Albert Robida - La grande mascarade parisienne

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Bientôt une troisième jeune dame à cheveux de nuance indécise, mais jouissant d'un petit nez guilleret qui donnait de la joie rien ']ii'à le regarder, accapara la droite de Cabassol, réussit à en éliminer le notaire et se fit faire également une cigarette qu'elle alluma à celle de notre héros.

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abassol lui avait pecmia de boire dans son bock.

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Liv, 4.

- Zut pour Matassin! Cabassol, c'est toi que j'aime!

Le digne M 0 Taparel se rapprocha de Paul Matassin pour ne pas le laisser échapper. Cornélie paraissait contrariée.

Trop de popularité , Cabassol, beaucoup trop de popularité 1 Les habitants de l'hôtel Hippocrate avaient porté aux quatre coins du quartier la nouvelle de l'héritage. Comme ils manquaient de détails, ils en avaient inventé. On parlait de sommes fantastiques et de projets superbes pour les dévorer. Cabassol avait l'intention d'acheter l'Odéon pour en faire son hôtel et donner des bals dans la salle. Cabassol allait donner un punch monstre à tout le quartier, dans le grand bassin du Luxembourg, loué trè's cher pour la circonstance.

Le magnifique Cabassol, un peu entraîné par les hommages rendus à son éclatante personnalité, avait donné des ordres au garçon et faisait- servir des rafraîchissements variés. 11 oubliait sa noble mission, le misérable, il trônait au milieu de ébouriffements de chevelures brunes, blondes ou indécises et des ondulations des plumes des chapeaux féminins. Il continuait à confectionner d'innombrables cigarettes, et ce, malgré les coups d'oeil désespérés et les hum ! hum ! de M 0 Taparel.

Il était lancé, il négligeait Cornélie, la seule, l'unique jeune dame intéressante pour M e Taparel, esclave de son devoir. Quant à Paul Matassin, délaissé par toutes les jeunes personnes, il ri'avait.pas beaucoup l'air de s'amuser non plus.

Sortie triomphale de Bullier Comme foui à côté les cuivres de lorchestre - фото 28

Sortie triomphale de Bullier.

Comme foui à côté les cuivres de l'orchestre commençaient une polka, M c Taparel prit un grand parti.

— Mon neveu ! dit-il, il se fait tard, si nous offrions à souper à ces dames ! Les dames levèrent la tête avec une stupeur évidente. Jamais elles n'avaient vu d'oncle pareil, jamais, jamais, même celles qui dataient du Prado de 1860. C'était la première fois.

— C'est véritablement ton oncle, dis, Loulou? demanda un chignon jaune doré.

— De Castelnaudary, répondit Cabassol.

— A la bonne heure! ils vont bien à Castelnaudary. Est-ce qu'ils sont tous comme ça?

— Mon oncle, répondit Cabassol élevant la voix, au nom de toutes ces aimables jeunes personnes j'accepte votre invitation ; prenez le bras de Matassin, je veux qu'il soit des nôtres !

— Où soupons-nous? demanda une dame, à la brasserie?

— Allons donc ! répondit M e Taparel, une soupe au fromage, jamais de la vie! c'est un vrai souper, de l'autre côté de l'eau, dans un cabaret des boulevards. Est-ce accepté ?

— Accepté ! répondirent les jeunes personnes en se levant. M e Taparel avait offert son bras à Cornélie et il entraînait Paul Matassin. Cabassol le suivit, escorté de toutes ces dames. Cette sortie ne s'effectua point sans un grand tapage de tables remuées et de chaises renversées. L'orchestre s'interrompit de lui-même au milieu de sa polka, on monta sur les tables pour voir passer le cortège. Les municipaux de service ouvraient de grands yeux.

— Combien de voitures, mon empereur? demandèrent les gamins à la porte.

— Six, répondit majestueusement Taparel.

Les municipaux ouvraient, de grands yeux. Et le notaire ht monter Cabassol et Matassin avec

Cornélie et une petite dame dans la première voiture.

— J'ai mon plan, dit-il tout bas à Cabassol.

M. Taparel s'en fut successivement à chacune des cinq autres voitures et parla ainsi aux cochers :

— Quarante francs de pourboire ! Voici mes ordres : Vous suivrez la première voiture pendant cinq minutes, puis vous tournerez à droite ou à gauche, vous prendrez les petites rues et vous irez déposer votre chargement 60us l'arc de Triomphe de l'Étoile. Est-ce compris?

— Compris, bourgeois I

Et maintenant sécria ostensiblement M Taparel au boulevard mais par le - фото 29

Et maintenant sécria ostensiblement M Taparel au boulevard mais par le - фото 30

Et maintenant, s'écria ostensiblement M« Taparel, au boulevard, mais par le plus long, pour nous ouvrir l'appétit 1

« Les passagères des einq voitures l'appelèrent et s'engagèrent a ne une petite place près d'elles à ce modèle des oncles passés, présents et futurs mile notle grimpa sur le siège de la voiture de Cabassol, en déclarant qu'il préférait faire le voyage en lapin. Au

Les voitures s'ébranlèrent au milieu des hourras de la populat,o„_ Au carrefour de l'Odéon, la première voiture seule s'engagea dans la rue Dau-phine, les autres prirent les petites rues et disparurent.

Sur le siège, le notaire se frottait les mains.

riT— après la voiture arrivait à la porte d'un des grands restaurants du boulevard. M- Taparel rabattit son chapeau sur ses yeux, releva le collet de son pardessus pour ne pas être reconnu par quelque client indiscret, et grimpa lestement l'escalier des cabinets particuliers.

— Ouf! fit-il en se laissant tomber sur le sopha capitonné, ouf! ce n'a pas été sans peine... Ah! Badinard, du haut du ciel, tu dois être content, ton exécuteur testamentaire se donne du mal !

Cabassol et Paul Matassin retiraient leurs pardessus, les dames accrochaient leurs chapeaux aux patères.

— Allons ! mes enfants, dit le notaire, à table, et faites le menu.

— Oui, mon oncle, répondit tout le monde à la fois, oui, notre oncle, le plus aimable des oncles!

— Garçon, s'écria Cabassol, bisque d'écrevisses, perdreau truffé, homard et Champagne frappé.

— C'est cela, fit M c Taparel, Champagne frappé, beaucoup de Champagne, mon neveu,... et pense à Badinard! ajouta-t-il' d'une voix grave.

— Farceur ! s'écria Cornélie en frappant sur le crâne dénudé de M e Taparel.

M e Taparel s'occupa spécialement de Paul Matassin et lui versa du Champagne avec tant de sollicitude qu'au bout d'un quart d'heure Paul le faisait monter en grade et l'appelait papa. Cornélie était heureuse, elle avait profité d'un moment d'expansion de Cabassol pour lui parler d'un bracelet qui, selon son expression, lui tapait dans l'œil depuis six semaines, et Cabassol, contrairement à ses anciennes habitudes, ne lui avait pas prêché le mépris de la bijouterie.

Bientôt le souper devint tumultueux. Cornélie était tendre ; son amie, qui répondait au doux nom de Veloutine ou Valentine, on ne savait pas exactement, chantait Coco dans le Trocadéro avec des larmes dans la voix.

Paul pleurait dans le sein de M Taparel et lui faisait des confidences au sujet de Cornélie dont l'infidélité chronique lui torturait le cœur et qu'il se proposait décidément de remplacer par une jeune personne plus candide.

— Baste ! aimez-la tout de même, lui répondait le notaire, elle est un peu légère, mais elle est charmante

— Elle est charmante ! répétait Paul en versant de nouvelles larmes dans son verre.

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