Paulo Coelho - La sorcière de Portobello

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Je suis allé deux fois dans l’entrepôt de Portobello à son insu. Également à son insu, j’ai détaché des hommes pour la protéger lors de ses arrivées au local et de ses sorties – et au moins une personne, identifiée plus tard comme militant d’une secte, a été arrêtée en possession d’un poignard. Il disait que des esprits lui avaient donné pour instruction d’obtenir un peu de sang de la Sorcière de Portobello, qui manifestait la Mère, ils en avaient besoin pour consacrer certaines offrandes. Il n’avait pas l’intention de la tuer, seulement de recueillir le sang dans un mouchoir. L’enquête a montré qu’il n’y avait pas vraiment tentative d’homicide ; il a cependant été inculpé et il a pris six mois de prison.

L’idée de « l’assassiner » pour le monde n’est pas venue de moi – Athéna voulait disparaître, et elle m’a demandé si ce serait possible. Je lui ai expliqué que, si la justice avait décidé de lui retirer la garde de son fils, je n’aurais pas pu m’y opposer. Mais à partir du moment où le juge s’était manifesté en sa faveur, nous étions libres de réaliser son plan.

Athéna était pleinement consciente que, les rencontres à l’entrepôt étant devenues publiques, sa mission était pervertie à tout jamais. Il ne servait à rien qu’elle aille devant la foule dire qu’elle n’était pas une reine, une sorcière, une manifestation divine – puisque le peuple a choisi de suivre les puissants et de donner pouvoir à qui il désire. Et cela aurait été contraire à tout ce qu’elle prêchait – la liberté de choisir, de consacrer son propre pain, d’éveiller ses dons individuels, sans guides et sans pasteurs.

Il n’avançait à rien non plus qu’elle disparaisse : les gens comprendraient ce geste comme une retraite au désert, une ascension vers les cieux, un voyage à la rencontre de maîtres secrets vivant dans l’Himalaya, et ils attendraient toujours son retour. Les légendes se multiplieraient, et un culte se formerait peut-être autour de sa personne. Nous avions commencé à remarquer cela quand elle avait cessé de fréquenter Portobello ; mes informateurs disaient que, contrairement à ce que tout le monde pensait, son culte se développait d’une façon effrayante : d’autres groupes semblables s’étaient créés, des personnes se présentaient comme « héritières » de Sainte Sophie, sa photo publiée dans le journal, avec l’enfant dans les bras, était vendue sous le manteau, la montrant en victime, martyre de l’intolérance. Des occultistes s’étaient mis à parler d’un « Ordre d’Athéna », dans lequel on obtenait – après versement d’une certaine somme – un contact avec la fondatrice.

Par conséquent, seule restait la « mort ». Mais dans des circonstances absolument normales, comme pour n’importe qui voyant sa vie prendre fin sous les coups d’un assassin dans une grande ville. Cela nous obligeait à une série de précautions :

A] Le crime ne devait pas être associé au martyre pour des raisons religieuses, car la situation que nous tentions d’éviter en serait aggravée.

B] La victime devait être dans un état tel qu’elle ne pourrait pas être reconnue.

C] L’assassin ne devait pas être arrêté.

D] Nous aurions besoin d’un cadavre.

Dans une ville comme Londres, nous avons tous les jours des morts, défigurés, brûlés – mais normalement, nous finissons par attraper le criminel. De sorte qu’il nous a fallu attendre deux mois ou presque avant que survienne le meurtre de Hampstead. Dans cette affaire aussi, nous avons finalement trouvé l’assassin, mais il était mort – il était parti au Portugal et s’était suicidé en se tirant une balle dans la bouche. Justice était faite, et je n’avais besoin que d’un peu de coopération de mes amis les plus proches. Une main lave l’autre, eux aussi me demandent parfois des choses peu orthodoxes, et du moment qu’aucune loi importante n’est violée, il existe – si je puis dire – une certaine souplesse d’interprétation.

C’est ce qui s’est passé. Dès que le cadavre a été découvert, j ’ai été désigné avec un camarade de longue date pour suivre l’affaire, et nous avons été informés – presque en temps réel – que la police portugaise avait découvert le corps d’un suicidé à Guimardes, avec un billet dans lequel il avouait un assassinat ; il fournissait les détails qui correspondaient à l’affaire dont nous étions chargés, et il donnait des instructions pour que son héritage soit distribué à des institutions caritatives. Il s’agissait d’un crime passionnel – finalement, il est très fréquent que l’amour se termine ainsi.

Dans le billet qu’il avait laissé, le mort disait encore qu’il avait ramené la femme d’une ex-république de l’Union soviétique, qu’il avait fait tout son possible pour l’aider. Prêt à l’épouser pour qu’elle ait tous les droits d’un citoyen britannique, il avait fini par découvrir une lettre qu’elle était sur le point d’envoyer à un Allemand qui l’avait invitée à passer quelques jours dans son château.

Dans cette lettre, il avait compris qu’elle était ravie de partir et que l’autre devait lui envoyer tout de suite le billet d’avion, pour qu’ils puissent se retrouver le plus vite possible. Ils s’étaient rencontrés dans un café londonien, et ils n’avaient échangé que deux courriers, rien de plus.

J’étais en présence du tableau parfait.

Mon ami a hésité un peu – personne n’aime avoir un crime non élucidé sur sa fiche – mais j’ai fini par dire que j’assumerais la faute, et il a accepté.

Je suis allé à l’endroit où se trouvait Athéna – une sympathique maison à Oxford. À l’aide d’une seringue, j’ai recueilli un peu de son sang. J’ai coupé quelques mèches de ses cheveux, je les ai brûlés un peu, mais pas complètement. De retour sur le lieu du crime, j’ai répandu les « preuves ». Et comme je savais que l’examen d’ADN serait impossible, puisque personne ne savait qui étaient ses vrais père et mère, il ne restait maintenant qu’à croiser les doigts et espérer que la nouvelle n’aurait pas trop de répercussion dans la presse.

Quelques journalistes se sont présentés. J’ai raconté l’histoire du suicide de l’assassin, mentionnant seulement le pays, sans préciser la ville. J’ai dit que l’on n’avait pas trouvé le mobile du crime, mais que l’on écartait totalement l’hypothèse d’une vengeance ou de motifs religieux ; d’après ce que je comprenais (finalement, les policiers ont le droit de se tromper), la victime avait été violée. Comme elle avait dû reconnaître son agresseur, il l’avait tuée et défigurée.

Si l’Allemand a écrit de nouveau, ses lettres ont dû être retournées avec la mention « destinataire absent ». La photo d’Athéna était apparue une seule fois dans le journal, pendant la première confrontation à Portobello, de sorte que les risques qu’elle soit reconnue étaient minimes. À part moi, trois personnes seulement sont au courant de l’histoire : ses parents et son fils. Nous sommes allés à l’« enterrement » de ses restes, et la sépulture porte une plaque avec son nom.

L’enfant lui rend visite toutes les fins de semaine, et il est brillant à l’école.

Bien sûr, un jour Athéna peut se lasser de cette vie isolée et décider de revenir à Londres. Mais les gens ont la mémoire courte et, excepté ses amis les plus intimes, personne ne se souviendra d’elle. À ce stade, Andréa sera l’élément catalyseur et – justice lui soit rendue – elle a beaucoup plus d’aptitudes qu’Athéna pour poursuivre cette fameuse mission. Outre qu’elle possède les dons nécessaires, c’est une actrice – elle sait comment s’y prendre avec le public.

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