Paulo Coelho - La sorcière de Portobello
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Un commerçant m’a attrapé par le bras :
« C’est une absurdité ! S’ils me brisent une vitrine, je leur ferai un procès ! »
Athéna riait, donnait des autographes, Viorel avait l’air content. J’espérais qu’aucun journaliste n’était là ce soir-là. Quand enfin nous avons réussi à nous extraire de la foule, nous avons pris un taxi.
J’ai demandé s’ils aimeraient manger quelque chose.
« Oui bien sûr, je viens d’en parler », a dit Athéna.
Antoine Locadour, historien
Dans cette succession d’erreurs que l’on a appelée « La sorcière de Portobello », ce qui me surprend le plus, c’est l’ingénuité d’Héron Ryan, un journaliste qui a des années de carrière et une expérience internationale. Quand nous avons conversé, il avait peur des manchettes des tabloïds.
« Le Régime de la Déesse ! » titrait l’un.
« Maigrissez en mangeant, dit la Sorcière de Portobello », imprimait un autre en première page.
Outre qu’elle touchait à quelque chose d’aussi sensible que la religion, cette Athéna était allée plus loin : elle avait parlé de régime alimentaire, un sujet d’intérêt national, plus important que les guerres, les grèves, ou les catastrophes naturelles. Tout le monde ne croit pas en Dieu, mais tout le monde veut maigrir.
Les reporters interviewaient les commerçants du coin, qui affirmaient avoir vu des bougies rouges et noires allumées, et des rituels auxquels n’assistaient que quelques personnes les jours précédant les réunions collectives. Cependant, l’affaire se résumait à du sensationnalisme bon marché, mais Ryan aurait dû prévoir qu’il y avait un procès en cours devant la justice britannique, et que l’accusateur ne perdrait pas une occasion de faire parvenir jusqu’aux juges ce qu’il considérait non seulement comme une calomnie, mais comme une atteinte à toutes les valeurs qui maintiennent debout la société.
La même semaine, un des journaux anglais les plus prestigieux publiait dans une tribune un texte du révérend Buck, ministre de la Congrégation évangélique de Kensington, qui disait dans l’un de ses paragraphes :
« En bon chrétien, j’ai le devoir de tendre l’autre joue quand je suis agressé injustement ou quand mon honneur est atteint. Mais nous ne pouvons pas oublier que Jésus, de même qu’il a tendu l’autre joue, a usé du fouet pour châtier ceux qui prétendaient transformer la Maison de Dieu en un repaire de brigands. Voilà à quoi nous assistons à Portobello Road en ce moment : des gens sans scrupule, qui se font passer pour des sauveurs des âmes, donnant de faux espoirs et promettant des guérisons pour tous les maux, affirmant même aux gens qu’ils resteront minces et élégants s’ils suivent leurs enseignements.
« Par conséquent, il ne me reste d’autre choix que d’aller en justice pour empêcher qu’une telle situation ne se prolonge trop longtemps. Les adeptes de ce mouvement jurent qu’ils sont capables de développer des dons jamais vus, et ils nient l’existence d’un Dieu tout-puissant, essayant de Le remplacer par des divinités païennes comme Vénus ou Aphrodite. Pour eux, tout est permis, du moment que c’est fait avec "amour". Or, qu’est-ce que l’amour ? Une force sans morale, qui justifie n’importe quelle fin ? Ou un engagement envers les vraies valeurs de la société, comme la famille et les traditions ? »
À la réunion suivante, prévoyant que la bataille rangée du mois d’août pouvait se répéter, la police a pris des mesures et déplacé une demi-douzaine de policiers pour éviter les affrontements. Athéna est arrivée accompagnée de gardes du corps improvisés par Ryan, et elle a été reçue cette fois non seulement par des applaudissements, mais aussi par des huées et des imprécations. Une femme, voyant qu’elle était accompagnée d’un petit garçon de huit ans, a déposé deux jours plus tard une plainte fondée sur le Children Act 1989, alléguant qu’une mère causait des préjudices irréversibles à son fils et que sa garde devrait être transférée au père.
Un tabloïd a réussi à localiser Lukas Jessen-Petersen, qui n’a pas voulu donner d’interview ; il a menacé le reporter, disant que s’ils mentionnaient Viorel dans leurs articles, il serait capable de n’importe quelle folie.
Le lendemain, le tabloïd imprimait en manchette : « L’ex-mari de la Sorcière de Portobello se déclare capable de tuer pour son fils. »
L’après-midi même, deux autres plaintes fondées sur le Children Act 1989 étaient déposées devant les tribunaux, demandant cette fois que l’État prenne ses responsabilités pour le bien-être de l’enfant.
Il n’y a pas eu de réunion suivante ; malgré la présence de groupes – pour et contre – devant la porte, et de policiers en uniforme venus contenir les esprits, Athéna n’est pas apparue. La même chose s’est produite la semaine suivante ; cette fois, les groupes et le détachement de police étaient moins importants.
La troisième semaine, il y avait seulement des restes de fleurs dans le local, et une personne qui distribuait des photos d’Athéna aux arrivants.
Le sujet a cessé d’occuper les pages des quotidiens londoniens. Quand le révérend Ian Buck a décidé d’annoncer qu’il retirait sa plainte pour calomnie et diffamation, se fondant sur « l’esprit chrétien que nous devons avoir envers ceux qui se repentent de leurs gestes », il n’a trouvé aucun grand organe de presse pour s’y intéresser, et il n’a réussi à publier son texte que dans le courrier des lecteurs d’un journal de quartier.
D’après ce que je sais, l’affaire n’a jamais pris une dimension nationale, restant limitée aux pages dans lesquelles on publie les sujets qui concernent la ville. Un mois après que les cultes furent terminés, quand je me suis rendu à Brighton, j’ai tenté d’aborder le sujet avec quelques amis, et aucun d’eux n’en avait entendu parler.
Ryan avait tout en main pour éclaircir cette affaire ; un article dans son journal aurait été suivi par une grande partie de la presse. Mais, à ma surprise, il n’a jamais publié une ligne au sujet de Sherine Khalil.
À mon avis, le crime – par ses caractéristiques – n’a rien à voir avec ce qui s’est passé à Portobello. Tout cela n’a été qu’une macabre coïncidence.
Héron Ryan, journaliste
Athéna m’a demandé d’allumer mon magnétophone. Elle en apportait un autre avec elle, un modèle que je n’avais jamais vu, assez sophistiqué et de dimensions plus petites.
« En premier lieu, je veux dire que je suis menacée de mort. En second lieu, promets que, même si je meurs, tu attendras cinq ans pour laisser quelqu’un écouter cet enregistrement. Dans le futur, on pourra distinguer le vrai du faux.
« Dis que tu es d’accord – ainsi tu t’engageras légalement.
— Je suis d’accord, mais je pense que…
— Ne pense rien. Si jamais on me retrouve morte, ce sera mon testament, à condition que rien ne soit dit maintenant. »
J’ai éteint le magnétophone.
« Il n’y a rien à craindre. J’ai des amis à tous les rangs des ministères, des gens qui me doivent des services, qui ont besoin ou auront besoin de moi. Nous pouvons…
— Je ne t’ai pas déjà dit que j’avais un petit ami qui travaille à Scotland Yard ? »
Encore cette histoire ? Si c’était vrai, pourquoi n’était-il pas là quand nous avions tous besoin de son aide, quand Athéna comme Viorel auraient pu être agressés par la foule ?
Les questions se bousculaient : voulait-elle me mettre à l’épreuve ? Que se passait-il dans la tête de cette femme – était-elle déséquilibrée, inconstante, tantôt désirant être à mes côtés, tantôt reprenant le thème d’un homme qui n’existait pas ?
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