Paulo Coelho - Maktub
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Au crépuscule, l’équilibre entre l’homme et la planète est mis à l’épreuve. Dieu mêle l’ombre et la lumière pour voir si la Terre a le courage de continuer à tourner.
Si la Terre n’est pas effrayée par l’obscurité, la nuit passe, et un nouveau Soleil brille le lendemain.
LE PHILOSOPHE ALLEMAND Schopenhauer se promenait dans une rue de Dresde, cherchant des réponses aux questions qui l’angoissaient. Soudain, passant devant un jardin, il décida d’y demeurer quelques heures à regarder les fleurs.
Trouvant le comportement de cet homme étrange, un habitant du voisinage appela la police. Quelques minutes plus tard, un policier s’approcha de Schopenhauer.
« Qui êtes-vous ? » lui demanda-t-il d’un ton rude.
Schopenhauer toisa de la tête aux pieds l’homme qui se tenait devant lui.
« Si vous savez répondre à cette question, dit-il, je vous en serai éternellement reconnaissant. »
UN HOMME en quête de sagesse décida de se rendre dans les montagnes où, lui avait-on dit, Dieu apparaissait tous les deux ans.
La première année, il se nourrit de tout ce que la terre lui offrait. Puis il n’y eut plus rien à manger et il dut retourner en ville.
« Dieu est injuste ! s’exclama-t-il. Il n’a pas vu que j’étais resté ici tout ce temps afin d’entendre Sa voix. A présent j’ai faim, et je m’en vais sans L’avoir entendu. »
A cet instant un ange apparut :
« Dieu aimerait beaucoup parler avec vous. Durant toute une année, Il vous a nourri. Il espérait que vous subviendriez à vos besoins l’année suivante. Mais, pendant ce temps, qu’avez-vous planté ? Si un homme n’est pas capable de faire pousser des fruits à l’endroit où il vit, il n’est pas prêt à parler avec Dieu. »
IL NOUS ARRIVE de penser : « Vraiment, on dirait que la liberté humaine consiste à choisir sa propre servitude. Je travaille huit heures par jour et, si j’obtiens un avancement, j’en travaillerai douze. Je me suis marié, et maintenant je n’ai plus de temps pour moi. J’ai cherché Dieu, et je suis obligé d’assister aux cultes, aux messes, aux cérémonies religieuses. Tout ce qui est important dans cette vie – l’amour, le travail, la foi – se transforme en un fardeau pesant. » Le maître dit :
« Seul l’amour nous permet de trouver une issue. Seul l’amour de ce que nous faisons transforme la servitude en liberté. Si nous ne pouvons pas aimer, il est préférable d’arrêter tout de suite. Jésus a dit : « Si ton œil gauche te choque, crève-le. » Il vaut mieux être aveugle d’un œil que de laisser tout ton corps périr dans les ténèbres. »
Cette phrase est dure, mais il en est ainsi.
UN ERMITE parvint à jeûner une année entière en ne s’alimentant qu’une fois par semaine. Après ce sacrifice, il demanda à Dieu de lui révéler le sens profond d’un certain passage de la Bible.
Il ne reçut aucune réponse.
« Quelle perte de temps ! se dit-il. Tant de privations, et Dieu ne me répond pas ! Je ferais mieux de partir d’ici et de trouver un moine qui connaisse la signification de ce verset. »
A cet instant apparut un ange.
« Ces douze mois de jeûne n’ont servi qu’à vous faire croire que vous étiez meilleur que les autres, et Dieu n’entend pas les vaniteux, lui dit l’ange. Mais au moment où vous avez fait preuve d’humilité en demandant l’aide de votre prochain, Dieu m’a envoyé. »
Et l’ange révéla au moine ce qu’il voulait savoir.
LE MAITRE DIT :
« Voyez comme certains mots ont été formés de manière que l’on comprenne clairement leur signification.
« Prenons le mot « préoccupation », et scindons-le en deux : « pré » et « occupation ». Il signifie s’occuper d’une chose avant qu’elle ne se produise.
« Qui donc, dans tout cet univers, possède l’aptitude de s’occuper de quelque chose qui n’est pas encore arrivé ?
« Ne soyez jamais préoccupés. Soyez attentifs à votre destin et à votre chemin. Apprenez tout ce que vous devez savoir pour bien manier l’épée de lumière qui vous a été confiée. Observez comment luttent vos amis, vos maîtres, vos ennemis.
« Entraînez-vous suffisamment, mais ne commettez pas la pire des erreurs, qui serait de croire que vous savez quel coup votre adversaire va vous porter. »
C’EST VENDREDI, vous rentrez chez vous et vous prenez les journaux que vous n’avez pas eu le temps de lire durant la semaine. Vous allumez la télévision sans le son, vous mettez un disque. Vous utilisez la télécommande pour passer d’une chaîne à l’autre, et vous feuilletez quelques pages tout en écoutant la musique. Les journaux ne contiennent rien de nouveau, les programmes de télévision sont répétitifs et vous avez déjà écouté ce disque des dizaines de fois. Votre femme s’occupe des enfants, sacrifiant le meilleur de sa jeunesse sans vraiment comprendre pourquoi elle le fait.
Une excuse vous passe par la tête : « Bon, c’est la vie ! » Non, la vie, ce n’est pas cela. La vie, c’est l’enthousiasme. Essayez de vous rappeler où vous avez caché votre enthousiasme. Prenez avec vous votre femme et vos enfants, et tâchez de le retrouver avant qu’il ne soit trop tard. L’amour n’a jamais empêché personne de poursuivre ses rêves.
C’ETAIT LA VEILLE de Noël. Le voyageur et sa femme dînaient dans l’unique restaurant d’un village des Pyrénées, et ils faisaient le bilan de l’année sur le point de se terminer. Le voyageur se mit à déplorer un événement qui ne s’était pas déroulé comme il l’aurait souhaité.
Sa femme regardait fixement le sapin de Noël qui décorait le restaurant. Le voyageur songea qu’elle ne semblait guère intéressée par la conversation, et il changea de sujet :
« Les décorations de cet arbre sont très jolies, remarqua-t-il.
— C’est vrai, répondit-elle. Mais si tu observes bien, au milieu de ces dizaines d’ampoules, il y en a une de grillée. Il me semble que, au lieu de considérer les innombrables bénédictions qui ont illuminé l’année passée, tu fixes ton regard sur la seule ampoule qui n’a rien éclairé du tout. »
« TU VOIS ce saint homme, si humble, qui marche sur la route ? dit un démon à un autre. Eh bien, je m’en vais conquérir son âme.
— Il ne t’écoutera pas, il ne prête attention qu’aux choses saintes », répliqua son compagnon.
Mais le diable, rusé comme toujours, revêtit les habits de l’ange Gabriel et apparut au saint homme. « Je suis venu vous aider, lui dit-il.
— Vous me confondez sans doute avec quelqu’un d’autre, rétorqua le saint homme. Je n’ai jamais rien fait dans ma vie pour mériter l’apparition d’un ange. »
Et il poursuivit sa route, sans savoir à quoi il avait échappé.
ANGELA PONTUAL assistait à une pièce de théâtre à Broadway, et elle sortit prendre un verre à l’entracte. Le hall était bondé, les gens fumaient, bavardaient, buvaient.
Un pianiste jouait, mais personne ne prêtait attention à la musique. Angela commença à boire tout en observant le musicien. Il semblait s’ennuyer, jouer par obligation et attendre impatiemment la fin de l’entracte.
Au troisième whisky, un peu ivre, elle s’approcha du pianiste.
« Vous êtes un enquiquineur ! vociféra-t-elle. Pourquoi ne jouez-vous pas simplement pour vous-même ? »
Le pianiste la regarda, surpris. Et il se mit aussitôt à jouer les airs qu’il aimait. En quelques minutes, le silence se fit.
Quand le pianiste s’arrêta, tout le monde applaudit avec enthousiasme.
SAINT FRANÇOIS D’ASSISE était un jeune homme très populaire lorsqu’il décida de tout quitter pour bâtir l’œuvre de sa vie. Sainte Claire était une belle femme quand elle fit vœu de chasteté. Raymond Lulle fréquentait les grands intellectuels de son temps lorsqu’il se retira dans le désert.
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