Paulo Coelho - La sorcière de Portobello
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J’étais surprise par mes propres mots ; ils n’étaient ni sortis de moi, ni venus d’ailleurs. C’était comme si je les avais toujours connus et que j’avais fait cela une infinité de fois.
« Tu es bénie, tu peux te rhabiller. »
Mais elle est restée nue, un sourire sur les lèvres. Que désirait-elle ? Si Sainte Sophie était capable de voir des auras, elle savait que je n’avais pas le moindre désir d’avoir des relations avec une femme.
« Un moment. »
Elle a pris le petit dans ses bras, l’a porté dans sa chambre, et elle est revenue ensuite. « Déshabille-toi aussi. »
Qui demandait ? Sainte Sophie, qui me parlait de mon potentiel et dont j’étais la disciple parfaite ? Ou Athéna, que je connaissais peu, qui paraissait capable de n’importe quoi, une femme à qui la vie avait appris à aller au-delà de ses limites et assouvir toutes ses curiosités ?
Nous étions entrées dans une sorte de confrontation qui ne permettait aucune reculade. Je me suis dévêtue avec la même désinvolture, le même sourire, le même regard.
Elle m’a prise par la main, et nous nous sommes assises sur le sofa.
Pendant la demi-heure qui a suivi, Athéna et Sainte Sophie se sont manifestées ; elles voulaient savoir quelles seraient mes prochaines étapes. À mesure qu’elles me posaient des questions, je voyais que tout était vraiment écrit devant moi, les portes étaient toujours restées fermées parce que je ne comprenais pas que j’étais la seule personne au monde autorisée à les ouvrir.
Héron Ryan, journaliste
Le secrétaire de rédaction me remet une vidéo, et nous allons la regarder dans la salle de projection.
Elle a été filmée le matin du 26 avril 1986, et elle montre une vie normale dans une ville normale. Un homme assis prend un café. Une mère se promène avec son bébé dans la rue. Les gens affairés se rendent à leur travail, une ou deux personnes attendent à l’arrêt d’autobus. Un monsieur lit un journal sur le banc d’une place.
Mais la vidéo a un problème : des raies horizontales apparaissent, comme s’il fallait régler le bouton de tracking. Je me lève pour le faire, le secrétaire m’interrompt :
« C’est comme ça. Regarde la suite. »
Les images de la petite ville de l’intérieur continuent de défiler, ne montrant rien d’intéressant, seulement des scènes de la vie ordinaire.
« Il est possible que certaines de ces personnes sachent qu’un accident s’est produit à deux kilomètres de là, dit mon supérieur. Il est possible également qu’ils sachent qu’il y a eu trente morts ; un nombre élevé, mais pas assez pour modifier la routine des habitants. »
Les scènes montrent maintenant des autocars scolaires garés. Ils resteront là pendant des jours, sans que rien ne se passe. Les images sont très mauvaises.
« Ce n’est pas le tracking. C’est la radioactivité. La vidéo a été réalisée par le KGB, la police secrète de l’Union soviétique.
« Dans la nuit du 26 avril, à 1 h 23 du matin, le pire désastre créé par la main de l’homme s’est produit à Tchernobyl, en Ukraine. Avec l’explosion d’un réacteur nucléaire, les habitants de la zone ont été soumis à une radiation quatre-vingt-dix fois supérieure à celle de la bombe d’Hiroshima. Il aurait fallu évacuer immédiatement la région, mais personne, absolument personne n’a rien dit – après tout, le gouvernement ne commet pas d’erreurs. Seulement une semaine plus tard, est apparue en page 32 du journal local une petite note de cinq lignes parlant de la mort des ouvriers, sans plus d’explications. Dans le même temps, on a fêté le jour du Travail dans toute l’ex-Union soviétique, et à Kiev, capitale de l’Ukraine, les gens défilaient sans savoir que la mort était dans l’air, invisible. »
Et il conclut :
« Je veux que tu ailles là-bas voir à quoi ressemble aujourd’hui Tchernobyl. Tu viens d’être promu envoyé spécial. Tu seras augmenté de vingt pour cent, en outre tu pourras proposer le genre d’article que nous devons publier. »
J’aurais dû sauter de joie, mais j’ai été saisi d’une immense tristesse, que je devais dissimuler. Impossible d’argumenter avec lui, de dire qu’en ce moment il y avait deux femmes dans ma vie, que je ne voulais pas quitter Londres, que c’étaient ma vie et mon équilibre mental qui étaient en jeu. Je demande quand je dois partir, il répond le plus tôt possible, parce que le bruit court que d’autres pays sont en train d’augmenter significativement leur production d’énergie nucléaire.
Je parviens à négocier une sortie honorable, expliquant que je dois d’abord entendre des spécialistes, bien comprendre le sujet, et que, dès que j’aurai recueilli le matériel nécessaire, je prendrai l’avion sans délai.
Il accepte, me serre la main, me félicite. Je n’ai pas le temps de parler à Andréa – quand j’arrive à la maison, elle n’est pas encore rentrée du théâtre. Je m’écroule de sommeil, et de nouveau je me réveille avec ce petit mot disant qu’elle est partie travailler, et que le café est sur la table.
Je vais au travail, je m’efforce de remercier le chef qui a « amélioré ma vie », je téléphone à des spécialistes en matière de radiation et d’énergie. Je découvre qu’un total de neuf millions de personnes dans le monde entier ont été touchées directement par le désastre, y compris trois ou quatre millions d’enfants. Les trente morts sont devenus, d’après le spécialiste John Gofmans, quatre cent soixante-quinze mille cas de cancers mortels, et un nombre égal de cancers non mortels.
Deux mille villes et villages au total ont été tout simplement rayés de la carte. D’après le ministère biélorusse de la Santé, le taux de cancer de la thyroïde dans le pays doit augmenter considérablement entre 2005 et 2010, conséquence de la radioactivité toujours présente. Un autre spécialiste m’explique qu’en plus de ces neuf millions de personnes directement exposées à la radiation, soixante-cinq millions d’autres ont été indirectement touchées par la consommation d’aliments contaminés, dans de nombreux pays du monde.
C’est un sujet sérieux, qui mérite d’être traité avec respect. À la fin de la journée, je retourne au bureau du secrétaire de rédaction et je lui propose de me rendre dans la ville seulement le jour anniversaire de l’accident – jusque-là, je peux faire d’autres recherches, entendre d’autres spécialistes, et voir comment le gouvernement britannique a suivi la tragédie. Il accepte.
J’appelle Athéna – après tout, elle se dit amoureuse de quelqu’un de Scotland Yard, alors c’est le moment de lui demander un service, vu que Tchernobyl n’est pas une affaire classée secrète et que l’Union soviétique n’existe plus. Elle me promet d’en parler à son « petit ami », mais elle dit qu’elle ne garantit pas qu’elle obtiendra les réponses que je désire.
Elle ajoute qu’elle part en Ecosse le lendemain, et qu’elle reviendra seulement pour la réunion du groupe.
« Quel groupe ? »
Le groupe, répond-elle. Alors maintenant, cela va devenir une routine ? Quand pourrons-nous nous rencontrer, parler, mettre au clair toutes ces incertitudes ?
Mais elle a déjà raccroché. Je rentre chez moi, je regarde les informations, je dîne seul, je vais chercher Andréa au théâtre. J’arrive à temps pour assister à la fin de la pièce et, je n’en reviens pas, c’est comme si la personne qui se trouve là sur la scène n’était pas la même que celle avec qui j’ai vécu pendant deux ans ou presque ; il y a quelque chose de magique dans ses gestes, les monologues et les dialogues sortent avec une intensité à laquelle je ne suis pas habitué. Je vois une étrangère, une femme que je désirerais avoir à mes côtés – et je me rends compte que je l’ai à mes côtés, qu’elle n’est nullement une étrangère pour moi.
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