarrassant de l'étreinte de Paul, elle l'aime!... Vengé!... 11 est vengé. Je constate!... Et d'un ! Et maintenant, messieurs, tout à la joie ! Garçon, encore du Champagne !
Farceur! s'écria Cornélie en frappant sur le crâne de M c Taparel.
— Ah ! murmurait Cornélie qui n'avait rien compris naturellement à la joie du notaire, ils vont bien les oncles de Castelnaudaçy !
Paul Matassin, pour endormir sa douleur, voulait se noyer clans le Champagne ; au bout de cinq minutes il glissa sous la table. La jeune personne qui avait chanté Coco dans le Trocadéro pleurait aussi avec une extinctir.i de voix. Cabassol dormait sur la nappe, et Cornélie, tendrement appuyée sur son épaule, rêvait au fameux bracelet.
Seul, M e Taparel était encore debout et à peu près lucide. Il promena un regard triomphant sur le champ de bataille et leva les bras en l'air. — 0 Badinard ! s'écrie-t-il, tu es vengé d'un de tes 77 ennemis !
Et le digne notaire, avec la satisfaction du devoir accompli, allongea ses jambes sur le sopha, disposa quelques coussins sous sa tête, dénoua sa cravate se coiffa d'un foulard, et s'endormit.
Le silence régna dans le cabinet tout à l'heure si tapageur, silence troublé seulement par les sanglots étouffés de Paul et par les ronflements de Cabasso et de mademoiselle Veloutine.
A six heures du matin les garçons entrèrent et réveillèrent les dormeurs.
— Un fiacre ! murmura le notaire d'une voix éteinte, après avoir soldé une respectable addition.
Les trairons tirent avancer un fiacre et aidèrent les soupeurs à descendre. Comédie el Yeloutine se soutenaient à peine, Paul dormait debout, et Gabassol ne valait guère mieux ; quant à M e Taparel, cette victime de l'austère devoir, il avait un mal de tète formidable et le froid lui faisait claquer les dents malgré le foulard qu'il avait conservé sous son chapeau.
— Où vont ces messieurs? demanda le garçon qui les mettait en voiture.
M e Taparel donna son adresse d'une voix mourante et se glissa dans le fiacre entre Veloutine et Cornélie.. m« Taparel avait un mai de Le fiacre s'ébranla ; il avait à peine fait dix tours tète formidable.
de roue que chacun avait repris son somme interrompu, On fut bientôt rue du Bac où demeurait M e Taparel. Le cocher descendit de son siège et sonna lui-même. 11 faisait petit jour, le concierge était debout.
Ce fonctionnaire faillit s'évanouir à la vue du notaire que le cocher tirait du fiacre.
— Souper d'affaires! prononça le notaire en essayant de reprendre sa solennité, souper à la chambre des notaires...
Cabassol, Matassin et les deux dames étaient descendues de voiture et pénétraient dans la maison à la suite du notaire. Madame Taparel entendant du bruit dans l'escalier, ouvrit elle-même et poussa une exclamation...
— Affaire Badinard! murmura son mari... affaire Badinard!
Gabassol s'inclina, tant bien que mal, devant l'épouse de M e Taparel, Paul passa le dernier avec Cornélie et Veloutine, un peu surprises à la vue de la respectable notairesse qui était tombée dans un fauteuil et paraissait sur le point de s'évanouir.
— Passons à l'étude, balbutia le notaire, c'est une affaire d'étude...
Et prenant une lampe, il ouvrit la porte de communication avec l'étude. Ses compagnons le suivirent et s'installèrent du mieux qu'ils purent sur les chaises des clercs. Paul Matassin et les deux jeunes dames se trouvaient dans un état d'ahurissement impossible à décrire.
— Elle esl forte celle-là! En voilà un oncle! murmurait Cornélie à l'oreille de Veloutine.
Le notaire était rentré dans ses appartements ; on pouvait l'entendre donner des explications embarrassées sur sa conduite à la pauvre M me Taparel. Enfin il revint en poussant des soupirs de soulagement; sans doute il avait réussi à lui faire comprendre que les affaires sont les affaires.»
M Taparel se mit au bureau du principal clerc et tira un papier de. son portefeuille.
— N° 1, dit-il, M. Matassin... Rayé!
Et comme M. Paul le regardait sans comprendre.
— Souvenez-vous de Badinard ! dit le notaire avec sévérité.
Un assez long silence suivit ces paroles mystérieuses; chacun semblait mal à l'aise, sauf Cabassol qui dormait déjà du sommeil du juste sur un bureau.
— Oh I que j'ai mal à la tête ! exclama >mfinM e Taparel.
— Je voudrais bien du thé! gémit M lle Gornélie.
— Mon enfant, je n'ai rien à vous refuser ; je vais dire à la cuisinière de nous préparer une forte infusion, ça nous fera du bien à tous.
Une bonne tasse de thé bouillant ranima un peu les esprits des victimes de Badinard, le notaire avait toujours mal à la tête, mais il se sentait plus solide,
Le mystère de l'Arc de triomphe.
Paul allait à peu près bien, quant aux deux jeunes dames, les couleurs leur revenaient à vue d'oeil.
Seul Gabassol dormait toujours.
A huit heures, un peu avant l'arrivée des clercs, M 0 Taparcl empila dans
La Cn du souper.
une voiture ceux qu'il appelait ses clients pour détourner les soupçons de son concierge. Gabassol, toujours endormi, fut conduit dans le cabinet du notaire où il put continuer son somme en toute tranquillité.
Qu'étaient devenues cependant les vingt-deux dames invitées à un souper monstre et empilées dans les cinq voilures retenues par M e Taparel? Nous avons dit que, sur les instructions du notaire, les cinq cochers, au lieu de suivre la première voiture, étaient partis en file, dans les petites rues pour gagner les Champs-Elysées. Ces dames ne s'étaient aucunement aperçues de la manœuvre, elles riaient d'avance en pensant au souper de l'oncle de C i-te]naudary. En apercevant les premiers arbres des Champs-Elysées, elles eurent un moment d'étonnement, mais se rappelèrent que l'oncle avait parlé d'une petite promenade pour ouvrir L'appétit.
— Nous allons faire une partie de campagne! se crièrent-elles de voiture à voiture.
Et les rires recommencèrent avec quelques chansons répétées en chœur d'une voix aiguë.
Tout à coup les voitures s'arrêtèrent, les cochers descendirent et ouvrirent les portières.
— Nous sommes arrivées?
Surprise de madame Tapa;
— Je ne vois pas de restaurant?
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