Paulo Coelho - Maktub
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LE MAITRE DIT :
« Le carrefour est un lieu sacré. C’est là que le pèlerin doit prendre une décision. C’est pourquoi les dieux ont coutume d’y dormir et d’y manger.
« Là où les routes se croisent, deux grandes énergies se concentrent – le chemin que l’on va choisir, et celui que l’on abandonne. Tous deux ne font alors plus qu’un, mais seulement pour une courte période.
« Le pèlerin peut se reposer, dormir un peu, et même consulter les dieux qui habitent là. Mais il ne peut pas y demeurer pour toujours : lorsque son choix est fait, il doit poursuivre sa route, sans penser à la voie qu’il a délaissée.
« Sinon, le carrefour devient une malédiction. »
AU NOM DE la vérité, l’humanité a commis les pires crimes. Des hommes et des femmes sont morts sur le bûcher. La culture de certaines civilisations a été anéantie. Ceux qui commettaient le péché de la chair étaient exclus. Ceux qui cherchaient un chemin différent, marginalisés.
L’un d’eux, au nom de la « vérité », a fini crucifié. Mais avant de mourir, Il nous a laissé une grande définition de la Vérité.
Ce n’est pas ce qui nous donne des certitudes.
Ce n’est pas ce qui nous donne de la profondeur.
Ce n’est pas ce qui nous rend meilleurs que les autres.
Ce n’est pas ce qui nous retient dans la prison des préjugés.
La Vérité est ce qui nous rend libres.
« Vous connaîtrez la Vérité, et la Vérité vous libérera », a-t-il dit.
UN MOINE du monastère de Sceta ayant commis une grave faute, on appela le plus sage des ermites afin de le juger.
Tout d’abord, l’ermite refusa, mais les autres insistèrent tant qu’il accepta. Avant de partir, cependant, il prit un seau dont il perça le fond de quelques trous. Puis il le remplit de sable et prit la route du monastère.
Le supérieur, le voyant entrer, lui demanda ce qu’il portait là.
« Je suis venu juger mon prochain, dit l’ermite. Mes péchés s’écoulent derrière moi, comme le sable de ce seau. Mais comme je ne regarde pas en arrière, je ne les vois pas. Et vous m’avez appelé pour que je juge mon prochain ! »
Les moines renoncèrent sur-le-champ à juger leur frère.
SUR LES MURS d’une petite église des Pyrénées, il est écrit :
Seigneur, que ce cierge que je viens d’allumer soit lumière et m’éclaire dans mes décisions et dans mes difficultés.
Qu’il soit feu pour que Tu brûles en moi l’égoïsme, l’orgueil et l’impureté.
Qu’il soit flamme pour que Tu réchauffes mon cœur et m’apprennes à aimer.
Je ne puis rester très longtemps dans Ton église, mais en laissant ce cierge, je laisse ici un peu de moi-même. Cela m’aide à prolonger ma prière parmi les activités de ce jour.
Amen.
UN AMI du voyageur décida de passer quelques semaines dans un monastère au Népal. Un après-midi, il entra dans l’un des nombreux temples et il y vit un moine qui souriait, assis sur l’autel.
« Pourquoi souriez-vous ? lui demanda-t-il.
— Parce que je comprends ce que signifient les bananes », répondit le moine, ouvrant son sac et en sortant une banane toute pourrie. « Celle-ci, c’est la vie qui s’en est allée, que l’on n’a pas saisie au bon moment ; désormais il est trop tard. »
Ensuite, il retira de son sac une banane encore verte. Il la montra à l’homme, puis la remit à sa place.
« Celle-là, c’est la vie qui n’est pas encore advenue, il faut attendre le bon moment », ajouta-t-il.
Enfin, il prit une banane mûre, dont il enleva la peau, et la partagea avec l’ami du voyageur en disant :
« Voici le moment présent. Sachez le vivre sans crainte. »
BABY CONSUELO emmena son fils au cinéma avec en poche juste l’argent nécessaire. Le gamin était tout excité et il demandait sans cesse à sa mère quand ils arriveraient.
S’arrêtant à un feu rouge, elle vit un mendiant assis sur le trottoir qui ne tendait pas la main aux passants. Alors elle entendit une voix qui lui disait : « Donne-lui tout l’argent que tu as sur toi. »
Baby expliqua à la voix qu’elle avait promis à son fils de l’emmener au cinéma.
« Donne tout, insista la voix.
— Je peux donner la moitié, mon fils entrera tout seul et je l’attendrai à la sortie », objecta-t-elle.
Mais la voix n’entendait pas discuter :
« Donne tout. »
Baby n’eut pas le temps d’expliquer tout cela au garçon. Elle arrêta sa voiture et tendit au mendiant tout l’argent qu’elle avait.
« Dieu existe, et vous venez de me le prouver, lui dit le mendiant. Aujourd’hui, c’est mon anniversaire. J’étais triste, j’avais honte de toujours demander l’aumône. Alors j’ai décidé de ne pas tendre la main et je me suis dit : si Dieu existe, Il me fera un cadeau. »
UN PELERIN traverse un petit village au plus fort de l’orage, et il aperçoit une maison qui brûle. En s’approchant, il distingue un homme assis dans le salon en flammes.
« Hé ! Votre maison est en feu, s’écrie le pèlerin.
— Je le sais, répond l’homme.
— Alors, pourquoi ne sortez-vous pas ?
— Parce qu’il pleut, explique l’homme. Ma mère m’a toujours dit que, si l’on sortait sous la pluie, on risquait d’attraper une pneumonie. »
Zao Chi commente ainsi la fable : Sage est l’homme qui parvient à se sortir d’une situation quand il s’y voit forcé.
DANS CERTAINES TRADITIONS magiques, les disciples consacrent un jour par an – ou une fin de semaine, si c’est nécessaire – à entrer en contact avec les objets de leur maison. Ils touchent chaque objet et demandent à voix haute : « Ai-je vraiment besoin de cela ? »
Ils prennent les livres sur l’étagère : « Relirai-je ce livre un jour ? »
Ils examinent les souvenirs qu’ils ont conservés : « Est-ce que je considère encore comme important le moment que cet objet me rappelle ? »
Ils ouvrent toutes les armoires : « Depuis combien de temps ai-je ce vêtement sans jamais le porter ? En ai-je vraiment besoin ? » Le maître dit :
« Les objets ont leur énergie propre. Quand ils ne sont pas utilisés, ils finissent par se transformer en eau stagnante et la maison devient alors l’endroit idéal pour la moisissure et les moustiques.
« Il faut être attentif et laisser cette énergie se répandre librement. Si vous gardez ce qui est vieux, le neuf n’a plus d’espace où se manifester. »
UNE ANCIENNE LEGENDE péruvienne évoque une ville où tout le monde était heureux. Les habitants faisaient tout ce qu’ils désiraient et ils s’entendaient bien entre eux – à l’exception du préfet, qui déplorait de ne rien diriger du tout. La prison était vide, le tribunal ne servait jamais, et le notaire ne faisait aucun profit car la parole donnée avait davantage de valeur que le papier.
Un jour, le préfet fit venir de loin des ouvriers qui élevèrent une palissade au centre de la place principale. Pendant une semaine on entendit les marteaux frapper et les scies couper le bois.
Puis le préfet invita tous les habitants à l’inauguration. Très solennellement, la palissade fut enlevée et l’on vit apparaître... une potence.
Les gens se demandèrent ce que cette potence faisait là. Effrayés, ils se mirent à recourir à la justice pour toutes sortes de problèmes qui étaient auparavant résolus d’un commun accord. Ils allèrent trouver le notaire pour enregistrer des documents auxquels autrefois la parole se substituait. Et ils écoutèrent ce que disait le préfet, car ils craignaient la loi.
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