Brown, Dan - Deception point

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Rachel acquiesça.

— Et la seconde raison pour laquelle vous préférez la terre à la mer ?

Tolland haussa les épaules.

— Mon instinct. Les scientifiques ont toujours cru que les créatures qui peuplaient l‘espace devaient être des insectes. Et d‘après ce que nous avons observé dans l‘espace, on y trouve beaucoup plus de poussières et de roches que d‘eau.

Rachel était encore réduite au silence.

— Pourtant..., ajouta Tolland.

Rachel l‘avait poussé à remettre en question ses certitudes.

– 340 –

— ... Il y a des zones très profondes de l‘océan que les spécialistes appellent des zones mortes. Nous ne les connaissons pas vraiment, mais dans ces régions, les courants et la pénurie d‘aliments sont tels que presque aucune espèce n‘arrive à survivre. Seules quelques catégories de charognards prospèrent sur ces fonds marins. De ce point de vue, je suppose qu‘une roche fossile recelant des spécimens d‘une seule et même sorte ne serait pas tout à fait inenvisageable.

— Une seconde, grogna Corky. Vous vous rappelez la croûte de fusion ? La teneur en nickel si bizarre ? Les chondres ?

À quoi rime tout ce que vous racontez ?

Tolland ne répondit pas.

— Ce problème de la teneur en nickel, fit Rachel en se tournant vers Corky... Expliquez-moi ça encore une fois. La teneur en nickel dans les roches terrestres est soit très haute soit très basse mais, dans les météorites, la teneur en nickel se situe dans une fourchette intermédiaire, c‘est bien cela ?

Corky hocha la tête.

— Précisément.

— Et la teneur en nickel de cet échantillon correspond précisément à cette fourchette intermédiaire ?

— Elle en est très proche, oui.

Rachel eut l‘air surprise.

— Attendez un peu. Très proche ? Qu‘est-ce que vous voulez dire par là ?

Corky eut l‘air exaspéré.

— Comme je vous l‘ai déjà expliqué, les minéralogies des météorites sont différentes. Quand les scientifiques découvrent de nouvelles météorites ils révisent leurs calculs et réévaluent la teneur en nickel qu‘ils jugent acceptable pour les météorites.

Rachel lui montra l‘échantillon, stupéfaite.

— Donc, cette météorite vous a forcé à réévaluer ce que vous considériez jusque-là comme une teneur en nickel acceptable dans une météorite ? En fait, sa teneur en nickel ne correspond pas à la fourchette intermédiaire dont vous venez de parler ?

— Approximativement, si, rétorqua Corky.

– 341 –

— Mais pourquoi cette « approximation » n‘a-t-elle jamais été évoquée ?

— Parce que c‘est un faux problème. L‘astrophysique est une science dynamique, ses définitions changent sans arrêt.

— Même quand il s‘agit d‘une analyse capitale ?

— Écoutez, fit Corky vexé, je peux vous assurer que la teneur en nickel de cet échantillon est beaucoup plus proche de celle d‘autres météorites qu‘elle ne l‘est de n‘importe quelle roche terrestre.

Rachel se tourna vers Tolland.

— Étiez-vous au courant de ce fait ?

Tolland acquiesça à contrecœur ; sur le moment, il n‘y avait pas vu un problème essentiel.

— On m‘a dit que cette météorite présentait une teneur en nickel légèrement différente de celle qu‘on trouvait dans d‘autres météorites mais les spécialistes de la NASA ne semblaient pas s‘en soucier.

— Pour une bonne raison, intervint Corky. La preuve minéralogique ici ne réside pas dans le fait que la teneur en nickel est proche de celle d‘une météorite mais plutôt dans le fait qu‘elle est très loin de ressembler à celle d‘une roche terrestre.

Rachel secoua la tête.

— Désolée, mais dans mon travail, c‘est le genre d‘erreur de raisonnement qui peut entraîner la mort d‘êtres humains. On n‘a pas droit à ce type d‘erreur. Dire qu‘une roche est dissemblable d‘une roche terrestre ne prouve en rien que c‘est une météorite. Cela prouve simplement qu‘elle diffère de tout ce que nous connaissons, à ce jour, sur terre.

— Mais bon Dieu, où est la différence ?

— Il n‘y en a pas, dit Rachel, à une condition : que vous connaissiez toutes les roches terrestres, sans exception.

Corky resta un moment silencieux.

— Très bien, répondit-il finalement, oublions la teneur en nickel si elle vous rend nerveuse. Il reste quand même la surface calcinée et les chondres.

— Certes, fit Rachel assez froidement. Mais ça ne fait plus que deux preuves sur trois.

– 342 –

83.

Le siège de la NASA est un gigantesque parallélépipède de verre situé 300 rue E, à Washington. Cet immeuble recèle des centaines de kilomètres de câbles et des milliers d‘ordinateurs.

Plus de mille employés civils y travaillent, supervisant le budget annuel de quinze milliards de dollars de l‘Agence ainsi que les opérations quotidiennes des douze bases situées un peu partout sur le territoire américain.

Malgré l‘heure tardive, Gabrielle ne fut pas surprise de découvrir le hall grouillant de toutes sortes de personnes. Des journalistes, tous médias confondus, s‘y mêlaient aux employés de la NASA surexcités. La jeune femme entra d‘un pas rapide.

La grande salle ressemblait à un musée, avec ses répliques grandeur nature des plus célèbres satellites et capsules spatiales suspendues au-dessus des têtes. Les équipes de télévision se disputaient le moindre mètre carré, filmant les scientifiques radieux qui pénétraient les uns après les autres dans le bâtiment.

Gabrielle scruta cette foule, mais ne vit personne qui ressemblait de près ou de loin à Chris Harper.

La plupart des gens présents disposaient de laissez-passer ou de badges de la NASA pendus à leur cou. Gabrielle n‘avait ni l‘un, ni l‘autre. Elle repéra une jeune femme de la NASA et se précipita vers elle.

— Salut ! Je cherche Chris Harper...

La femme jeta un coup d‘œil étonné à Gabrielle, comme si elle l‘avait déjà vue quelque part.

— Le professeur Harper est passé, il y a quelques instants.

Je crois qu‘il allait vers les étages. Mais est-ce que je vous connais ?

– 343 –

— Je ne pense pas, lâcha Gabrielle en s‘éloignant.

Comment fait-on pour monter ?

— Vous travaillez pour l‘Agence ?

— Non.

— Alors vous ne pourrez pas y accéder.

— Ah ! Très bien. Est-ce qu‘il y a un téléphone...

— Dites donc ! fit la femme, l‘air furibond. Je sais qui vous êtes ! Je vous ai vue à la télé avec le sénateur Sexton. Je n‘arrive pas à croire que vous ayez le culot...

Gabrielle s‘était déjà éloignée. Se frayant un chemin dans la foule, elle disparut rapidement. Derrière, elle entendit la femme héler ses collègues pour leur annoncer la présence de Gabrielle.

Génial. Je viens de franchir le seuil et, deux secondes plus tard, j‘ai déjà toute l‘Agence à mes trousses, se dit-elle.

Gabrielle baissa la tête en se dirigeant vers l‘extrémité du hall. Un grand tableau était fixé au mur. Elle le parcourut rapidement, cherchant le nom de Chris Harper. Rien. Le panneau n‘affichait aucun nom. Il énumérait les différents services.

PODS..., pensa-t-elle, essayant de trouver quelque chose qui ait un rapport avec le sondeur de densité en orbite polaire.

Rien. Elle n‘osait pas jeter un coup d‘œil par-dessus son épaule, s‘attendant plus ou moins à voir surgir un essaim d‘employés de la NASA courroucés. Le plus prometteur sur cette liste se trouvait au quatrième étage :

Système d’Observation Terrestre (EOS).

Tournant le dos à la foule pour ne pas être aperçue ou reconnue, Gabrielle se fraya un chemin vers un recoin qui abritait une série d‘ascenseurs et une fontaine. Il n‘y avait pas de boutons d‘appel, uniquement des fentes à carte. Les appareils étaient sécurisés par un système de carte-clef au nom du porteur. Seuls les employés identifiés pouvaient accéder aux étages.

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