Indridason, Arnaldur - Hypothermie
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– Pardonne-moi, avait murmuré Leonora.
Comme d’habitude, Maria était assise sur le bord du lit de sa mère. Elles savaient toutes les deux qu’il n’y en avait plus pour longtemps.
– De quoi ? avait-elle répondu.
– C’était… c’était une erreur. Depuis le début. Je… Pardonne-moi…
– Ce n’est pas grave.
– Si… au contraire. Je pensais que… je pensais à toi. C’est pour toi que j’ai fait ça. Tu… il faut que tu le comprennes. Je ne voulais pas que… qu’il t’arrive quoi que ce soit.
– Je sais, l’avait rassurée Maria.
– Mais… je n’aurais pas dû garder le silence sur l’accident.
– C’était pour mon bien.
– Oui… Mais c’était aussi par égoïsme de ma part…
– Non, avait répondu Maria.
– Peux-tu me pardonner ?
– Ne t’inquiète pas de cela pour l’instant.
– Le peux-tu ?
Maria se taisait.
– Tu raconteras ce qui s’est vraiment passé quand je serai morte ?
Maria ne lui avait pas répondu.
– Dis-le… Raconte-le, avait soupiré Leonora. Fais-le… fais ça pour toi… Raconte-le… Raconte tout.
31
Les deux jours suivants, Erlendur continua à rassembler des informations sur l’enchaînement probable des événements dans le chalet, le soir où Maria y avait été retrouvée morte. Il n’était pas encore prêt à formuler sa théorie et se demandait s’il valait mieux interroger Baldvin et Karolina ensemble ou séparément. Il n’avait parlé à personne de son enquête. Sigurdur Oli et Elinborg le savaient extrêmement occupé à quelque chose dont ils ignoraient tout et Valgerdur avait moins souvent de ses nouvelles qu’à l’accoutumée. L’enquête lui occupait entièrement l’esprit. Il attendait également que le plongeur lui passe un coup de fil du lac de Sandkluftavatn, mais il ne voyait rien venir.
Depuis quelques jours, il se sentait peu à peu envahi par ce désir qui le saisissait parfois de se rendre dans l’Est, dans sa maison abandonnée, pour gravir la montagne.
Assis devant un bol de gruau d’avoine et une saucisse au foie surette, il entendit quelqu’un frapper à la porte. Il alla ouvrir à Valgerdur qui l’embrassa sur la joue et se faufila entre lui et le mur. Elle retira son manteau qu’elle posa sur une chaise et alla s’asseoir dans la cuisine.
– Tu ne me donnes plus aucune nouvelle, reprocha-t-elle tout en se servant un bol de gruau. Erlendur lui coupa un morceau de cette saucisse au foie pas assez surette à son goût. Il avait pourtant exigé qu’elle soit directement sortie de la saumure lorsqu’il l’avait achetée au comptoir du magasin. Le jeune homme qui l’avait servi s’était exécuté avec une mine dégoûtée qui indiquait clairement qu’il n’avait aucun plaisir à plonger sa main dans ce liquide. Erlendur en avait profité pour prendre du macareux, des paupiettes et un peu de pâté de tête qu’il conservait dans du petit-lait sur son balcon.
– J’ai été très occupé, répondit-il.
– Sur quoi tu travailles ? interrogea Valgerdur.
– Toujours la même affaire.
– Fantômes et revenants ?
– Oui, quelque chose comme ça. Tu veux un café ?
Valgerdur hocha la tête et Erlendur se leva pour mettre la cafetière en route. Elle lui trouvait un air fatigué et lui demanda s’il ne lui restait pas quelques jours de congé à prendre. Il répondit qu’il en avait accumulé une kyrielle, mais que, jusqu’à présent, il n’avait pas trouvé à quoi les consacrer.
– Comment s’est passé ton rendez-vous de l’autre jour ? Ton entrevue avec Halldora.
– Plutôt mal, répondit Erlendur. Je ne suis pas sûr que cette rencontre ait été une bonne idée. Il y a tant de choses sur lesquelles nous ne serons jamais d’accord.
– Comme, par exemple ? interrogea-t-elle précautionneusement.
– Ah, je ne sais pas, plein de choses.
– Et tu ne veux pas en parler ?
– Je crains que ça ne serve à rien. Elle a l’impression que je n’ai pas été honnête avec elle.
– Et c’est vrai ?
Erlendur se crispa. Il se tenait debout à côté de la cafetière et Valgerdur se tourna vers lui.
– Ça dépend peut-être de la manière dont on envisage les choses.
– Ah bon ?
Erlendur poussa un profond soupir.
– Elle était vraiment impliquée dans notre relation. Ce n’était pas mon cas. C’est ça, ma grande trahison : mon absence d’implication.
– Erlendur, je crois que je n’ai pas envie d’en entendre plus. Cette histoire ne me regarde pas, elle est terminée depuis longtemps et n’a rien à voir avec nous, ni avec notre histoire.
– Oui, je sais, mais… je la comprends peut-être mieux. Elle a passé tout ce temps, toutes ces années, à réfléchir à ça. Je crois que c’est de cela qu’est née toute sa colère.
– De cet amour non réciproque ?
– Ce qu’elle dit est vrai. Halldora était honnête dans ses actes. Je ne l’étais pas.
Erlendur versa du café dans deux tasses et s’assit à la table de la cuisine.
– Il est mauvais de se lier d’amour à celui qui n’en éprouve pas en retour, observa Valgerdur.
Il lui lança un regard.
– Oui, je suppose, convint-il avant de changer de sujet. J’enquête sur une autre relation et je ne sais pas trop ce que je dois en faire. Il s’agit d’événements qui remontent à des dizaines d’années. Une femme du nom de Solveig a eu une liaison avec le mari de sa meilleure amie. Et cette histoire s’est achevée d’une manière affreuse.
– Je peux te demander ce qui s’est passé ?
– Je ne suis pas sûr qu’on parvienne à le découvrir vraiment, répondit Erlendur.
– Excuse-moi, je suppose que tu ne peux pas parler de ça au premier venu.
– Non, ça ne pose pas de problème. Cet homme est mort, il s’est noyé dans le lac de Thingvellir. La question porte sur la part de responsabilité de sa femme dans l’accident et sur celle que la fillette a endossée.
– Ah bon ?
– Il est possible qu’elle soit considérable, précisa Erlendur. La petite s’est vue mêlée à la dispute de ses parents.
– Tu vas devoir faire quelque chose ?
– Je crois que cela n’apporterait rien.
Erlendur se tut.
– Et tous ces jours de congé, tu ne veux pas les prendre ? demanda Valgerdur.
– Je devrais en utiliser quelques-uns.
– Et tu penses en faire quoi ?
– Je pourrais essayer de me perdre le temps de quelques jours.
– De te perdre ? s’étonna Valgerdur. Je pensais plutôt aux îles Canaries ou à ce genre de chose.
– Oui, je ne connais pas tout ça.
– Dis-moi, tu n’as jamais quitté l’Islande ? Tu n’es jamais parti en voyage à l’étranger ?
– Non.
– Mais tu en as envie ?
– Pas spécialement.
– La tour Eiffel, Big Ben, le State Building, le Vatican, les pyramides… ?
– J’ai parfois eu envie de voir la cathédrale de Cologne.
– Dans ce cas, pourquoi tu n’y vas pas ?
– Ça ne m’intéresse pas plus que ça.
– Que veux-tu dire quand tu parles de te perdre ?
– J’ai envie d’aller dans l’Est, répondit Erlendur. De disparaître quelques jours. Ça m’est déjà arrivé de le faire. Hardskafi…
– Oui ?
– Hardskafi, c’est ma tour Eiffel.
Karolina ne sembla pas surprise de revoir Erlendur sur le pas de sa porte à Kopavogur et elle l’invita immédiatement à entrer. Il l’avait surveillée de loin les jours précédents et s’était rendu compte qu’elle menait une vie plutôt régulière : elle allait à son travail à neuf heures et rentrait chez elle vers six heures du soir. Elle s’arrêtait dans le petit magasin du quartier pour faire quelques courses. Elle passait ses soirées chez elle, à regarder la télévision ou à lire. Un soir, elle avait reçu la visite d’une amie et avait tiré les rideaux. Erlendur avait vu cette amie repartir peu après minuit. Elle avait remonté la rue avant de disparaître au coin.
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