Brown, Dan - Deception point
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— Par ici, je vous prie.
Gabrielle fut aveuglée par un flash. Il la conduisit jusqu‘à un bureau.
— Veuillez signer le registre, dit-il en lui tendant un stylo et en avançant vers elle un gros livre relié.
La page ouverte était vierge. Elle se rappela alors cette procédure visant à protéger l‘anonymat des visiteurs. Elle remplit une ligne et apposa sa signature.
Pour le secret de l‘entretien, c‘est raté, songea-t-elle.
– 166 –
Le garde la fit passer sous le portique de sécurité, et procéda à une fouille sommaire.
— Nous vous souhaitons une bonne visite, dit-il avec un sourire. Elle suivit l‘agent du Secret Service le long d‘un couloir d‘une quinzaine de mètres, jusqu‘à un deuxième poste de contrôle. Un autre garde achevait de plastifier un laissez-passer de visiteur. Après avoir perforé celui de Gabrielle, il y inséra un cordon qu‘il passa autour du cou de la jeune femme. Il était encore tiède et portait la photo d‘identité qu‘on avait prise d‘elle quinze secondes plus tôt.
L‘homme reprit un couloir, suivi de Gabrielle dont le malaise allait croissant. L‘auteur de l‘invitation n‘avait visiblement aucune intention de garder secrète leur rencontre –
laissez-passer officiel, signature dans le registre, traversée du rez-de-chaussée sous escorte, au vu et au su de tous.
— Et voici la Salle des porcelaines, annonçait un guide à un groupe de visiteurs. Elle renferme les porcelaines à 952 dollars pièce, commandées par Nancy Reagan, qui ont déclenché en 1981 une controverse.
Gabrielle et son escorte passèrent devant des touristes pour atteindre un immense escalier de marbre, qu‘un autre groupe gravissait.
— Nous allons maintenant pénétrer dans la salle de l‘Est où Abigail Adams, l‘épouse du président John Adams, laissait autrefois sécher le linge de son mari. Puis nous passerons dans la Salle rouge, où Dolley Madison faisait boire les chefs d‘État étrangers avant leurs négociations avec le président James Madison.
Cette remarque déclencha l‘hilarité générale des visiteurs.
Dépassant la cage d‘escalier, Gabrielle suivit son guide, qui s‘engageait dans une section interdite au public, protégée par une série de barricades et de cordons, jusqu‘à une pièce qu‘elle n‘avait vue qu‘en photo ou à la télévision. Elle retint son souffle.
Mon Dieu, la Salle des cartes ! se dit-elle.
Aucun touriste n‘y entrait jamais. Les panneaux de boiserie pivotants
qui
recouvraient
les
murs
renfermaient
d‘innombrables cartes du monde entier. C‘est là que Roosevelt avait préparé l‘entrée en guerre des États-Unis en 1941. Et,
– 167 –
souvenir moins glorieux, c‘est aussi dans cette pièce que Bill Clinton avait publiquement reconnu ses relations avec Monica Lewinsky. Plus important pour Gabrielle, la Salle des cartes permettait d‘accéder à l‘aile ouest de la Maison Blanche où travaillaient les plus proches collaborateurs du Président.
C‘était bien le dernier endroit où elle s‘attendait à ce qu‘on la conduise. Elle avait imaginé que les messages électroniques provenaient d‘un jeune stagiaire plein d‘initiative, ou d‘une secrétaire travaillant pour l‘un des services administratifs du bâtiment. Apparemment, elle s‘était trompée.
On me conduit dans l‘aile ouest, songea-t-elle.
Devant elle, l‘agent du Secret Service parcourut d‘un pas énergique un couloir recouvert de moquette et frappa à une porte sans inscription. Le cœur de Gabrielle battait à tout rompre.
— C‘est ouvert ! cria une voix à l‘intérieur.
L‘homme ouvrit la porte et fit signe à Gabrielle d‘entrer.
Dans la pénombre de la pièce aux stores baissés, elle devina une silhouette assise à un bureau.
— Mademoiselle Ashe ? s‘enquit une voix derrière un nuage de fumée. Soyez la bienvenue.
Gabrielle dut cligner des yeux pour distinguer les traits de ce visage. Elle eut un mouvement de recul.
C‘est donc d‘elle que provenaient les e-mails ? se demanda-t-elle.
— Je vous remercie d‘être venue, reprit Marjorie Tench d‘une voix glaciale.
— Madame... Tench ? bredouilla Gabrielle.
— Appelez-moi Marjorie.
La créature squelettique se leva, soufflant comme un dragon sa fumée de cigarette par les narines.
— Nous allons devenir les meilleures amies du monde !
– 168 –
41.
Norah Mangor, debout devant le puits à côté de Tolland, Rachel et Corky, regardait l‘abîme obscur d‘où l‘on avait extrait la météorite.
— Mike, dit-elle, vous êtes sympa mais cinglé. Il n‘y a pas la moindre bioluminescence ici...
Tolland se dit qu‘il aurait dû penser à prendre une caméra vidéo ; pendant que Corky était allé chercher Norah et Ming, la bioluminescence avait rapidement diminué et, en quelques minutes, le scintillement avait complètement cessé.
Il jeta un morceau de glace dans l‘eau et rien ne se produisit. Pas de chatoiement verdâtre.
— Mais où sont-ils passés ? demanda Corky.
Tolland
avait
son
idée
sur
la
question.
La
bioluminescence – un des mécanismes de défense les plus ingénieux que l‘on puisse rencontrer dans la nature – était une réponse spontanée du plancton à un stress. Un petit animal planctonique sur le point d‘être avalé par un prédateur plus grand que lui se met à clignoter afin d‘attirer un prédateur plus gros encore qui fera fuir son agresseur. Dans ce cas, les flagellés qui étaient entrés dans le trou d‘eau à travers une fissure s‘étaient soudain trouvés prisonniers d‘un environnement d‘eau douce. Sous l‘effet de la panique, alors que l‘eau douce était en train de les tuer peu à peu, ils s‘étaient alors mis à émettre ce scintillement lumineux.
— Je crois qu‘ils sont morts, déclara Tolland.
— Ils ont été tués, tu veux dire, railla Norah. Un vilain Eskimo s‘est jeté sur eux pour en faire une friture...
Corky lui jeta un regard furibond.
— Moi aussi, j‘ai vu cette luminescence, Norah.
— C‘était avant ou après avoir fumé un joint ?
— Mais pourquoi mentirait-on sur un sujet pareil ?
demanda Corky.
Tolland soupira.
– 169 –
— Norah, vous savez évidemment que le plancton vit dans les océans, sous la banquise.
— Mike, je vous en prie, répliqua-t-elle sèchement, ne vous mêlez pas de m‘expliquer mon métier. Je suis bien placée pour savoir qu‘il y a plus de deux cents espèces de diatomées qui prospèrent sous les banquises de l‘Arctique. Quatorze espèces de
nanoflagellés
autotrophiques,
vingt
flagellés
hétérotrophiques, quarante dinoflagellés hétérotrophiques, sans compter plusieurs métazoaires, parmi lesquels des polychètes, des amphipodes, des copépodes, des euphausiacés et des poissons...
Tolland fronça les sourcils.
— Norah, il est évident que vous en savez plus que nous sur la faune de l‘Arctique, et vous êtes la première à reconnaître que ça grouille de vie sous nos pieds. Alors pourquoi doutez-vous tellement que nous ayons pu voir du plancton bioluminescent ?
— Pour une simple raison, Mike, c‘est que ce puits est hermétiquement clos. On a affaire à un environnement d‘eau douce sans la moindre infiltration. Il ne peut donc pas y avoir le moindre plancton là-dedans.
— Mais j‘ai goûté cette eau et elle avait un goût salé, insista Tolland. Très léger, mais net. De l‘eau salée est entrée ici, d‘une manière ou d‘une autre.
— D‘accord, d‘accord, fit Norah d‘un ton sceptique. Vous avez eu un goût de sel sur le bout de la langue. Mais quoi, vous avez léché la manche d‘une vieille parka pleine de transpiration, et maintenant vous décidez que les profils de densité PODS sont erronés... Sans parler des quinze échantillons différents que nous avons recueillis au cœur de la banquise.
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