Brown, Dan - Deception point
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Le sifflement des combinaisons de nylon sur la glace s‘intensifiait à mesure qu‘ils accéléraient. Rachel n‘avait aucune idée de la vitesse du ballon mais, au bas mot, le vent soufflait à quatre-vingt-dix kilomètre-heure. En bas, le glacier défilait sous eux à une cadence croissante, que rien ne ralentissait. Et l‘impitoyable ballon en Mylar ne semblait pas près de se déchirer ou de se rompre.
Il faut absolument se défaire de la corde, songea-t-elle. Ils fuyaient une mort annoncée, mais se précipitaient vers une fin tout aussi inéluctable. L‘océan doit être à moins de deux kilomètres ! L‘image de l‘eau gelée fit remonter en elle des souvenirs de frayeur.
Les rafales devinrent plus cinglantes, et le ballon redoubla de vitesse. Au bout de son filin, Corky poussa un cri terrifié.
Rachel savait qu‘à cette allure il ne leur restait plus que quelques minutes avant la chute à pic et le plongeon da ns l‘océan glacial.
Tolland devait avoir les mêmes pensées. Il se débattait avec le mousqueton de la corde qui les reliait au ballon météo.
— Je n‘arrive pas à nous décrocher ! La corde est trop tendue !
Rachel comptait sur une accalmie momentanée, qui donnerait un peu de mou à leur attelage, mais le vent catabatique soufflait implacablement. Pour venir en aide à Tolland, et à force de contorsions, elle parvint à planter dans la glace la pointe de sa semelle à crampons, qui projeta en l‘air un panache de cristaux. Le ralentissement fut à peine perceptible.
— Allez-y ! cria-t-elle en relevant le pied.
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Pendant un instant, la courroie se relâcha légèrement.
Tolland en profita pour tirer d‘un coup sec et tenter d‘ouvrir le mousqueton. Il était encore loin du compte.
— On recommence ! hurla-t-il.
Ils se collèrent l‘un contre l‘autre et enfoncèrent à l‘unisson leurs crampons dans la glace, faisant jaillir dans leur sillage un double faisceau blanc. La vitesse ralentit nettement.
Sur un signal de Tolland, ils relevèrent ensemble la jambe.
Au moment où le ballon fit un bond en avant, Michael glissa le pouce dans la boucle et tenta d‘actionner le fermoir. Il y était presque, mais il lui manquait encore un ou deux millimètres.
Norah leur avait vanté ces mousquetons high-tech – des fixations de sécurité équipées d‘une boucle métallique supplémentaire, qui les empêchait de céder en cas de surtension.
Deux explorateurs polaires tués par leurs mousquetons de sécurité, pensa Rachel sans aucun humour.
— Encore une fois ! cria Tolland.
Rassemblant toute son énergie, Rachel étendit les jambes et lança de toutes ses forces ses deux pointes de bottes contre la glace, en arrondissant le dos pour transférer le plus de poids possible vers ses pieds. Tolland l‘imita et ils se retrouvèrent tous deux sur le dos, serrés à la taille par leur harnais, les jambes secouées par les vibrations du choc contre la glace. Rachel eut l‘impression que ses chevilles allaient se briser.
— Tenez bon ! hurla Tolland en se contorsionnant pour ouvrir la fixation. J‘y suis presque...
Les crampons métalliques de Rachel, brusquement arrachés de ses semelles, rebondirent en scintillant dans la nuit au-dessus de Corky. Aussitôt, le ballon fit une embardée, entraînant ses deux captifs derrière lui, dans des zigzags incontrôlés.
— Merde ! pesta Michael quand le mousqueton lui échappa des mains.
Comme pour se venger d‘avoir été momentanément freiné dans sa course, le ballon s‘élança de plus belle. Rachel savait qu‘il les précipitait vers la falaise, mais un danger plus immédiat les menaçait : trois immenses congères se dressaient devant
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eux. La perspective de se trouver propulsée à toute allure sur ces montagnes, même protégée par sa combinaison, emplit Rachel d‘effroi.
Alors qu‘elle tentait désespérément de dégrafer le harnais qui l‘attachait au ballon, elle entendit le bruit métallique d‘un objet qui frappait régulièrement la glace. Le piolet.
Jusque-là, elle avait été trop affolée pour l‘entendre.
Attaché par un cordon élastique à sa ceinture, l‘outil rebondissait sur le glacier. Elle leva les yeux vers le câble du ballon – une cordelette de nylon tressé, épaisse et résistante.
Elle s‘empara du manche du piolet et le tira vers elle. Toujours en position couchée, elle réussit à tendre les deux bras au-dessus de sa tête et entreprit tant bien que mal de scier le câble avec le côté dentelé de l‘instrument.
— Oui ! cria Tolland en cherchant le sien à tâtons.
Rachel glissait sur le côté, les bras soumis à une violente tension. La longe du ballon était solide et les fibres tressées ne s‘effilochaient que lentement. Empoignant son piolet, Tolland allongea un bras au-dessus de sa tête et attaqua la corde pardessous au même endroit.
Ils travaillèrent ainsi en parallèle, avec leurs petites lames incurvées, tels deux bûcherons. On va y arriver, se répétait Rachel. Cette fichue corde va finir par céder.
Soudain, le ballon argenté s‘envola, comme emporté par un courant ascendant. Rachel réalisa avec horreur qu‘il ne faisait que suivre la pente du terrain.
Nous y voilà.
Les congères.
A peine eurent-ils le temps de voir la paroi blanche se dresser devant eux qu‘ils étaient déjà à mi-hauteur. La violence du choc de ses épaules contre la pente coupa le souffle à Rachel, qui lâcha son piolet. Elle se sentit soulevée comme un pantin de chiffon, catapultée avec Tolland dans une folle montée en vrille.
La dépression qui séparait les deux congères se creusait déjà sous eux, mais le câble effiloché du ballon qui résistait encore les entraîna en vol plané au-dessus de la cuvette. Relevant un instant la tête, Rachel aperçut ce qui les attendait ensuite : deux
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autres cimes, suivies d‘un court plateau, avant la falaise abrupte et la chute dans l‘océan.
Comme pour exprimer la peur panique qui s‘empara d‘elle, un hurlement aigu fendit l‘air. Corky survolait à leur suite la crête du premier monticule. Le ballon continuait à grimper, comme un animal furieux cherchant à briser les chaînes qui le retiennent prisonnier.
Alors la corde usée se rompit, claquant dans la nuit tel un coup de feu, et l‘une des extrémités déchiquetées cingla le visage de Rachel. La chute fut instantanée. Le ballon libéré fila comme un bolide en tourbillonnant vers l‘océan.
Empêtrés dans leurs harnais et leurs mousquetons, Rachel et Tolland chutèrent vers le glacier. Le flanc de la deuxième congère se dressait devant eux et Rachel se prépara à l‘impact.
Ils en franchirent de justesse le sommet et s‘écrasèrent de l‘autre côté, leurs combinaisons et la pente descendante amortissant en partie le choc. Rachel dévala la côte en étendant instinctivement les bras et les jambes pour tenter de ralentir mais, au bout de quelques secondes, leur élan les projeta vers la dernière congère. Après un court instant d‘apesanteur sur la crête, ils glissèrent vers le plateau... les trente derniers mètres de la plate-forme glaciaire.
En dérapant sur le plateau, avec le poids de Corky au bout de la longe, Rachel sentit qu‘ils ralentissaient enfin. Mais trop peu et trop tard. La falaise approchait. Elle laissa échapper un cri de désespoir.
Ils y étaient. Elle sentit le rebord du glacier faire place au vide. Dans sa chute, Rachel perdit connaissance.
54.
La résidence Westbrooke Place, 2201 rue N à Washington, se veut l‘une des adresses les plus huppées de la capitale.
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Gabrielle arriva d‘un pas vif et poussa résolument la porte à tambour à montants dorés pour entrer dans le hall de marbre, où l‘écho puissant d‘une chute d‘eau se répercutait sur les murs.
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