Paulo Coelho - La sorcière de Portobello
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C’était le côté positif de l’article du journal, et j’ai espéré que les choses se termineraient là. J’aurais voulu me tromper dans mon analyse, mais, trois jours plus tard, mes prévisions se sont confirmées : le côté négatif a surgi de toute sa force.
Faisant appel à l’un des cabinets d’avocats les plus réputés et les plus conservateurs du Royaume, dont les directeurs – eux oui, mais pas Athéna – avaient des contacts avec toutes les sphères du gouvernement, et s’appuyant sur les déclarations qui avaient été publiées, le révérend Buck a convoqué une conférence de presse pour annoncer qu’à ce moment, il engageait un procès en justice pour diffamation, calomnie et préjudices moraux.
Le secrétaire de rédaction m’a appelé : il savait que j’avais de l’amitié pour le personnage central de tout ce scandale, et il a suggéré que nous fassions une interview en exclusivité. Ma première réaction a été de révolte : comment, j’allais utiliser cette relation d’amitié pour vendre des journaux ?
Mais nous avons causé un peu, et j’ai commencé à trouver que c’était peut-être une bonne idée : elle aurait l’occasion de présenter sa version de l’histoire. En allant plus loin, elle pourrait utiliser l’interview pour promouvoir tout ce pour quoi elle luttait maintenant ouvertement. Je suis sorti de la rencontre avec le secrétaire de rédaction avec le plan que nous avions élaboré ensemble : une série de reportages sur les nouvelles tendances sociales, et les transformations que traversait la quête religieuse. Dans l’un de ces reportages, je publierais les propos d’Athéna.
L’après-midi même de la rencontre avec le secrétaire de rédaction, je suis allé chez elle – profitant du fait que l’invitation était venue d’elle, à la sortie de l’entrepôt. J’ai su par des voisins que des officiers de police s’étaient présentés la veille pour lui remettre une convocation, mais qu’ils n’avaient pas réussi.
J’ai téléphoné plus tard, sans succès. J’ai essayé une nouvelle fois en début de soirée, et personne ne répondait au téléphone. Alors, j’ai commencé à appeler toutes les demi-heures, et mon anxiété croissait proportionnellement aux appels. Depuis que Sainte Sophie m’avait guéri de l’insomnie, la fatigue me poussait au Ht à 11 heures du soir, mais cette fois l’angoisse me tenait éveillé.
J’ai trouvé le numéro de sa mère dans l’annuaire, mais il était tard, et si elle n’était pas là, toute la famille allait se faire du souci. Que faire ? J’ai allumé la télévision pour voir s’il s’était passé quelque chose – rien de particulier, Londres restait la même, avec ses merveilles et ses dangers.
J’ai décidé de faire une dernière tentative : après le troisième coup, quelqu’un a répondu. J’ai reconnu immédiatement la voix d’Andréa à l’autre bout de la ligne.
« Qu’est-ce que tu veux ? a-t-elle demandé.
— Athéna m’a prié de venir la voir. Tout va bien ?
— Évidemment tout va bien, et tout va mal, cela dépend de la façon dont tu veux voir la chose. Mais je crois que tu peux être utile.
— Où est-elle ? »
Elle a raccroché sans donner plus de détails.
Deidre O’Neill, connue sous le nom d’Edda
Athéna est descendue dans un hôtel proche de chez moi. Les nouvelles de Londres concernant les événements locaux, surtout les petits conflits dans les quartiers de la périphérie, n’arrivent jamais en Ecosse. La façon dont les Anglais gèrent leurs petits problèmes ne nous intéresse pas beaucoup ; nous avons notre drapeau, notre équipe de football, et bientôt nous aurons notre Parlement. Il est pathétique qu’à cette époque nous utilisions encore le code téléphonique de l’Angleterre, ses timbres postaux, et que nous devions encore subir les suites fâcheuses de la défaite de notre reine Marie Stuart dans sa bataille pour le trône.
Elle a fini décapitée par les Anglais, sous prétexte de problèmes religieux, évidemment. Ce à quoi ma disciple était confrontée n’était pas une nouveauté.
J’ai laissé Athéna se reposer une journée entière. Le lendemain matin, au lieu d’entrer dans le petit temple et de travailler avec les rituels que je connais, j’ai décidé de l’emmener se promener avec son fils dans un bois près d’Édimbourg. Là, pendant que l’enfant jouait et courait librement entre les arbres » elle m’a raconté en détail tout ce qui était en train de se passer. Quand elle a eu terminé, j’ai pris la parole : « C’est le jour, le ciel est nuageux, et au-delà des nuages, les êtres humains croient que vit un Dieu tout-puissant, qui guide leur destin. Mais regarde ton fils, regarde tes pieds, écoute les sons autour de toi : ici-bas se trouve la Mère, beaucoup plus proche, qui apporte la joie aux enfants et l’énergie à ceux qui marchent sur Son corps. Pourquoi les gens préfèrent-ils croire à quelque chose qui est loin et oublier ce qui est visible, la vraie manifestation du miracle ?
— Je connais la réponse : parce que là-haut, quelqu’un guide et donne des ordres, caché derrière les nuages, et sa sagesse n’est pas mise en doute. Ici-bas nous avons un contact physique avec la réalité magique, la liberté de choisir où nos pas vont nous porter.
— Belles et justes paroles. Penses-tu que l’être humain désire cela ? Qu’il désire cette liberté de choisir ses propres pas ?
— Je le pense. Cette terre que je foule a tracé pour moi des chemins très étranges, d’un village de l’intérieur de la Transylvanie à une ville du Moyen-Orient, de là à une autre ville dans une île, puis dans le désert, en Transylvanie de nouveau, et cetera. D’une banque de banlieue à une société immobilière dans le golfe Persique. D’un groupe de danse à un Bédouin. Et, chaque fois que mes pas me poussaient plus loin, je disais "oui" plutôt que de dire "non".
— Qu’y as-tu gagné ?
— Aujourd’hui, je peux voir l’aura des personnes. Je peux réveiller la Mère dans mon âme. Ma vie a maintenant un sens, je sais pourquoi je lutte. Mais pourquoi me poses-tu cette question ? Tu as gagné toi aussi un pouvoir, le plus important de tous : le don de guérison. Andréa peut prophétiser et parler avec des esprits ; j’ai accompagné pas à pas son développement spirituel.
— Qu’as-tu gagné de plus ?
— La joie de vivre. Je sais que je suis ici, tout est un miracle, une révélation. »
L’enfant est tombé et s’est fait mal au genou. Instinctivement, Athéna s’est précipitée, a nettoyé la blessure, dit que ce n’était rien, et le gamin est retourné aussitôt s’amuser dans la forêt. J’ai pris cela comme un signe.
« Ce qui vient d’arriver à ton fils m’est arrivé à moi. Et cela t’arrive à toi, n’est-ce pas ?
— Oui. Mais je ne pense pas alors que j’ai trébuché et que je suis tombée ; je pense que je traverse encore une fois une épreuve, qui m’enseignera le pas suivant. »
Dans ces moments-là, le maître ne doit rien dire – seulement bénir son disciple. Parce que, même s’il désire lui épargner des souffrances, les chemins sont tracés et les pieds désireux de les suivre. J’ai suggéré que nous revenions le soir dans le bois, nous deux seules. Elle a demandé où elle pourrait laisser son fils ; je m’en chargerais – j’avais une voisine qui me devait des services, et elle se ferait un grand plaisir de veiller sur Viorel.
A la fin de la soirée, nous sommes retournées au même endroit, et en chemin nous discutions de choses qui n’avaient rien à voir avec le rituel qui était sur le point d’être réalisé. Athéna m’avait vue me faire une épilation avec un nouveau type de cire, et elle était très curieuse de connaître les avantages de cette méthode sur les anciennes. Nous avons parlé avec animation de petits riens, de la mode, des endroits bon marché où faire les courses, du comportement féminin, du féminisme, des styles de coiffure. À un certain moment, elle a dit quelque chose comme « l’âme n’a pas d’âge, je ne sais pas pourquoi nous nous en soucions », mais elle s’est rendu compte aussitôt que cela ne posait pas de grands problèmes de simplement se détendre et parler de choses absolument superficielles.
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