Brown, Dan - Forteresse digitale
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— On m’a chargé de vous remettre ceci, annonça le pilote en sortant une enveloppe kraft de sa poche. Dessus, des mots avaient été griffonnés au stylo bleu :
GARDEZ LA MONNAIE.
Becker feuilleta la grosse liasse de billets rougeâtres.
— Qu’est-ce que... ?
— C’est la monnaie locale, expliqua le pilote.
— Je sais. Mais c’est... beaucoup trop. J’ai seulement besoin d’un peu de liquide pour le taxi.
Becker effectua en pensée la conversion.
— Il y a là-dedans plusieurs milliers de dollars !
— J’exécute les ordres.
Le pilote tourna les talons et regagna le cockpit. La porte se referma derrière lui.
Becker regarda l’avion, puis l’enveloppe dans sa main.
Après être resté un moment dans le hangar vide, il rangea l’argent dans sa poche intérieure, mit son manteau sur ses
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épaules et sortit sur le tarmac. Cela commençait de façon bizarre... Mieux valait ne pas y penser. Avec un peu de chance, il serait de retour suffisamment tôt pour sauver son séjour au Stone Manor avec Susan.
Un simple aller-retour, se rassurait-il. Juste un petit aller-retour.
Il ne pouvait savoir ce qui l’attendait...
9.
Phil Chartrukian, un jeune technicien de la sécurité-systèmes (la Sys-Sec), avait l’intention de passer seulement quelques instants à la Crypto – le temps de récupérer des papiers oubliés la veille. Mais ce ne fut pas le cas.
Sitôt qu’il eut traversé la grande salle et ouvert la porte de la salle de contrôle, il comprit immédiatement qu’il se passait quelque chose d’inhabituel. Il n’y avait personne devant le terminal, poste de vigie de TRANSLTR, et le moniteur n’était pas allumé.
— Il y a quelqu’un ? demanda-t-il.
Pas de réponse. Toutes les lumières étaient éteintes dans la pièce, comme si personne n’y avait mis les pieds depuis des heures.
Chartrukian n’avait que vingt-trois ans et avait intégré l’équipe depuis peu, mais il avait été bien formé et connaissait la consigne : il devait toujours y avoir quelqu’un de la Sys-Sec présent à la Crypto pour veiller au grain... en particulier les samedis, quand les cryptanalystes étaient en congé.
Il alluma le moniteur et alla vérifier le tableau de service accroché au mur.
— Qui donc est de garde ? murmura-t-il, en parcourant du regard la liste des noms.
– 51 –
D’après le planning, une nouvelle recrue du nom de Seidenberg était supposée avoir commencé sa garde à minuit.
Chartrukian, les sourcils froncés, contemplait la salle vide.
« Mais où diable est-il donc ? »
Il regarda le moniteur s’allumer. Le Pacha savait-il qu’il n’y avait personne à la Sys-Sec ? En chemin, Chartrukian avait remarqué que les rideaux de son bureau étaient tirés, ce qui signifiait qu’il était présent. Rien d’étonnant à cela. Strathmore exigeait que les cryptologues prennent leurs samedis, mais lui semblait travailler trois cent soixante-cinq jours par an.
Une chose était sûre : si le commandant trouvait la Sys-Sec déserte, cela coûterait sa place à la nouvelle recrue. Chartrukian s’arrêta devant le téléphone, se demandant s’il devait appeler son jeune collègue pour lui sauver la mise. Il y avait une règle officieuse à la Sys-Sec : on se couvrait les uns les autres. Au royaume de la Crypto, le personnel de la Sys-Sec était les manants, en conflit perpétuel avec les seigneurs du château. Les cryptologues régnaient en maîtres sur leur joujou de deux milliards de dollars. Ils toléraient les techniciens de la Sys-Sec uniquement parce que ceux-ci en assuraient la maintenance.
Sa décision était prise. Chartrukian décrocha le combiné.
Mais il n’eut pas le temps de le porter à son oreille. Il s’arrêta net, les yeux rivés sur le moniteur qui finissait de s’allumer devant lui. Au ralenti, il reposa le téléphone et resta bouche bée.
En huit mois passés à la Sys-Sec, Phil Chartrukian n’avait jamais vu, à l’emplacement des heures, d’autres chiffres que des zéros sur le compteur de TRANSLTR. Mais aujourd’hui...
TEMPS ÉCOULÉ : 15 H 17 MIN 21 S
Quinze heures et dix-sept minutes ? se dit-il. C’est impossible ! Il éteignit le moniteur, le ralluma, espérant qu’il s’agissait d’un problème de rafraîchissement d’écran. Mais la même image réapparut. Chartrukian eut un frisson. Les employés de la Sys-Sec n’avaient qu’une seule mission : s’assurer que TRANSLTR n’attrape aucun virus.
Pour Chartrukian, une recherche de plus de quinze heures ne pouvait signifier qu’une seule chose : TRANSLTR était
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infectée. Une clé contaminée, entrée par erreur, était en train d’altérer le système d’exploitation. Il retrouva instantanément les réflexes dus à sa formation. Peu importait que la salle de contrôle fût déserte et le moniteur éteint. Une seule chose comptait : TRANSLTR. L’instant d’après, il appelait la liste de tous les fichiers entrés dans l’ordinateur depuis quarante-huit heures. Il commença à éplucher chaque élément. Un code infecté serait-il passé au travers des sécurités ? Les filtres auraient-ils raté quelque chose ?
Par précaution, chaque texte crypté introduit dans TRANSLTR devait passer un pare-feu spécial nommé Gauntlet – une série de portails de sécurité, de filtres et de programmes antivirus, qui scannaient les fichiers pour détecter des boucles potentiellement dangereuses. Les cryptogrammes contenant des routines « inconnues » de Gauntlet étaient automatiquement rejetés. Pour qu’elles soient, ex situ , analysées
« à la main », par un technicien. Parfois, Gauntlet rejetait des codes inoffensifs, parce que certains sous-programmes n’avaient pas été identifiés par les filtres. Dans ce cas, l’équipe de la Sys-Sec les inspectait avec minutie. Une fois certains que les fichiers ne renfermaient aucun piège, les techniciens shuntaient Gauntlet pour les entrer directement dans TRANSLTR.
Les virus informatiques étaient aussi variés que leurs homologues biologiques. Et, comme eux, ils ne visaient qu’un seul but : s’installer dans un organisme et s’y multiplier. Dans le cas présent, l’hôte en question était TRANSLTR.
Chartrukian était étonné que la NSA n’ait jamais eu de problèmes de cette nature auparavant. Gauntlet était une barrière efficace, mais la NSA était boulimique. Elle ramassait tout et n’importe quoi, en quantités phénoménales, et aux quatre coins du monde. L’espionnage des données équivalait à une pratique sexuelle à haut risque – avec ou sans protection, un jour ou l’autre, on finissait par attraper quelque chose.
Chartrukian acheva de contrôler la liste des fichiers. Le résultat le troublait encore plus. Tout était en ordre. Gauntlet n’avait rien trouvé d’anormal. Le cryptogramme traité en ce moment dans TRANSLTR était donc parfaitement sain.
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— Alors pourquoi est-ce si long ? lança-t-il dans le vide.
Chartrukian sentait la panique l’envahir. Devait-il ou non déranger Strathmore ?
— Un programme antivirus, dit-il d’un ton décidé, cherchant à se rassurer. Je vais lancer un désinfectant.
De toute façon, ce serait sans doute la première chose que lui demanderait de faire Strathmore. En regardant du coin de l’œil la Crypto déserte, il chargea le logiciel. Le scannage prendrait environ un quart d’heure.
— Allez, mon petit, murmura-t-il. Dis-moi que ce n’est pas grave. Dis à papa que ce n’est rien.
Mais Chartrukian savait, en son for intérieur, que ce n’était pas « rien ». Le grand dragon de la NSA était malade.
10.
— Ensei Tankado est mort ? répéta Susan, prise de nausées.
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