Paulo Coelho - Maktub

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« Ne vous culpabilisez pas si parfois vous perdez du temps à des vétilles. Ce sont les petits plaisirs qui sont nos plus grands stimulants. »

PENDANT QUE le maître voyageait pour répandre la parole de Dieu, la maison dans laquelle il vivait avec ses disciples prit feu.

« Il nous a confié la maison et nous n’avons pas su en prendre soin », dit l’un des disciples.

Et ils se mirent sur-le-champ à réparer ce qui avait survécu à l’incendie. Le maître, revenu plus tôt que prévu, vit les travaux de reconstruction.

« Eh bien, les choses s’améliorent : une maison neuve ! » dit-il gaiement.

Embarrassé, l’un des disciples lui avoua la vérité : leur résidence avait été détruite par les flammes.

« Je ne comprends pas ce que vous me racontez là, lui rétorqua le maître. Je vois des hommes qui ont foi en la vie, qui entreprennent une nouvelle étape. Ceux qui ont perdu l’unique bien qu’ils possédaient sont dans une meilleure position que la plupart des gens car, dès lors, ils ont tout à gagner. »

LE PIANISTE Arthur Rubinstein était en retard à un déjeuner dans un grand restaurant new-yorkais. Ses amis commençaient à s’inquiéter lorsque Rubinstein apparut, accompagné d’une ravissante blonde trois fois plus jeune que lui.

Lui qui était connu pour son avarice commanda ce jour-là les plats les plus onéreux, les vins les plus rares et les plus raffinés. Le repas terminé, il régla l’addition, le sourire aux lèvres.

« Je sais que vous êtes tous surpris, dit Rubinstein, mais ce matin, je suis allé chez mon notaire préparer mon testament. Je laisse une somme confortable à ma fille et à mes proches, et j’ai fait de généreux dons à des œuvres de charité. Puis, tout d’un coup, je me suis rendu compte que je ne figurais pas sur mon testament : tout revenait aux autres ! Alors j’ai décidé de me traiter plus généreusement. »

LE MAITRE DIT :

« Si vous suivez le chemin de vos rêves, engagez-vous vraiment. Ne vous gardez pas une porte de sortie – par exemple, une excuse du genre : « Ce n’est pas tout à fait cela que je voulais. » Cette phrase contient en elle le germe de la défaite.

« Assumez votre chemin, même si vous devez marcher d’un pas incertain, même si vous savez que vous pouvez mieux faire. Si vous acceptez vos possibilités présentes, vous progresserez certainement à l’avenir. En revanche, si vous niez vos limites, vous ne vous en libérerez jamais.

« Envisagez votre chemin avec courage et ne craignez pas les critiques d’autrui. Surtout, ne vous laissez pas paralyser par l’autocritique.

« Dieu sera avec vous durant vos nuits d’insomnie, et Son amour séchera vos larmes secrètes. Dieu est le Dieu des vaillants. »

LE MAITRE demanda à ses disciples d’aller chercher de quoi manger. Ils étaient en voyage et avaient des difficultés pour se nourrir correctement.

Dans la soirée, les disciples revinrent, chacun apportant le peu qu’il avait reçu de la charité d’autrui : des fruits blets, presque pourris, du pain rassis, du vin aigre.

L’un d’eux, cependant, rapporta un sac de pommes bien mûres.

« Je ferai toujours mon possible pour aider mon maître et mes frères, dit-il en distribuant les pommes.

— Où avez-vous trouvé cela ? s’enquit le maître.

— J’ai dû les voler, répondit le disciple. Les gens ne me donnaient que des aliments avariés. Pourtant, ils savent bien que nous prêchons la parole de Dieu.

— Eh bien, allez-vous-en avec vos pommes, et ne revenez jamais ! s’exclama le maître. Celui qui vole pour moi finira par me voler. »

NOUS PARCOURONS le monde en quête de nos rêves et de nos idéaux. Très souvent, nous rendons inaccessible ce qui se trouve à portée de main. Lorsque nous découvrons notre erreur, nous comprenons que nous avons perdu notre temps en cherchant très loin ce qui était tout près. Nous nous culpabilisons pour nos faux pas, notre quête inutile et le chagrin que nous avons causé.

Le maître dit :

« Bien que le trésor soit enterré dans votre maison, vous ne le découvrirez que si vous ne le cherchez plus. Si Pierre n’avait pas éprouvé la douleur du reniement, il n’aurait pas été choisi pour chef de l’Eglise. Si le fils prodigue n’avait pas tout abandonné, il n’aurait pas été reçu et fêté par son père.

« Certaines choses dans la vie portent le sceau qui dit : « Vous ne comprendrez ma valeur que lorsque vous m’aurez perdu... et retrouvé. » Il ne sert à rien de vouloir rendre plus court ce chemin. »

LE MAITRE demanda à son disciple préféré s’il avait fait des progrès sur le plan spirituel. Le disciple répondit qu’il parvenait à consacrer à Dieu chaque instant de sa journée.

« Alors, il ne vous reste plus qu’à pardonner à vos ennemis », remarqua le maître.

Le disciple se redressa, choqué :

« Mais ce n’est pas la peine ! Je ne suis pas en colère contre mes ennemis !

— Croyez-vous que Dieu soit en colère contre vous ? interrogea le maître.

— Non, bien sûr ! répondit le disciple.

— Et pourtant vous implorez Son pardon, n’est-ce pas ? Faites-en autant avec vos ennemis, même si vous n’éprouvez pas de haine à leur égard. Celui qui pardonne nettoie et parfume son propre cœur. »

LE JEUNE BONAPARTE tremblait comme une feuille durant les féroces bombardements du siège de Toulon. Le voyant dans cet état, un soldat dit à ses compagnons :

« Regardez-le, il est mort de peur !

— En effet, répliqua Bonaparte. Mais je continue à combattre. Si vous éprouviez la moitié de l’effroi que je ressens, vous auriez pris la fuite depuis très longtemps. »

Le maître dit :

« La peur n’est pas signe de lâcheté. C’est elle qui nous permet d’agir avec bravoure et dignité dans certaines circonstances. Celui qui éprouve la peur et va cependant de l’avant, sans se laisser intimider, fait preuve de courage. Mais celui qui affronte des situations difficiles sans tenir compte du danger ne fait preuve que d’irresponsabilité. »

LE VOYAGEUR se trouve dans une fête de la Saint-Jean. Il y a des baraques de foire, un stand de tir à l’arc, une nourriture simple.

Soudain, un clown se met à imiter tous ses gestes. Les gens rient, et lui aussi s’en amuse. Finalement, il invite le clown à boire un café.

« Engagez-vous dans la vie ! lui dit ce dernier. Si vous êtes vivant, vous devez secouer les bras, sauter, faire du bruit, rire et parler avec les autres, parce que la vie est exactement l’opposé de la mort. Mourir, c’est rester à tout jamais dans la même position. Si vous êtes trop tranquille, vous n’êtes plus en vie. »

UN PUISSANT MONARQUE que son dos faisait souffrir appela un prêtre qui, lui avait-on dit, possédait des pouvoirs de guérison.

« Dieu nous assistera, dit le saint homme, mais d’abord je veux comprendre la raison de ces douleurs. La confession oblige l’homme à affronter ses difficultés et le libère de quantité de choses. »

Et le prêtre se mit à questionner le roi sur sa vie, la manière dont il traitait son prochain, les angoisses et les tourments de son règne. Mais, irrité de devoir penser à ses problèmes, le monarque se tourna vers le saint homme :

« Je ne veux pas parler de ces sujets. Je vous en prie, allez me chercher quelqu’un qui me soignera sans poser de questions. »

Le prêtre s’en alla et revint une demi-heure après, accompagné d’un autre homme.

« Voici la personne qu’il vous faut, dit-il. Mon ami est vétérinaire, il n’a pas l’habitude de discuter avec ses patients. »

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