Brown, Dan - Deception point
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Des balles de glace..., se dit-elle.
Rachel avait de solides notions sur les équipements militaires de pointe les plus récents, et elle connaissait très bien les nouvelles armes « IM » – pour munitions improvisées –, ces fusils capables de compacter la neige en petites balles de glace,
– 213 –
ou encore ces fusils du désert capables, eux, de fondre le sable pour en faire des projectiles de verre, sans oublier les armes qui pouvaient tirer des projectiles d‘eau avec une force telle qu‘ils étaient capables de briser des os. Ces munitions improvisées avaient un énorme avantage sur les armes conventionnelles : plus de stocks nécessaires, puisque les armes IM utilisaient les ressources disponibles sur place et fabriquaient les projectiles au fur et à mesure des besoins, garantissant aux soldats une quantité quasi illimitée de munitions, les libérant ainsi de la contrainte de transporter de lourdes charges. Les balles de glace que l‘on tirait sur eux à cette minute, Rachel le savait, étaient compressées à la demande, au moyen de poignées de neige introduites dans le fusil.
Comme c‘est souvent le cas dans le monde du renseignement, plus on en sait, plus le scénario devient effrayant. Rachel aurait de loin préféré une candide ignorance, car ce qu‘elle savait des armements IM la conduisit à une déduction aussi instantanée que terrifiante : elle et ses compagnons étaient en ce moment la cible d‘un commando des forces spéciales, les seuls soldats entraînés à utiliser ces armes expérimentales sur le terrain.
La présence d‘une unité militaire américaine impliquait une seconde conclusion encore plus effroyable : la probabilité de survivre à cette agression était proche de zéro.
Cette pensée macabre fut interrompue par l‘une de ces balles de glace, qui trouva une ouverture à travers la bâche et le matériel amoncelé et percuta son estomac. Même dans sa combinaison matelassée, Rachel sentit qu‘un petit ennemi invisible, plus malin que les autres, venait de transpercer sa chair. Des étoiles se mirent à danser devant ses yeux, et elle partit en arrière, tâchant de se retenir au chargement du traîneau. Michael Tolland se jeta à côté de Rachel pour l‘aider.
Trop tard. La jeune femme chuta lourdement, renversant une partie du chargement avec elle. Rachel et Tolland s‘affalèrent sur la glace au milieu d‘un tas d‘appareils électroniques.
— Ce sont des balles..., bredouilla-t-elle d‘une voix rauque, le souffle momentanément coupé. Fuyez !
– 214 –
50.
La rame de métro qui quittait la station Federal Triangle n‘aurait pu s‘éloigner assez vite de la Maison Blanche pour Gabrielle Ashe. Elle était assise, droite et raide, dans un coin désert du wagon, observant sans les voir des formes noirâtres défiler et se confondre au-dehors. La grande enveloppe rouge de Marjorie Tench sur ses genoux lui semblait peser une tonne.
Il faut que je parle à Sexton ! se répétait-elle, tandis que le train accélérait en direction du quartier où se trouvait le bureau du sénateur. Tout de suite !
Dans la lumière clignotante du wagon, il sembla à Gabrielle qu‘elle venait d‘avaler une drogue hallucinogène. Les lueurs qui éclairaient par saccades le wagon lui rappelaient les flashes au ralenti d‘une discothèque.
Le tunnel, dans lequel accélérait la rame, lui fit l‘effet d‘un puits vertigineux dans lequel elle s‘enfonçait pour toujours.
Dites-moi que ce n‘est pas vrai, que c‘est un cauchemar..., cherchait-elle à se persuader.
Elle jeta un coup d‘œil à l‘enveloppe sur ses genoux.
Relevant le rabat, elle glissa la main au-dedans et en retira l‘une des photos. Les néons du wagon projetèrent une lumière dure sur Sedgewick Sexton, étendu nu sur son bureau, son visage extatique tourné vers la caméra, tandis qu‘on devinait la silhouette sombre de Gabrielle, nue, à califourchon sur lui.
Elle frissonna, fourra la photo à l‘intérieur, s‘efforça maladroitement de refermer l‘enveloppe.
Tout est fichu, se dit-elle.
Dès que le train sortit du tunnel pour emprunter les rails surélevés bordant la station L‘Enfant Plaza, Gabrielle attrapa son mobile et composa le numéro privé du sénateur. Seule sa messagerie lui répondit. Déconcertée, elle appela le bureau de Sexton. La secrétaire décrocha.
– 215 –
— C‘est Gabrielle, est-ce qu‘il est là ?
La secrétaire semblait en rogne.
— Où étiez-vous ? Ça fait un moment qu‘il vous cherche...
— J‘avais un rendez-vous qui a duré plus longtemps que prévu. Il faut que je lui parle tout de suite.
— Il faudra que vous attendiez jusqu‘à demain. Il est à Westbrooke.
La résidence de Westbrooke Place était l‘immeuble où résidait Sexton quand il était à Washington.
— Il ne décroche pas sur sa ligne privée, répliqua Gabrielle.
— Il a bloqué la soirée pour un événement personnel, il est parti tôt.
Gabrielle gémit. Evénement personnel. Dans la panique qu‘elle venait de vivre, elle avait oublié que Sexton avait décidé de passer cette soirée seul chez lui. Et quand il exigeait de ne pas être dérangé dans son pied-à-terre, ce n‘était pas une vaine directive. « Ne frappez à ma porte que si l‘immeuble brûle, avait-il coutume de dire. Sinon, ça peut attendre jusqu‘à demain. » Gabrielle décida qu‘aujourd‘hui la maison Sexton était en flammes.
— Il faut absolument que vous l‘appeliez pour moi, demanda-t-elle fermement à la secrétaire.
— C‘est impossible.
— Il s‘agit d‘un problème grave, j‘ai vraiment...
— Non, je veux dire que c‘est techniquement impossible. Il a laissé son pager sur mon bureau en partant et m‘a dit qu‘il ne devait pas être dérangé de toute la soirée. Sous aucun prétexte.
Il semblait encore plus catégorique que d‘habitude.
— Zut ! Très bien, merci.
Gabrielle raccrocha.
— L‘Enfant Plaza, annonça une voix dans un haut-parleur du wagon. Correspondance avec toutes les lignes.
Fermant les yeux, Gabrielle essaya de faire le tri dans ses pensées, mais des images terribles continuaient de la hanter...
les photos sordides de ses ébats avec le sénateur... la pile de documents établissant la corruption de Sexton... Gabrielle entendait encore la voix rauque de Tench : « Faites le bon choix, signez la déclaration, avouez votre liaison. »
– 216 –
Tandis que les roues du train crissaient à l‘entrée de la station, Gabrielle s‘efforça d‘imaginer ce que ferait le sénateur si les photos paraissaient dans la presse. La première réponse qui lui vint la choqua et lui fit honte : Sexton mentirait.
Était-ce vraiment tout ce que, spontanément, elle trouvait à dire concernant son patron ? Oui. Il mentirait... en virtuose.
Si ces photos parvenaient à la presse sans que Gabrielle eût reconnu leur liaison, le sénateur se contenterait d‘affirmer qu‘elles étaient le produit d‘un bidonnage éhonté. On était à l‘âge de la photo numérisée, retouchée sur ordinateur, et quiconque avait vu les photos de célébrités soi-disant engagées dans des ébats torrides savait parfaitement à quel point il est facile de les truquer en juxtaposant une tête et un corps.
Gabrielle connaissait, pour en avoir été témoin à plusieurs reprises, la capacité du sénateur de regarder bien en face une caméra de télévision et de mentir avec éloquence, notamment au sujet de leur liaison. Elle n‘avait aucun doute sur le fait qu‘il parviendrait aisément à persuader le monde entier que ces photos étaient une méprisable tentative de faire capoter sa campagne. Sexton laisserait parler sa vertu indignée, et il irait sans doute jusqu‘à insinuer que le Président lui-même avait ordonné cet acte indigne.
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