Indridason, Arnaldur - Hypothermie

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Avant de quitter Reykjavik, il était passé dans un magasin de matériaux de construction pour y interroger un homme qui se vantait d’être spécialiste en la matière. La curiosité d’Erlendur portait sur les questions d’écoulement et sur les techniques d’alimentation d’un jacuzzi. Comment le vide-t-on et le remplit-on ? avait-il demandé. Le vendeur s’était montré très intéressé au début, mais quand il avait compris qu’Erlendur n’envisageait aucune acquisition, il avait vite laissé de côté son baratin et était devenu plus supportable. Il lui avait montré un modèle très prisé, à commande électronique permettant de remplir et de vider le bassin. Il lui avait précisé que les gens l’achetaient fréquemment aujourd’hui. Erlendur avait hoché la tête.

– C’est le meilleur système ? avait-il interrogé.

Le vendeur avait fait une grimace.

– Il y a beaucoup de gens qui préfèrent commander ça manually, avait-il expliqué.

– Manually ? avait rétorqué Erlendur en détaillant du regard ce vendeur à peine sorti de l’enfance et aux joues recouvertes d’un léger duvet.

– Oui, il y a des gens qui préfèrent ouvrir le robinet et le refermer quand le bassin est plein. Comme quand on remplit une baignoire. Dans ce cas, on choisit la température à l’aide de simples robinets d’eau chaude et froide.

– Et s’ils ne veulent pas le faire manually ?

– Dans ce cas, on installe une commande, souvent dans les toilettes. Il suffit d’appuyer sur un bouton pour que le bassin se remplisse d’eau chaude à une certaine température et, pour le vider, on enfonce un autre bouton.

– Donc, il y a deux conduits, un pour l’alimentation et l’autre pour l’évacuation ?

– Non, il n’y en a qu’un. L’eau est aspirée par la grille du fond et, en phase de remplissage, elle entre par le même chemin.

– Mais ce n’est pas la même eau ?

– Non, évidemment. Celle qui entre est propre, mais certains trouvent que c’est le point faible du système. Personnellement, je n’achèterais pas ça.

– Comment ça ? En quoi est-ce le point faible ?

– Le fait que le remplissage et l’évacuation passent par le même tuyau.

– Pourquoi donc ?

– La canalisation est censée se nettoyer d’elle-même, mais ça arrive que de petites impuretés restent depuis la dernière vidange, vous voyez. C’est pour ça que les gens préfèrent les versions manuelles. Mais bon, c’est peut-être du snobisme. Certains disent que c’est un système impeccable.

Après en avoir fini avec le vendeur, il avait eu une brève conversation avec un membre de la Scientifique qui avait dirigé les opérations dans le chalet. Il croyait se souvenir de la présence d’un petit boîtier de commande à l’intérieur des toilettes.

– C’est-à-dire que le jacuzzi est commandé électroniquement ?

– J’ai l’impression, avait répondu son collègue. Mais il faudrait que je vérifie.

– Quel est l’avantage de cette commande électronique ? avait demandé Erlendur.

– Eh bien, ça évite de le remplir manually, avait répondu ce membre de la Scientifique, plutôt étonné qu’Erlendur lui raccroche abruptement au nez après avoir poussé un profond soupir.

Erlendur examina longuement le fond du jacuzzi. Il chercha des robinets, mais n’en vit aucun. Le vendeur lui avait expliqué qu’ils pouvaient se trouver n’importe où aux abords du bassin, souvent ils étaient dissimulés sous la terrasse. Erlendur ne trouva aucun coffrage susceptible d’en abriter. Il supposa donc que le remplissage était commandé de façon électronique, comme le lui avait suggéré son collègue de la Scientifique. Il enjamba le rebord du jacuzzi et se pencha sur la grille afin de l’enlever. La nuit commençait à tomber, il avait sorti sa lampe de poche. Une petite quantité d’eau avait gelé dans le tuyau. Il attrapa une autre éprouvette pour y placer le morceau de glace qu’il venait de casser.

Il rabattit le couvercle pesant avec la vitre en plexiglas et remit le cadenas brisé à sa place.

Il marcha autour du chalet jusqu’à parvenir au petit abri qui, à son avis, servait de hangar à bateau. Il plaqua son visage contre le hublot et aperçut une barque à l’intérieur. Il se demanda si c’était à son bord que s’étaient trouvés Magnus, Leonora et Maria, en ce jour marqué du sceau du destin. De petits tas de bois étaient posés le long des parois de l’abri.

Ce dernier était fermé par un cadenas qu’Erlendur brisa aussi facilement que le premier. Il éclaira son chemin et entra dans le petit hangar. La barque était vieille et semblait vermoulue, comme si elle n’avait pas servi depuis longtemps. Des établis étaient installés le long de deux murs et, sur celui du fond, on voyait des étagères qui montaient jusqu’au plafond. Sur l’une d’elles, au ras du sol, il vit un vieux moteur Husqvarna.

Erlendur balaya avec application le faisceau de sa lampe sur le sol et sur les rayonnages. Cet abri contenait évidemment un tas d’objets du chalet. Il y avait ici des outils de jardinage, une brouette et des pelles, on voyait là un réchaud et une cartouche de gaz, des boîtes de peinture, d’autres récipients et toutes sortes d’outils. Erlendur ne savait pas exactement ce qu’il cherchait. Au bout d’un quart d’heure passé à l’intérieur de cet espace dont il avait éclairé chaque recoin, il lui apparut subitement.

L’objet était soigneusement rangé. Rien ne laissait penser qu’on avait essayé de le dissimuler, loin de là, mais il n’était pas non plus placé en évidence. Il se fondait dans ce tout, dans ce chaos, mais il avait attiré son attention dès qu’il avait su que c’était cela qu’il cherchait. Il l’éclaira avec sa lampe de poche. C’était une boîte rectangulaire de la taille et de l’épaisseur d’un attaché-case. L’appareil était d’apparence plutôt banale, mais étrangement il réveilla en Erlendur l’ancienne peur éprouvée à l’époque où il avait failli mourir de froid, là-bas, sur les landes de l’est de l’Islande.

Leonora affirmait que cet accident était leur secret et que personne ne devait apprendre ce qui s’était réellement passé. Elles couraient le risque de se voir séparées. Il était préférable pour elles de taire cet horrible événement. Les accidents survenaient sans que la faute en incombe à qui que ce soit, celui-là en était un. On n’y pouvait plus rien et ça n’apporterait rien de raconter précisément ce qui s’était produit à bord de la barque. Maria avait écouté sa mère en laquelle elle plaçait toute sa confiance. Ce n’avait été que bien plus tard que les conséquences à long terme de ce mensonge avaient commencé à se manifester. La vie de Maria ne serait plus jamais pareille, peu importe à quel point sa mère le souhaitait. Son existence était à jamais bouleversée.

Au fil du temps, Maria s’était remise de ses hallucinations et de la mélancolie dont elle avait souffert après le décès de son père. Ses angoisses avaient, elles aussi, peu à peu diminué, mais le sentiment de culpabilité sommeillait toujours en elle et il ne se passerait plus un seul jour sans qu’elle pense à l’événement de Thingvellir. Cela pouvait survenir à n’importe quel moment. Elle avait appris à étouffer dans l’œuf ces pensées obsédantes et se sentait si mal de n’avoir pas le droit de se soulager en disant ce qui s’était passé que, parfois, il lui arrivait d’envisager le suicide comme moyen de mettre un terme à cette misère et à cette douleur. Rien n’était pire que ce silence oppressant qui lui hurlait chaque jour aux oreilles.

Elle n’avait jamais eu l’occasion d’accomplir normalement le deuil de son père, jamais elle n’avait pu lui dire adieu, jamais on ne lui avait laissé le loisir de le regretter. C’était là sa plus grande souffrance car ils avaient toujours été très proches et il avait toujours été bon avec sa petite fille. Elle ne pouvait même plus se raccrocher à des souvenirs datant d’avant l’accident. Elle ne se permettait même pas ce plaisir.

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